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    Entre les murs
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    1 050 critiques spectateurs

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    Patjob
    Patjob

    19 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2022
    Cette docu-fiction, adaptation du livre d’un enseignant relatant son quotidien professionnel dans une zone « sensible » est constamment intéressante. Les premières scènes de découverte de l’ambiance de cette classe de 4ème sont déprimantes ; comme la prise de conscience de quelque chose qui ne va pas. Puis, le cadre posé, les scènes successives de joutes verbales, de provocations, de petites révoltes ou d’incidents plus graves nous familiarisent avec les élèves et nous « concernent » de plus en plus. Cette chronique du quotidien, qui s’inscrit dans le temps d’une année scolaire, constitue une immersion réussie dans un univers qui a ses modes de fonctionnement, mais qui révèle aussi des problèmes de la société toute entière. Loin de tout militantisme, le film vise à montrer et non à proposer. Il ne constitue pas du grand cinéma, mais a été palmé à Cannes, fait rare, à l’unanimité du jury ; en hommage à une démarche et une préoccupation humaine et citoyenne qui remplit un devoir d’information et vise à une utilité sociale.
    Ducerceau
    Ducerceau

    9 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2022
    Pas facile de bien rendre la vie d'une classe d'un collège difficile. Ce jeune professeur de français semble s'engager dans une relation trop décontractée avec ses élèves, ce qui ne peut que mal se terminer. Déjà, il tutoie ses élèves et s'étonne que ceux-ci veulent le traiter de la même façon. Enfin il se laisse aller à insulter les 2 dèléguées au conseil de classe, ce que je n'ai jamais fait en 44 ans de carrière. De plus il conduit un perturbateur chez le principal en abandonnant sa classe. Ce qui est une faute professionnelle invraisemblable. Mais ce film a le mérite de montrer la difficulté du métier et la bonne volonté de toute l'équipe pédagogique qui ne cesse de se poser les bonnes questions sans toujours trouver de réponses.
    Dr P
    Dr P

    5 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2022
    Excellent film. Pas trop cliché et plutôt réaliste.
    Le métier de professeur n'est vraiment pas facile et ce film leur rend un bel hommage sans juger ni prendre de parti.
    Un très beau film.
    FabFlam
    FabFlam

    1 abonné 34 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mai 2022
    Je n'ai rien à dire contre le film lui même, il est bien réalisé, les acteurs sont justes. Mais l'enseignant est tellement une tête à claque dégoulinant de suffisance et d'hypocrisie que je me suis demandé (étant donné que Bégaudeau joue son propre rôle) s'il avait énormément de recul pour montrer ainsi sa propre incompétence et inconsistance professionnelle ou s'il en était totalement inconscient. Bref le propos du film n'est pas du tout clair ...
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    111 abonnés 2 275 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2021
    "Entre les murs" ,film français réalisé par Laurent Cantet, sorti en 2008.Adaptation du roman de François Bégaudeau, qui joue le rôle principal du film et co-écrit l'adaptation avec Laurent Cantet et Robin Campillo.
    Un scénario inspiré de l'expérience vécu de l'auteur enseignant au Collège Mozart, un établissement parisien situé en zone d'éducation prioritaire.
    Un quasi documentaire, formidablement interprété par les acteurs, très bien réalisé et formidablement écrit, notamment par le génial Bégaudeau. Une immersion dans une classe de 4e et un collège criant de réalisme. La plupart des acteurs sont amateurs. Louise Grinberg (nièce de Anouck Grinberg) fait ses premiers pas au cinéma dans le film et Rabah Nait Oufella deviendra acteur suite à ce premier film. Une belle expérience pour eux et un beau film pour nous.
    Le film reçoit la Palme d'or à l'unanimité du jury lors du Festival de Cannes 2008. Un film 100% produit en France n’avait pas été primé depuis 1987 avec Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat. Il reçoit de nombreux autres prix.
    En 2018, Brigitte Tijou donnera la parole aux mêmes jeunes dans son documentaire « Les Marches de Belleville »
    Henrico
    Henrico

