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Alejandro Almodoclint
15 abonnés
797 critiques
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5,0
Publiée le 11 décembre 2020
Qui a dit qu'un film sans paroles était chiant? Ce film démontre le contraire : avec si peu de dialogues (le héros ne dit pas un seul mot pendant 2 heures) c'est un chef d'œuvre. Là, ça dépasse les 4 étoiles. Une histoire d'amour décrite avec maestria, profondeur, vérité et sobriété. A VOIR IMPERATIVEMENT Kim Ki-DUK .....est décidément un génie.
Un film tellement subtil, à la fois surréaliste et envoûtant, qui saupoudre le cœur de délices et d’émotions. Une histoire originale et sans paroles entre ceux qui auraient le plus à dire. Un des plus beaux films qui me laisse sans voix.
Peut-on adorer un film ou le héros ne parle jamais et ou l'autre protagoniste en fait de même en ne prononçant qu'un cri et trois mots en tout et pour tout ? La réponse est oui !!! Je pardonne aisement les petites incohérences du scénario car cette love story atypique est une des plus belles qu'il m'est été donné de voir ! Mais au fait ! Etait-ce vraiment une histoire d'amour ? Etait-ce bien réel tout çà, n'ai-je pas rêvé et imaginé toute cette intrigue ? Allez voir le film et vous comprendrez pourquoi je me pose toutes ces questions...
Une histoire d'amour hors norme, belle comme le silence qui existe entre ces deux êtres qui prennent soin l'un de l'autre et n'ont pas besoin de mots pour se comprendre. La belle chanson de Natacha Atlas (chanteuse anglo-égyptienne) qui les suit comme un trait d'union apporte une étonnante note d'exotisme qui ajoute à la magie de leur rencontre. Etonnant, bouleversant ! un vrai bonheur !
Comment dire... Bien... Jae Hee un ange passe... l'ombre de Cocteau sur des chants de Natacha Atlas. "Un homme, comme un fantôme, apparaît et ouvre la porte pour m'emmener avec lui." Kim Ki-duk avec raison.
Un film vraiment original. Le scénario est extrêmement inventif et bien construit, ce qui permet de passer aisément outre la quasi-absence de dialogues. La façon dont les deux personnages principaux communiquent sans jamais émettre le moindre son est totalement admirable : le jeu des regards, les attouchements, leurs petits "rituels" ou, tout simplement, leur façon d'occuper l'espace en formant un couple... Les deux acteurs principaux sont d'ailleurs à féliciter car c'est vraiment un exercice "casse-gueule". De plus, le film est visuellement très beau, Kim Ki-Duk ayant vraiment une sorte de "culte du beau plan", sans jamais tomber dans le piège de l'esthétisme froid. Quant à la musique, elle est vraiment très belle, notamment la chanson récurrente de Natacha Atlas dans un "rapprochement" réjouissant entre deux ortients. On notera néanmoins un petit manque de rythme dans le troisième quart du film, sans que cela prête cependant vraiment à conséquences.
Tout en sensibilité et en retenue, le film déroule une histoire simple sans mots (les 2 personnages principaux ne parlent jamais) car les gestes suffisent. La première partie est merveilleuse : les personnages flottent littéralement. La seconde moitié est hélas moins limpide, plus irréelle et subjective. Mais le film est touchant car on rêve tous de vivre une telle histoire d'amour.
En général, les films asiatiques ne sont pas ma tasse de thé. Lorsque j'ai vu les critiques de Locataires, je me suis dit qu'il valait peut-être le coup de jeter un coup d'il. Cependant, tout le monde avait apprécié Old Boy, et j'avais trouvé le résultat un peu juste. Malgré tout, je me suis lancé dans l'aventure Locataires et le résultat est tout à fait convenable. S'il n'est pas évident de se mettre dans le film, il est facile de l'apprécier. L'originalité de Kim Ki-Duk, qui a réalisé Printemps, été, Automne, Hiver... et Printemps, paye. En effet, le fait que les protagonistes n'échangent aucune parole pendant les 90 minutes que dure le film est tout de même un exploit que l'on ne peut pas négliger. De plus, il s'appuie sur des images parfaitement maîtrisée - la fin est tout à fait remarquable. Cependant, on peut reprocher quelques longueurs et la qualité du scénario dans la seconde partie qui fait malheureusement chuter le film. Malgré tout, Locataires reste un film original et intéressant.
Très jolie petit bijou, lent et maniéré, je pensais que j'allais le destesté, mais j'ai beaucoup aimé. Le cinéma asiatique est très différent dans sa manière d'être contemplatif, d'où certains moments très lents, nous sommes une génération "MTV" si j'ose le dire et si le film reste lent et trop statique on se prends à la qualifié de vide, de film pour intellos ou de navet sans intérêt. J'aime ce genre de navet sans interêts qui me ravit plus qu'un coffret entier de films de maîtres Hollywoodiens.
Un jeune homme s’introduit et vit pendant un temps dans des maisons dont les propriétaires sont en vacances et tombe sur une propriétaire qui est maltraitée par son mari et il va vivre un temps avec elle. Film quasi muet, onirique et d’une telle intensité. La fin nous montre que si on se sent aimé et respecté par quelqu'un, on peut mieux supporté une situation non désirée, même si ce sentiment est imaginaire.
Le style de Kim Ki-duk est déroutant, quasi muet sans jamais devenir élitiste et barbant pour le cinéphile lambda, il est de plus souvent extremement fascinant et envoutant. Les interactions entre les personnages ne passant pas par les mots sont d'autant plus fortes, de plus j'aime voir certaines situations comme des métaphores mais bon ça c'est peut etre perso. En tout cas prennez 90min pour regarder ce film, il pourrait devenir une de vos référence pour un peu que vous aimiez la Poésie.
Fascinant. Une interprétation sans faille. Une ambiance à la David Lynch. Une B.O magique. Et des questions plein la tête pour meubler une soirée passionnée entre amis. Est-ce une histoire de fantomes ? le récit d'un fantasme tiré de l'esprit femme battue et amoureuse ? A chacun de tirer ses conclusions de ce grand moment de cinéma coréen. Le meilleur film de Kim Ki-Duk.
Sous la caméra de Kim Ki-duk, un ballet éclatant et silencieux, que certains qualifieront de calibré pour les festivals section "auteurs", mais qui est franchement divertissant.