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    Roujin Z
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    3,4
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    9 critiques spectateurs

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    gunbuster
    gunbuster

    355 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 août 2009
    Ce film de 1991 évoque de manière absurde et fofolle la prise en charge des personnages âgées par la robotique.
    Histoire de Otomo oblige, le lit robotisé devient évidemment fou et se met à semer la panique dans Tokyo détruisant tout sur son passage.
    Sans compter sur des expériences secrètes de l'armée.
    Dans tout ça une jeune infirmière pleine de compassion et d'humanité va poursuivre le robot pour libérer son patient, étant farouchement opposé à ce projet médical inhumain.
    Si vous avez déjà vu Akira et d'autres films mélangeant vie quotidienne et robotique de S-F, vous avez déjà vu le film.
    À aucun moment, on ne s'attache à aucun des personnages, d'autant que le film dans son intégralité ne se prends pas au sérieux, étant souvent loufoque et absurde, façon Collège Fou Fou Fou...
    Un animé oublié (et un traitement typique des années 80), on comprends mieux pourquoi ne le voyant.
    Pour la petite histoire, il reprends à 90% le concept de court-métrage du même auteur, réalisé 5 ans auparavant intitulé "Stoppez le travail !", tiré du film Neo-Tokyo (1986).
    dai72
    dai72

    121 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 avril 2013
    Un film original, surtout à cause de son histoire qui traite d'un sujet dont on parle peu. Et le sujet est traité de manière très futuriste et nous amène dans des détours pas toujours réussis. De plus, je suis déçu par les personnages auxquels on ne s'attache pas finalement, ce qui détériore facilement notre point de vue. La musique est également décevante et traverse ce film comme un fantôme. Dans l'ensemble, on s'ennuie trop, on ne reste pas assez captivé et l'univers imaginé apporte plus de confusion que de plaisir ou d'évasion !!
    Acidus
    Acidus

    618 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 novembre 2013
    Les relations entre l'organique et le mécanique est un sujet largement traité par la science fiction japonaise et c'est également le thème central de "Roujin Z". Si le propos reste fort (la place du troisième âge dans la société nippone), celui-ci est malheureusement abordé maladroitement par un scénario simpliste, téléphoné et qui manque cruellement de subtilités. De plus, cette légèreté inappropriée et les caractères débilisants et énervants des protagonistes nuisent au propos et à l'univers général de ce film d'animation. On est en effet bien loin d'un "Akira" d'Otomo.
    totoro35
    totoro35

    86 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2012
    Si l'animation se montre des plus modestes, ce "petit" film écrit par Katsuhiro Otomo (qui reprend d'ailleurs beaucoup d'éléments de son cultissime "Akira") n'en reste pas moins indispensable, fable virulente sur la société nippone et ses dérives doublée d'un détournement drôle et attachant de la sacro-sainte image du vieillard sage et vénérable.
    lillois
    lillois

    86 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2010
    Les vieux seraient-ils un poids ? Dans le récit d’anticipation ci-présent, oui dans plusieurs sens du terme : leur nombre les rend économiquement importants, leur condition les rend socialement encombrants. Une révolution serait-elle en marche ? La population active s’apprêterait-elle à confier ses aînés aux appareils de sixième génération de la société Nishibashi ?
    "Roujin-Z" bénéficie de personnages qui ne laissent pas indifférent. Une héroïne au grand cœur pleine de courage et de témérité (Haruko Mihashi), un touchant vieillard grabataire impliqué malgré lui dans un projet prétendument progressiste (monsieur Takazawa), un responsable politique moins maître des opérations qu’il ne l’imagine (Shoji Terada) ainsi qu’un méchant avec une bonne tête de salaud (Yushinko Hasegawa). Les personnages secondaires sont tous crédibles. Le réalisateur Hiroyuki Kitakubo fait honneur au matériau de base apporté par Katsuhiro Ôtomo, le film parvient à un équilibre intéressant entre humour et sérieux. C’est très souvent drôle mais ça n’affaiblit jamais la teneur du propos. L’histoire se déroulant dans le futur, il apparaît évident malgré l’effet aujourd’hui comique que les personnes âgées sont toutes familières de l’informatique (le Z-001 au centre du film regorge d’ailleurs de ces technologies), on se fait même à l’idée qu’il y a des hackers du troisième âge :-) ! Le message est clair : c’est pas parce que le corps ne suit plus que l’esprit ne fonctionne plus. Takazawa n’a cependant plus les idées très claires et c’est avec obstination qu’il décidera… d’aller revoir la mer. De là, le Ministère de la Santé se doutera d’une entourloupe puisque leur lit médicalisé révèle des fonctionnalités inattendues ! Une belle réflexion sur le sens du souvenir, les clivages générationnels, l’attente de la mort et le goût de la vie.
    A la fois démesurée, marrante et émouvante, la fin est à mon sens génialissime (j’en ai eu les larmes aux yeux).
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juillet 2015
    Scénario de Katsuhiro Otomo, et ça se voit. L'idée est d'ailleurs intéressante, et certains personnages, comme les vieux hackers, sont plutôt sympathiques. Malheureusement, les péripéties sont assez faibles. Le projet se retrouve détourné par les militaires pour créer une nouvelle arme, et le film devient du grand n'importe quoi. Ni l'animation, ni la musique, ni surtout la fin ne sauveront cet animé, qui devient de moins en moins intéressant au fur et à mesure que l'intrigue avance. On peut néanmoins noter pour rattraper le tout une idée originale, le mythe de Frankenstein inversé, comme quoi une machine peut être créée avec des intentions ambivalentes et se retourner contre son contrôleur pour décider de faire le bien.
    DjFab57
    DjFab57

