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    La Servante écarlate
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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 085 abonnés 4 213 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2016
    Excellent film que La Servante écarlate, que je n’attendais pas franchement car en général la SF pas futuriste m’indispose, on sent la faiblesse des moyens et il est très difficile de réussir à rendre futuriste un film très proche de nous. Mais ici ça fonctionne sans difficulté !
    L’interprétation est d’abord excellente, rien à redire là-dessus, Natasha Richardson trouvant sans doute l’un de ses meilleurs rôles, et montrant un très beau jeu d’actrice. D’une grande subtilité, elle porte le film sur ses épaules et est véritablement mémorable au milieu d’un univers froid et qui ne la gâte pas ! Face à elle, un couple d’acteurs talentueux et très bien choisis pour leurs rôles respectifs, Robert Duvall et Faye Dunaway, eux aussi très fins dans leurs prestations, surtout Duvall, bijou d’ambiguïté ici ! Le film s’appuie surtout sur ce trio, mais il y a quelques seconds rôles à la hauteur, avec des personnages souvent détestables, mais ce n’est pas si facile de rendre détestable un personnage !
    Le scénario brille par sa narration. Le film est un véritable bijou en la matière. C’est rare de voir un film plus fluide, limpide, et qui ne souffre, sans pratiquement d’action, d’aucune baisse de rythme ! C’est très accrocheur, ça se boit comme du petit lait, jusqu’à un final que certains trouveront un peu abrupt, mais qui se justifiait à mon sens pour donner cette impression de gradation, et pour rester dans l’âme sombre du film. Avec très peu de choses finalement le réalisateur s’empare d’une histoire grave, et le fait avec finesse, réalisme conduisant son récit d’une main de maître. Enormément de simplicité, pas de surenchère, mais un résultat brillant et souvent passionnant.
    La réalisation est parfaite. Là encore pleine de sobriété, mais toujours intelligente, rigoureuse, claire, le réalisateur offre un travail précis et redoutablement soigné, mais qui ne cède pas non plus au caractère polissé des films trop appliqués. L’ambiance est très bonne, à la fois séduisante et inquiétante, on évolue dans un futur d’autant plus inquiétant qu’il n’est pas, comme cela est parfois le cas, post-apocalyptique, et derrière les façades proprettes de la haute bourgeoisie on découvre des choses pour le moins peu ragoutantes. Beau travail à tout point de vue, le tout emmené par une musique esthétiquement très eighties, planante, qui accompagne si bien les films sombres et mélancoliques.
    Pour moi La Servante écarlate est un film sombre et austère qu’il ne faut pas voir en période de morosité, c’est sûr, mais c’est un film fort bien réalisé, et qui reste un must sur le fond comme sur la forme. Un exemple d’excellence fait avec très peu de choses. 5.
    Prad12
    Prad12

