Avis : Creep - Page 6

Ce n'est certainement pas un petit thriller cheap (voire un sketch à ce stade immature) qui me fera craindre le métro de nuit... Le film est mal tourné, mal agencé (le jeu, le maquillage, les figurants), drôle par ses issues prévisibles, mais comme beaucoup de films d'horreurs à vrai dire où les victimes s'échappent sans problème de situations délicates... Mais ce n'est qu'un film on va me répondre, ce n'est qu'un film... Il aurait pu pourtant m'hérisser le poil mieux que personne car les tunnels souterrains m'intriguent de par leur côté « lieu insolite », labyrinthique et sinistre. Il faut dire aussi que si Creep est si raté c'est parce qu'il démarre dès le départ avec un handicap : on est tout de suite dans le cliché de l'obscurité, de la bande-son perçante, des cris aux environs et d'une apparition furtive et macabre (même pas peur !); et la suite du film joue sur la même mélodie : la bande-son peu originale, la suggestion ici peu crédible pour l'angoisse... spoiler: Et quand « la bête » apparaît je me suis dit qu'il fallait mettre le sketch sur off (un pouilleux maigre, ridicule, avec des plaies dans le dos et un visage déformé. Un peu le sosie de Sinok des Goonies...)
.

Creep est un bon film dans son style. Il ne révolutionne pas le genre, c’est vrai, mais il reste crédible et même assez radical à sa façon. C’est un pur moment d’angoisse, de mystère, de tension. J’ai beaucoup aimé et l’actrice joue avec réalisme.

Je suis franchement très surpris de ce film, réalisé par Christopher Smith et sorti en 2004, d'autant plus que je n'avais pas du tout apprécié "Triangle", le seul film que j'avais vu de sa filmographie. Mais nous sommes ici face à un premier long-métrage maitrisé de bout en bout que je trouve donc très bon ! Pourtant, le synopsis ne paye pas de mine, on suit les aventures de Kate qui reste enfermée dans la métro la nuit tombée. Mais évidemment, elle n'est pas seule. On est donc dans du film d'horreur très classique, ou c'est du moins comme tel qu'il est vendu. Et le film commence d'ailleurs de cette manière avec cette scène d'introduction assez clichée avec les types dans les égouts, les cris, les jump scares etc., enfin tous les codes et clichés du film d'horreur lambda réunis qui n'augurent rien de bon. Et puis, c'est lorsque Kate se retrouve enfermée dans le métro et les couloirs de la station que le film devient réellement intéressant. Car, en dehors de Luc Besson et de son "Subway", c'est un décor que rarement utilisé (du moins pour toute la durée d'un film) au cinéma, surtout qu'ici, le film parvient à être réellement angoissant et oppressant dans des décors, certes vides alors qu'on a l'habitude de les voir bondés, mais surtout très lumineux ; les films d'horreur jouant généralement avec la nuit, le noir etc. Nous sommes donc dans un huis clos mais l'autre prouesse du film est de passer par pleins de sous-genres différents, prenant alors bien souvent son spectateur au dépourvu. Si nous sommes effectivement au début dans les couloirs du métro et même dans le métro, on navigue ensuite dans les tunnels reliant les stations entre elles pour ensuite se retrouver dans des sous-sols glauques dans les vingt dernières minutes, se rapprochant cette fois plus d'un torture-porn. spoiler: Vingt dernières minutes dont je ne suis d'ailleurs pas spécialement fan car elles essayent d'expliquer maladroitement l'origine du "monstre" ; ce n'est pas clair et ce n'est pas non plus nécessaire puisque le fait que les origines du "monstre" ne soit pas expliqué aurait été beaucoup plus angoissant.
J'apprécie également beaucoup le côté "moralisateur" qui n'en fait pas des caisses pour autant, avec l'évolution du personnage de Kate et notamment du dernier plan, superbe par ailleurs, qui fait le lien avec les plans dans lesquels elle va chercher de l'argent au distributeur et celui où elle achète un ticket de train à Mandy. "Creep" est donc un très bon film d'horreur, beaucoup trop sous-estimé à mon goût !

Le premier film d'horreur de Christopher smith nous livre un scénario qui manque d'originalité.
La réalisation reste correct.
Creep se laisse regarder mais qui ne restera pas dans les annales.