    133 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 novembre 2021
    La qualité et la crédibilité du film reposent indiscutablement sur le talent des élèves acteurs amateurs qui jouent à la perfection des situations parfois d’une intensité telle qu’on en a le souffle coupé. Cette crédibilité repose moins sur le scénario qui lui est basé sur des ressorts dramatiques ambigus dont certains relèvent par moments de la pure malhonnêteté intellectuelle. Tenter de montrer l’ambivalence quotidienne du comportement des élèves est fort louable. L’exemple consistant à montrer des élèves qui même en trouvant le prof plutôt sympathique, n’hésitent pas à intriguer dans son dos pour pouvoir le mettre en difficulté est tout à fait réaliste. Tout aussi réaliste est l’exemple montrant des élèves qui ne se « piffent » pas en temps normal mais qui n’hésitent pas à se liguer contre le prof selon la conjoncture. Montrer l’ambivalence démagogique des enseignants est aussi louable. L’exemple choisi est d’un réalisme quotidien. Un prof se plaint d’un comportement irrespectueux d’un élève perturbateur de la classe, mais il sera le premier à « tortiller du cul » lorsqu’il s’agira d’appliquer une sanction radicale. En revanche Cantet est totalement irréaliste quand il s’évertue à nous montrer un prof efficace dans son souci d’inculquer à ses élèves le sens de la nuance dans le choix des mots, mais qui ne parvient pas à le faire lorsqu’il s’agit d’expliquer les contextes l'ayant amené à prononcer les mots de « pétasse » et de « limite ». Cette incompétence de la part de ce prof paraît d’autant moins crédible que ce dernier n’essaie même pas de se défendre par la suite. La malhonnêteté du réalisateur est totale lorsqu’il nous laisse entendre de toute façon que l’attitude des « pétasses » aurait été tolérée lors d’un conseil de classe. Le laxisme de l’institution que feint de dénoncer Laurent Cantet n’est qu’une posture de circonstance pour mieux dispenser un message chargé de démagogie libertaire.
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    4 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2021
    Etonnant que ce film ai reçu la Palme d'or.
    Certes, la réalité qu'il donne à voir existe, mais son côté immersion documentaire n'a pas permis que j'accroche au propos.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2021
    La dure réalité des collèges. C’est bien fait, crédible, dérangeant et finalement optimiste. Une réflexion intéressante sur les sanctions.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 décembre 2020
    Nul au possible.
    Bla-bla-bla que du bruit. Ça donne pas envie de vivre dans Paris 19e et encore moins d'y inscrire ses enfants!
    Ça encourage la stigmatisation sans apporter de solution.
    Margaux
    Margaux

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 décembre 2020
    Je ne comprends vraiment pas l’engouement autour de ce « film » si nous pouvons l’appeler comme ça. Nous regardons pendant plus d’une heure et demi des gamins faisant la misère à un professeur qui essaie tant bien que mal de leurs inculquer l’envie d’apprendre, et des élèves non réceptifs à tout cela qui répondent par des insultes et de la violence tant physique que psychologique. Un jeu d’acteur catastrophique, on dirait presque un documentaire sortant tout droit d’NRJ12, nous ne savons pas quel est le message qu’essaie de faire passer le producteur, si ce n’est qu’un ramassis de clichés que nous pouvons retrouver dans d’autres films comme « Fracture » ou « Divines », en faisant passer certains élèves pour des cas sociaux, ranger dans la case des éléments « difficiles ». À qui devons nous nous intéressés dans ce film ? Le professeur qui essaie désespérément d’obtenir l’attention et le respect de la part de ses élèves, ou ces derniers qui communiquent à coups d’insultes et de moqueries ? Je m’attendais vraiment à autre chose vu certaines critiques que j’ai pu lire précédemment concernant ce film. Dommage.
    Viintage_dreams T.
    Viintage_dreams T.

    29 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2020
    Ce film ressemblait plus à un documentaire et je ne comprends comment il a obtenu la palme d'or. C'était long et à vrai dire plein de clichés ou de réalités, je ne sais pas. J'ai réussis à détester le personnage principal, le prof de français plein de maladresses. Je m'attendais à une meilleure morale et pourtant... le film tombe dans la dure réalité, ou dans le cliché je ne sais pas. Ce film remet beaucoup de choses en question dont le système éducatif, l'égalité des chances, la dure réalité des collèges, lycées de banlieues, d'enfants d'immigrés... En réalité, une migraine nous monte à la tête au fur et à mesure que les minutes défilent. Donc je déconseille, d'autres films sur le même sujet sont mieux fait.
    Alexarod
    Alexarod

    238 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 novembre 2020
    J’ai l’impression que ce succès c’est pour se dédouaner des ghettos de banlieues qu’on ignore. Non parce que voir des gosses mal élevés se comporter comme ça en classe, non je ne vois pas l’intérêt… On dit que c’est un documentaire pour faire intelligent, on est dans le réel et tout ça, on balance des grands concepts (démocratie, le pouvoir au peuple donc, sauf qu’eux ils ne peuvent pas voter, bien joué) mais ça reste inintéressant et vide. Rien que dans la bande annonce on voit que c’est un prof qui n’a pas d’autorité sur des gamins qui se fichent de l’instruction, génial non ? On ne veut pas assister à ça dans la réalité mais on adule un film qui nous le montre ? C’est pas un peu hypocrite ça ? Balancer des faits sociaux sans tenter d’apporter des solutions ça ne sert à rien, mais c’est aussi du prosélytisme pour une caste d’amateurs de cinéma qui vont trouver ça intelligent et génial, ah ben tiens, la Palme…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    Un jeu d'acteurs époustouflant! Tant et si bien que j'ai hésité, me demandant s'il s'agissait réellement d'un film et non d'un reportage.
    Luca Brissonnet
    Luca Brissonnet

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 avril 2020
    Entre les murs, prix « France Inter » pour le livre, Palme d'or à Cannes pour le film, un double succès particulièrement inattendu. Une des meilleures adaptation française de livre au cinéma au XXI ème siècle tout simplement. Mais ce film est avant tout une fresque sur l'éducation et sur la jeunesse.