    77 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 mai 2016
    Le réalisateur du Tambour et de Mort d'un commis voyageur nous offre ici un film tiré du roman d'anticipation écologico-catastrophique de Margaret Atwood que je n'ai pas lu donc je ne sais pas vraiment s'il respecte l'histoire... mais par contre le scénario multiplie les invraisemblances et c'est dommage parce qu'entre le sens esthétique des années 80 et la psychologie de bas étages qui est mis durant tout le film cela devient proprement indigeste et on se retrouve à des années lumière d'un 1984 ou d'un Soleil vert..... on sent bien qu'il veut pousser un cri d’alarme, nous avertir d'un danger, bref il est anxieux et veut nous faire partager son anxiété mais franchement ?! c'est plus une farce qu'un récit d'anticipation et encore une fois on nous montre ce que pourrait être le visage de l'amérique (et qu'elle n'est pas) pour faire se pâmer les bobos alors que les vrais dictatures sont ailleurs.......
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2017
    Le style est très américain. On dirait du Brian de Palma, plus précisément « Body double ». La femme est devenue objet « les mains et les pieds ne servent pas… » mais une des servantes essaie de se révolter en tentant la volupté…..
    Il est étonnant de voir la proximité du sujet avec la société actuelle dont la servante écarlate est l’exemple à suivre pour la libération de la femme….témoin par exemple cette fin où elle espère que l'enfant aura un monde meilleur
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2021
    Adaptation du roman éponyme de Margareth Atwood, une fable dystopique sombre et glaçante, au scénario prenant et à l’interprétation excellente, qui tempèrent les quelques faiblesses d’un film un peu daté.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 octobre 2008
    Dans la ligné de «1984», «The Handmaid's Tale» (USA, 1984) de Volker Schlöndorff illustre le monde de demain, aux airs post-apocalyptiques, gouverné par les extrémistes, où les moeurs sont pervertis pour le bien de l'humanité. Le film est visible dans l'idée que ce monde là est possible voire peut-être inévitable. Croire une telle chose, résumerai à voir en ce film une horrible prémonition. Or l'imagination humaine à toujours fécondé l'image d'un demain horrible, à l'encontre des moeurs établis. «The Handmaid's Tale» ne fait que donner l'image d'un nouveau demain apocalyptique. Le point mis en valeur par Schlöndorff c'est l'institution d'un nouveau modèle de reproduction. La société est régi par une sorte de religion où les pulsion sexuelles sont bannis, le désir aussi, où le viol est un crime suprême de lèse-majesté dont le condamné est déchiqueté vivant et publiquement par les fécondatrices. La nouvelle religion, plus près d'une secte que d'une véritable idéologie divine, prend sa fonction dans la hiérarchie sociale et dans la reproduction. Il existe des familles de Commandants, dont les femmes sont stériles et qui ont chez eux une servante vêtue de rouge là où le femme de maison est vêtue de bleu. L'homme s'accouple avec la servante écarlate tandis qu'elle est allongée sur la femme de maison. Etrangeté d'une cérémonie inventée. «The Handmaid's Tale» illustre donc l'éradication de l'humanité des servantes, mais aussi la part d'humanité naturelle du Commandant. A travers l'acte sexuelle naît entre eux une relation. C'est là le problème du film quand va se poser la question de la résistance et du meurtre du Commandant. Parlant plus des moeurs nouvelles que de la résistance (contrairement à «1984» ou «V for Vendetta»), «The Handmaid's Tale» n'apporte malheureusement pas la force attendu à une telle oeuvre, d'autant plus qu'elle est réalisé par le diplômé de philosophie Schlöndorff. Aurait-ce était autrement si le film n'avait pas été produit aux Etats-Unis ?
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 avril 2020
    "La servante écarlate" met en scène une société dystopique dans laquelle 90% des femmes sont devenues stériles. Les 10% restantes sont réduits en esclavage auprès de riches familles qui s'en servent, entre autres, comme d'une mère porteuse. Le concept est intéressant mais l'intrigue qui en découle est plutôt convenue. La critique de ce totalitarisme militaire emprunte également des chemins attendus. Cela dit, il émerge parfois des scènes véritablement marquantes voire effrayantes. Le film manque néanmoins de cette force et de cet impact psychologique que l'on retrouve dans le "1984" de Michael Radford par exemple.
    Roub E.
    Roub E.

    731 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2021
    Avant d’être une série à succès le roman avait déjà été adapté en film. Un film qui au niveau de l’esthétique est très typé années 90, mais qui retranscrit bien l’austérité du monde qu’il décrit. Un futur proche effrayant dans ce qu’il décrit car finalement très crédible dans ce que peut donner une société en crise qui se repli vers la religion et a comme conséquence un asservissement des femmes. Si au niveau de la mise en scène et du décorum il n’y a rien de bien exceptionnel, il faut bien dire que l’histoire se suffit quasiment à elle même; l’interprétation excellente élève en revanche un film qui peut paraître austère mais dont l’histoire elle est passionnante.
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2022
    On ne peut soumettre un discours crédible sans profondeur émotionnel afin de justifier une adaptation de ce genre. Volker Schlöndorff prend le parti de nous vendre un thriller érotique sans les pulsions nécessaires ou la finesse thématique du roman de Margaret Atwood. Le scénariste Harold Pinter, qui a signé quelques adaptations modestes mais non-catastrophiques, se limite dans un schéma qui entasse l’héroïne sur un mal-être indépendante de sa volonté. Ce choix démontre à lui seul que la balance de nuances manquera à l’appel, c’est pourquoi le récit sonne parfois creux, à l’image d’un personnage qui manque de recul et de vision.