Parmi ce paysage horrifique où Hollywood règne en maître (mais pas forcément dans les meilleurs conditions, nous gavant de suites, remakes et reboots à outrance), il arrive que d’autres nationalités s’essayent au genre. Et arrivent à faire parler d’eux, malgré la promotion virulente des produits américains. Ici, c’est un Britannique qui, pour son tout premier long-métrage, se lance dans le cinéma d’horreur. Avec, dans le rôle principal, Franka Potente. La comédienne connue pour avoir parcouru des kilomètres en courant (Cours, Lola, cours) et été la petite amie de Jason Bourne / Matt Damon (La Mémoire dans la Peau et La Mort dans la Peau). Ce film arrive-t-il à surpasser les nanars hollywoodiens ?

Sortant tout juste d’une soirée arrosée, Kate (Franka Potente) s’endort sur le quai du métro londonien. À son réveil, celui-ci est désert et fermé au public. Affolée, elle décide d’arpenter chaque station afin de trouver une sortie. Mais quelque chose, tapis dans l’ombre, se met à la traquer. Elle, ainsi que les pauvres SDF et malheureuses personnes qui, comme Kate, se sont assoupis sur le quai. Qui, s’ils n’arrivent pas à fuir cette menace, risquent d’y laisser leur peau.

Le truc avec les films d’horreur, c’est qu’il faut éviter d’attendre quelque chose du scénario. Parce qu’en général, vous risqueriez d’être déçus. En même temps, avec un script travaillé, vous n’auriez pas des personnages aussi stupides qui agissent bizarrement (comme la fameuse fille fuyant un tueur en montant à l’étage de la maison). Ni les péripéties que cela entraîne. Creep n’échappe pas à la règle, nous offrant une bien belle brochette de protagonistes aussi bêtes que leurs pieds (même si les comédiens de ce film font ce qu’ils peuvent pour être crédibles), notamment l’héroïne : alors qu’elle a de quoi mettre fin à ce cauchemar en éliminant la chose qui la pourchasse, elle laisse tomber l’arme et prend plutôt ses jambes à son coup (et cela au moins 3-4 fois dans le film). Alors, si vous regardez un tel divertissement pour ça, passez votre chemin ! Car le plus important dans un véritable film d’horreur, c’est l’ambiance !

Et sur ce point, Creep nous scotche littéralement, et ce dès les premières minutes ! Brillante idée que de prendre un réseau de métro (en fonction ou bien abandonné) comme lieu d’action. En effet, le réalisateur s’amuse à titiller notre adrénaline dans des espaces confinés (souvent de longs couloirs / tunnels) et sombres voire glauques (un peu comme les décors poisseux de la saga Saw). Le tout superbement mise en scène, le cinéaste arrivant à nous effrayer par des plans bien pensés. Et basant l’effroi spécialement sur la suggestion. Et pour cause, aucun meurtre n’est montré (juste les séquelles sur les victimes), nous ne voyons pas le « tueur », les effets sonores sont énormément mis en valeur et sans jamais abuser d’une musique qui aurait gâché l’atmosphère diablement oppressante de ce film… Ce qui aurait permis à Creep d’être l’un des meilleurs divertissements horrifiques de ces dernières années ! S’il s’était contenté de sa première moitié…

Vers le milieu du film, tous les atouts mis en place disparaissent d’un coup, pour laisser place à un long-métrage qui surfe sur les défauts et le classicisme du genre. Et cela, nous le devons à une erreur monumentale du scénario qui fait fit de la suggestion qui faisait pourtant le moteur de Creep : la révélation du « tueur » ! Une sorte de croquemitaine sorti d’on ne sait où et qui manque incroyablement de charisme à ne pas avoir d’histoire. D’accord, même sur ce point, le réalisateur à voulu pousser à fond la suggestion, via certains détails comme une photo ou un décor (s’agit-il d’une expérience qui a mal tourné ? d’un enfant né malformé ? d’un savant fou ?). Mais dans de telles circonstances, on nous impose une créature informe qui tue pour X raison. Pour se nourrir ? C’est ce que l’on pourrait croire jusqu’à la scène de « l’opération ».

D’ailleurs, cette dernière vous fera penser à la saga Saw, tant c’est dégoûtant à souhait. Et si je vous parle de cette séquence en particulier, c’est pour vous montrer à quel point le scénario a changé en cours de route. Alors qu’au début, rien n’était montré, dès l’apparition physique du tueur à l’écran, Creep se transforme en une sorte de survivor gore qui ne peut encore compter que sur quelques prouesses de mises en scène. Et ça plante un talon aiguille dans un œil ! Et ça transperce un vagin à la scie ! Et ça gicle et tout ! Comme si nous avions deux films inégaux en un. Adieu la suggestion et l’angoisse, bonjour le sang et le mauvais goût !