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2012
    On sent que Otomo (Akira) est derrière l'idée et le scénario qui sont excellents et très originaux. Cet anime a très bien vieilli, la version blu-ray est même très belle ! Un manga culte !
    Buddy_Noone
    Buddy_Noone

    1 abonné 89 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2020
    Après avoir réalisé son chef d'oeuvre Akira et un film live intitulé World appartment horror; Katsuhiro Otomo revint à l'animation en 1991 avec Roujin Z. Doté d'un budget modeste, le film n'est pourtant pas réalisé par Otomo qui n'occupa ici que les postes de scénariste et de designer, déléguant la réalisation à un dénommé Hiroyuki Kitakubo. Artiste méconnu, celui-ci oeuvra pourtant comme animateur sur divers films d'animation dont le fameux Akira avant de passer à la réalisation sous l'égide d'Otomo pour un segment du film à sketchs Robot Carnival puis Roujin Z. Kikatubo réalisera par ailleurs bien plus tard le somptueux moyen-métrage d'animation Blood The last vampire sous l'égide de Mamoru Oshii cette fois.

    Dans Roujin Z, le gouvernement japonais développe un programme expérimental capable de prendre en charge à l'avenir les personnes âgées. Ceux-ci seront ainsi placés à l'intérieur d'une unité de soin qui à l'aide de câbles reliés au sujet lui apportera tous les soins nécessaires et subviendra à tous ses besoins. Parallèlement, une jeune étudiante et aide à domicile découvre que le vieillard dont elle s'occupe est précisément devenu contre son gré le sujet des tests expérimentaux de cette machine. Devant la détresse du vieil homme invalide, elle décide de se porter à son secours, épaulée par ses amis. Alors que la jeune femme se confronte aux autorités, la machine contenant le vieillard s'emballe subitement et se transforme rapidement en un mécha invincible détruisant tout sur son passage.

    Otomo dresse avec Roujin Z, une satire sociale des plus pertinentes. Face à l'augmentation du troisième âge, la société décide ni plus ni moins d'en déléguer la charge à des intelligences artificielles dénuée d'empathie. Les personnes âgées deviennent ainsi un enjeu social et politique majeur en cela qu'elles sont devenues trop encombrantes. L'homme moderne voit peut-être aussi en la vieillesse sa propre finitude, au point qu'il préfère soustraire à sa vue les aspects les moins respectables du troisième âge. Ainsi confronté à sa propre vulnérabilité, la population adopte-t-elle une attitude de déni pure et simple, allant jusqu'à bazarder ses vieillards dans des hospices (phénomène d'actualité) ou des prototypes robotiques dans Roujin Z. La dignité humaine en prend ici méchamment un coup d'autant que dans son film Otomo prend le contre-pied de l'image classique du vieillard propre et sage, en nous présentant cette fois un vieillard sénile et incontinent.
    Mais loin de se vautrer dans un manichéisme outrancier, Otomo montre également un groupe d'anciens venant au secours de l'héroïne. Véritables geeks avant l'heure, ces vieillards gouailleurs et turbulents maîtrisent l'outil informatique comme personne, ce qui sera bien sûr d'une aide précieuse quand il s'agira de contrer le gouvernement.

    Outre son propos audacieux, ce qui fait aussi la force du film, c'est la patte stylistique d'Otomo. Ce dernier a beau se cacher en déléguant la réalisation à un de ses protégés, on reconnaît indéniablement la patine visuelle du réalisateur d'Akira à travers cette course-poursuite délirante multipliant les visions surréalistes. Mais qu'on ne s'y trompe pas, doté d'un budget très inférieur au chef d'oeuvre d'Otomo, Roujin Z n'en atteint jamais le degré d'excellence visuelle. Ce qui n'empêche pas au film de Kikatubo et d'Otomo de briller tant au niveau du scénario que de l'animation. Loin de la vision iconique et romantique du mecha guerrier dirigé par de jeunes adolescents, Roujin Z ose nous présenter un mécha dirigé par un vieux grabataire. Autant dire que, malgré l'actualité de son sous-texte, on rit beaucoup au cours du film devant la procession délirante et cataclysmique d'une machine prise en chasse par toutes les armées du pays. Une course-poursuite effrénée accumulant les séquences réjouissantes de destruction pure que vient contrebalancer le timbre féminin de la voix synthétique du mécha. Enfin, l'humour le dispute parfois à l'émotion dans l'évocation de la jeunesse et de l'amour perdu du vieillard.

    Roujin Z est donc un de ces films d'animation à (re)découvrir d'urgence. Tout aussi grave et pertinent dans son propos que léger et réjouissant dans la forme. Un régal de bout en bout.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 septembre 2018
    Roujin Z, est un film très curieux. Il met en scène une jeune aide auxiliaire, qui s’occupait d’un vieil homme sur la fin de sa vie, mais qui as été récemment confié à une machine prototype, connecté a son cerveau, et censé répondre à tous ses besoins. Il s’avère que la jeune femme recevra des messages appelant au secours du vieil homme, et elle fera tout pour le sortir de cette étrange situation. Autant dire que le scénario est des plus originaux et des plus audacieux. Ceci est un excellent point. La qualité de l’animation est très appréciable. Le rythme st soutenu. L’ambiance sonore est entêtante. Les rebondissements et les surprises de l’histoire sont attendus, très convenus. Malgré qu’il soit agréable à regarder, on ne reviendra pas sur le film une fois finie. C’est une bonne idée, mais elle ne semble pas suffisamment développée, la fin est plutôt décevante. Un film moyen que je vous conseillerais tout de même de regarder, si vous ne connaissez pas.
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