    Nous découvrons peu à peu la République de Gilead, un état chrétien fondamentaliste dont la tradition dystopique alimente le pouvoir des politiciens. Le peuple vit dans la peur, la souffrance et la résistance face au régime totalitaire, empruntant quelques fois des traits communistes. Il est notamment d’une question de territoire entre l’extérieur et l’intérieur, comme entre le contrôle et la liberté. Ces oppositions forgent un sujet riche, mais qui ne profite pas à l’écriture du film, se limitant à un esprit fermé, faute à la mise en scène du réalisateur allemand n’ayant certainement pas capté l’essence des thèmes. On commence alors par nous introduire Kate (Natasha Richardson), capturée et soumise à la formation de servante pour l’état. Elle abandonne son identité pour Offred, chose que l’on néglige, car on ne revient pas sur ses racines avec pertinence et on ne termine pas non plus d’exploiter les piliers mis en place pour l’étude psychologique chez cette victime, trop lambda pour qu’on s’y attache réellement.

    La narration condense tout sur une linéarité, succédant les exemples de prohibition dans les conditions de vie de l’homme. On cherche à préserver une âme dans ce contexte de reproduction chaotique, mais au prix de milliers d’autres, destinées à respecter un seuil social qui ne laisse rien présager de bon. Les vices, comme l’alcool, sont certainement soumis à une régulation édictée par les grandes figures comme le Commandant (Robert Duvall), dont le pamphlet politique n’atteint guère de disciples et crée des conflits internes, à commencer par ses servantes chargées de perdurer ce symbolisme totalitaire et rigide. Mais tout ceci ne se transmet pas correctement, car on ne prend pas de temps de détailler les doutes de la femme du Commandant, Serena Joy (Faye Dunaway), ainsi que la camaraderie sexuelle qui existe entre les deux femmes, soumises à une emprise qui les dépasse. Nous ne prenons pas le temps de développer la relation avec une autre servante, Moira (Elizabeth McGovern), si ce n’est un langage codé sans convictions. De même, par le biais du personnage de Nick (Aidan Quinn), on nous laisse dans l’embarras, sans que l’on puisse émettre un jugement à son égard. Tout passe trop vite dans l’intrigue, qui au lieu d’emprunter des ellipses pour un souci de cohérence, prend des raccourcis maladroits, gardant ainsi l’héroïne dans le traumatisme totale, sans évolution conséquente.

    « La Servante Écarlate » (The Handmaid’s Tale) ne parvient donc pas à convaincre, en dehors de scènes malaisantes et qui fonctionnent à merveilles. Cependant, le réalisateur a préféré explorer la facette de l’érotisme au détriment de la conscience humaine, cœur du sujet et d’une société symbolique. La quête identitaire n’est pas non plus abordée avec méfiance et fonce droit dans des clichés où les corps nus restent stériles face à nos attentes. À partir du moment où la première « cérémonie » se dévoile, le récit tourne un peu en rond et promet une échappatoire sans charisme, à l’image de la prestation de Richardson.
    Shephard69
    Shephard69