    « Entre les murs » est un long métrage realiste. C'est sûrement son point fort le plus évident. Il montre les choses comme elles sont, sans déformer la réalité. Cette réalité de la banlieue qui fera fureur quelques années plus tard au festival de Cannes avec la remise de deux prix du jury aux films « Polisse » et « Les misérables ». Le film est une adaptation très fidèle du livre, qui a été écrit par un ancien prof de français, François Bégaudeau, acteur dans « Entre les murs ».

    D'ailleurs, ce titre très bien trouvé est parfaitement mis en images par Laurent Cantet, le réalisateur. Le film donne une impression de confinement, la caméra par exemple n'hésite pas à couper le haut des têtes, de sorte que nous voyons rarement un personnage en entier. Dans la salle de classse, par exemple, tous les élèves sont entassés, ce qui accroît l'impression d'enfermement en même temps que les tensions entre les élèves… La cour de récréation est un lieu très fermé, comme une cour de prison, avec du béton et des hauts murs. Laurent Cantet a aussi fait le pari de n'utiliser pratiquement que des plans rapides. On ne trouve pas de long plan-séquences mais des plans courts, nerveux. Par exemple, quand le professeur de Français (M. Marin) parle, la caméra le filme puis le plan est coupé et on voit alors un élève en train de dormir, faire le zouave ou écouter le cours. Bien souvent aussi dans « Entre les Murs », la caméra suit M. Marin dans les couloirs du collège et au croisement, elle délaisse le protagoniste pour se fixer sur un rideau, une fenêtre. La mise en scène est finalement très réaliste. La caméra est notre œil, on croirait être dans ce collège. Cantet transpose le quotidien des professeurs et des élèves d'une manière très sobre, aucune musique n'est présente et une seule petite voix off intervient quand le scénario ne laisse pas d'autres choix.

    « Entre les murs » est une fresque magnifique sur la jeunesse dans toute sa complexité et ses contradictions. Dans cette classe de 3ème2, toutes les « tribus » sont représentées selon les styles, les origines, les personnalités. Le film parle d'un collège difficile, c'est un sujet très interessant et vaste. La jeunesse est énervée, se révolte, exprime sa détresse et son sentiment d'injustice (le sujet est toujours actuel d'ailleurs comme en témoigne la sortie récente en 2019 des « Misérables » de Ladj Ly). Mais pas de caricature ici, les élèves sont représentés avec finesse et dans toute leur complexité. Prenons par exemple Esmeralda, une élève de 302. Elle n'hésite pas à critiquer les Chinois ou encore les gothiques, elle insulte les autres dès qu'on la provoque, se révèle parfois agressive, peu respectueuse, et pourtant on découvre à la fin qu'elle lit « la République » de Platon, livre de philosophie exigeant. On peut ainsi penser que si elle avait grandi dans un environnement plus harmonieux et si plus de personnes l'avaient soutenus, Esmeralda aurait pu avoir des perspectives d'avenir plus réjouissantes. Mais, comme dit le prof de Techno lors d'un moment de colère (filmé avec beaucoup de compréhension) en salle des profs, « qu'ils y restent dans leur quartier pourri ». Esmeralda est représentative des élèves de la classe, et des adolescents en général, en dépit des différentes classes sociales... tous pareils...gentils….et méchants ! Et c'est tout simplement passionnant de suivre leurs évolutions au gré des situations de vie au collège.

    Et que dire des professeurs maintenant ! Eux ne se ressemblent pas tous. Le prof de techno, pète littéralement un cable en début d'année, puis se relache et devient souriant. Il s'est adapté. Le prof d'histoire géo, l'ambitieux, très exigeant avec ces élèves. Et c'est peut être ça le problème de M. Marin. Pas assez d'ambition. Mais le plus dur, c'est de ne jamais pouvoir savoir quelle méthode est la meilleure. Son manque d'exigence est d'ailleurs pointé du doigt. Alors qu'il essaye de défendre Souleymane au conseil de classe, il dit que ce dernier est limité et il ne faut pas trop lui en demander. Les déléguées interprètent ça comme une insulte. La différence de point de vue. C'est aussi ce film. Il expose les choses, les problèmes, et chacun a son point de vue, comme dans un conseil de classe. Et puis les profs tatonnent, font des erreurs mais au final s'impliquent énormément pour leurs élèves (voir le match profs/élèves dans la cour à la fin du film). Eux aussi sont montrés dans toute leur complexité et contradictions d'êtres humains.

    Un film social mené en main de maître par Laurent Cantet.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 avril 2020
    Tout simplement du génie. Tout est parfait particulièrement le scénario qui émeut le spectateur par sa justesse, sa sincérité, son réalisme et sa force.
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