Avis sur Sayonara

Quatre Oscars remportés sur dix nominations! ! On serait en mesure de s’attendre à une fresque historique à la hauteur ou presque de la production qui lui a ravi les honneurs du meilleur film : Le pont de la rivière Kwaï. Malheureusement le résultat n’a rien de comparable. Que ce soit au niveau du rythme de l’action qu’au niveau de la rigueur dans la mise en scène et la prise de vue. Des séquences de placotage qui s’étirent et qui amènent trop peu à la construction dramatique. Des contre champs mal cadrés, de mauvais raccords de jeu ou de position de comédiens. Marlon Brando perce l’écran bien sûr, mais il pavane dans son costume de major et on ne sent pas de gradation dans sa passion amoureuse ni la moindre vulnérabilité. L’attention accordée au film reposait sur quoi alors? L’exotisme? Le propos? Peut-être. L’idée d’empêcher les amours entre citoyens de camps ennemis devait être un sujet sensible au lendemain de la seconde guerre. Sayonara prend parti pour ceux qui croquent dans le fruit défendu et cherche à élever l’amour au-dessus des guerres que se livrent les gens de pouvoir. Le pilote d’avion qui réussit à séduire une diva qui a vu son père périr sous les bombes américaines, la fille d’un général éprise d’une vedette du kabuki, un simple soldat et une servante qui préfèrent se suicider côte à côte pour ne pas être désunis. Miyoshi Umeki et Red Buttons sont si touchants dans leur interprétation que même le jury des Oscars n’a pu les séparer en leur remettant respectivement la statuette des seconds rôles.

Je n'ai pas trop aimé le style vieillot de la réalisation mais il faut reconnaître qu' on assiste à un beau film bien joué qui évite le pathos facile. il y a tout de même un paradoxe un peu dommage pour un film traitant de racisme c'est la présence de Ricardo Montalban pour jouer le japonais de service. Une tradition hollywoodienne "risible" assez tenace à moins qu' il ne s' agisse d' un second degré ce dont je doute.

Le film est une approche terriblement douce et raffinée de l’amour.
Le contexte de la guerre force évidemment la contrariété et même davantage mais le réalisateur réussit à mêler chant et spectacles japonais pour charmer le spectateur comme le héros qui partait avec tant d’a priori négatifs.
La romance est émouvante et les décors superbes.

Une très belle romance entre un américain et une japonaise alors que leurs deux pays étaient en guerre dans les années 1940.

Quatre Oscars remportés sur dix nominations! ! On serait en mesure de s’attendre à une fresque historique à la hauteur ou presque de la production qui lui a ravi les honneurs du meilleur film : Le pont de la rivière Kwaï. Malheureusement le résultat n’a rien de comparable. Que ce soit au niveau du rythme de l’action qu’au niveau de la rigueur dans la mise en scène et la prise de vue. Des séquences de placotage qui s’étirent et qui amènent trop peu à la construction dramatique. Des contre champs mal cadrés, de mauvais raccords de jeu ou de position de comédiens. Marlon Brando perce l’écran bien sûr, mais il pavane dans son costume de major et on ne sent pas de gradation dans sa passion amoureuse ni la moindre vulnérabilité. L’attention accordée au film reposait sur quoi alors? L’exotisme? Le propos? Peut-être. L’idée d’empêcher les amours entre citoyens de camps ennemis devait être un sujet sensible au lendemain de la seconde guerre. Sayonara prend parti pour ceux qui croquent dans le fruit défendu et cherche à élever l’amour au-dessus des guerres que se livrent les gens de pouvoir. Le pilote d’avion qui réussit à séduire une diva qui a vu son père périr sous les bombes américaines, la fille d’un général éprise d’une vedette du kabuki, un simple soldat et une servante qui préfèrent se suicider côte à côte pour ne pas être désunis. Miyoshi Umeki et Red Buttons sont si touchants dans leur interprétation que même le jury des Oscars n’a pu les séparer en leur remettant respectivement la statuette des seconds rôles.

Ce film s'inspire visiblement de l'opéra Madame Butterfly, à cette différence près qu'avec l'opéra on a affaire à un chef d'œuvre émouvant, alors qu'ici on subit une bluette caricaturale insipide. Le film -sans doute à cause de la réprobation internationale suite aux horreurs d'Hiroshima et Nagasaki- prétend surfer sur le registre de la réconciliation, mais on ne croit pas une seconde à la sincérité de l'entreprise.
L'arrogance et le paternalisme des amerloques sont omniprésents dans leurs films de guerre, celui ci ne fait que confirmer cette constante. Le comble c'est que même les personnages, (à l'exception d'un seul) qui sont censés être conquis par les vertus de l'antiracisme et de l'exotisme, sont bouffis de condescendance.Beurk ! Papy De Gaulle avait rudement bien fait de les renvoyer dans leurs foyers quand ils ont tenté de transformer notre pays en protectorat. Vous me direz que d'autres, dont les intentions ne sont guère plus amicales les ont remplacés, mais ça c'est une autre histoire...

Surprise avec ce film , je ne l’ai regardé pour Marlon Brando , le début est très roman à l’eau de rose. Mais ensuite avec le mariage de son second , ( qui fait penser à la même situation que dans la canonnière du yang-tse, le mariage entre l’ami de steve mcqueen qui provoque la réaction des racistes ) . Le film devient intéressant, c’est vrai que l’acteur ricardo montalban dénote dans la distribution, mais le film devient intéressant et Marlon brando est très bon