    280 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2021
    Un récit que j'ai d'abord découvert par l'adaptation en série pour ensuite m'intéresser à la version cinéma. De la science-fiction dystopique qui dépeint l'un des plus glaçants mondes totalitaristes qui ait été imaginé, dans la lignée de "1984" de George Orwell mais un ensemble qui a terriblement vieilli, trop ancré dans les années 90 mais qui reste plutôt attractif grâce notamment à une solide distribution de Robert Duvall à Faye Dunaway, tous deux impressionnants de noirceur et de turbidité sans oublier Natasha Richardson, méconnue mais qui apporte à son rôle une touchante candeur. Un final un peu bâclé à mon sens mais une bonne distraction.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 avril 2021
    Il n'aurait pas fallu connaître la série avant cette adaptation filmée bien plus ancienne, car le temps joue clairement en la défaveur du film de Schlöndorff. L'atmosphère y est bien moins pesante, les personnages ne sont pas tous creusés avec la même efficacité, et l'esthétique de la fin des années 80 donne un côté très artificiel, loin de l'effet de sidération de la série. Par le simple jeu des comparaisons, le film en ressort trop fade.
    Xavier D
    Xavier D

    47 abonnés 1 047 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2021
    Moyen au niveau de l'interprétation, malgrés la présence de Robert Duvall, Faye Dunaway et Aidan Quinn. Le scénario est assez bien construit, malsain et totalitaire; et est fidèle à la future série mais la réalisation n'est pas assez sulfureux, frôle parfois l'ennuie par moment. Ce film de science fiction teinté de drame est une curiosité quand j'ai vue la série j'avais effectivement envie de voir ce qui en avait découlé. Reste est de constaté que la série a continué là où le long métrage se termine.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Bon film d'anticipation de Schlöndorff. Dans un monde presque réel, les femmes sont protégées uniquement pour la reproduction et sont placées dans des familles, obligatoirement. Une d'entre elles, voudra s'échapper de cet univers gentil et terrifiant. C'est très bien réalisé, l'intrigue est bien menée pour qu'on ne s'ennuie pas trop, et c'est réussi. Un vrai cauchemar. A voir.
    Vinz1
    Vinz1

    122 abonnés 2 291 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2017
    « La servante écarlate », qui a fait l’objet d’une adaptation télévisée dernièrement, est un film d’anticipation assez intrigant sorte de « Fahrenheit 451 » mêlé à « 1984 » montrant une société futuriste en guerre où la purification des races et dérives a entraîné l’infertilité de certaines femmes. Celles-ci sont désormais parquées et quelques-unes sont sélectionnées pour avoir des enfants, parfois à la place des épouses stériles des hauts dignitaires de Galaad, un pays ayant remplacé les Etats-Unis, ce sont les servantes écarlates du titre. Parmi elles, Kate va essayer de se frayer un chemin et changer son avenir. Si la réalisation et les coiffures des protagonistes féminins semblent dater, le discours lui, paraît d’actualité car il est clairement misogyne avec ces femmes reléguées au rang d’esclaves sexuelles et dont l’identité sera même niée puisqu’elles sont obligées d’adopter d’autres prénoms. C’est d’autant plus actuel dans une société civile où certaines femmes se battent encore pour le droit d’avorter ! Un véritable plaidoyer donc pour les droits des femmes mais qui fait froid dans le dos tellement il fait écho avec notre époque !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 avril 2021
    Je suis un grand fan de fiction et de films sur les sociétés imaginaires mais j'ai été très déçu par La Servante écarlate. Ayant lu le livre de Margaret Atwood en plus d'avoir vu le film je peux honnêtement dire que c'est l'un des pires films que j'ai jamais été forcé de regarder. Le livre lui-même est grossier, insipide et extrêmement vague et le film n'est pas beaucoup mieux. Et alors que le roman contient de nombreuses pensées incomplètes, des divagations inutiles et de fortes inclinations féministes l'adaptation réalisée pas Volker Schlöndorff ne parvient pas à conserver ces facteurs qui ont rendu le livre de poche plus ou moins intéressant...
    pentarou
    pentarou

    1 abonné 142 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 novembre 2020
    L'idée de base est géniale par contre pas très 8en traitée dans ce film.
    Il est beaucoup trop mollasson et semble vouloir inutilement étirée l'histoire alors qu'il y a suffisamment matière pour tenir 2h à un bon rythme et couvrant tous les sujets.
    C'est dommage.
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