Et c’est à cause de sa seconde partie que Creep perd tout son charme ! Ne faisant plus angoisser comme pour la première moitié. Du coup, nous avons l’impression de n’avoir en face qu’un divertissement horrifique de plus, même si ses atouts techniques lui permettent de se placer bien au-dessus des navets hollywoodiens de ces dernières années. En arrivant même à donner la phobie du métro, c’est pour dire ! Idéal pour une soirée entre potes et pour vous donnez des frissons quelques instants. Mais certainement pas le film d’horreur le plus mémorable.

Pas à éviter absolument, le film se laisse regarder malgré sa non originalité et ses mauvais acteurs. Pas de suspense, pas trop de sursaut de peur, seule la musique est assez angoissante pour nous faire rester jusqu'au bout.

Très moyen ! Déjà Creep part avec un handicap majeur : celui d'un cruel manque de réalisme dans les situations filmées. Christopher Smith signe un produit du genre dénué de grâce, au visuel vomitif - la photographie, à la fois graisseuse et peinturlurée, est d'une laideur à faire pâlir - et au scénario bourré d'incohérences. Franka Potente est à peine crédible dans le rôle de l'héroïne et seul le personnage de Georges attire un peu de sympathie... L'idée d'installer la peur sur une créature invisible n'est pas nouvelle et l'ensemble repose sur des effets de manche déjà vus des dizaines de fois auparavant. Ca ne démarre pourtant pas trop mal, malgré une exposition très vite expédiée et un prologue ridicule : la première demi-heure semble presque maîtrisée, l'impression d'unité parvient à nous convaincre d'une certaine tenue... Puis le film avance vers un salmigondis fantastico-horrifique difficile à apprécier, désagrégeant le plaisir relatif jusqu'alors obtenu. Ajoutons à cela une bande-son très teenage et l'on reçoit un machin pas mal antipathique et surtout très standard. Une déception.

Un hybride entre Mimic et La colline a des yeux... En tous les cas le film est plutôt efficace : il enferme et isole sa victime à maintes reprises, rebondi habilement, rend la menace invisible, utilise bien ses décors afin de faire monter la tension. Puis vient le gore, de plus en plus puissant mais bien dosé, et le méchant de l'histoire, à accrocher au panthéon du genre, aux côté de Leatherface. La réalisation est plus réaliste que léchée et nous permet de flairer l'humidité, la crasse et le sang frais. Pourtant il ne s'agit, hélas, que d'une oeuvre purement formelle, un train fantôme assez glauque, un survival qui n'a que l'originalité d'être urbain mais ronronne un peu dans sa violence volontier gratuite et douloureuse (la scène de torture ne sert strictement à rien même si elle est bien fichue).

Un assez bon film d'horreur, mystérieux et avec une certaine tension. Les lieux de l'action sont très sombres et glauques, les personnages sont pas très malins (mais c'est inhérent au genre). Je trouve la mise en scène plutôt inspirée.

Bien que l'ambiance sombre soit bien mise en place, je suis déçu du résultat final.
Creep reste un film d'horreur assez banal, somme toute.

J'ai beaucoup aimé ! J'ai enfin vu ce fameux "CREEP", et je n'en suis pas du tout déçu. Certes, le scénario n'a aucun intérêt, et on n'a aucune explicitations, mais franchement, on s'en fou! L'angoisse et l'ambiance créées par ce film sont tellement exceptionnelles, qu'on est scotché devant son écran et qu'on a besoin de rien d'autre ! L'angoisse est saisissante du début à la fin! Le "tueur" est tellement réussi ! Cette "chose" est unique en son genre, j'adhère totalement! Les acteurs sont pas parfaits, mais ils restent corrects. Un film qui se veut plus un film d'ambiance, plutôt que gore, le réalisateur "Christopher Smith", sait nous suggérer la peur, en installant un malaise constant tout au long du film, d'où ce climat nauséabond et morbide, ne versant jamais dans la surenchère en matière d'hémoglobine, juste ce qu'il faut en nous dévoilant quelques scènes gores comme il se doit. En ressort un film pour le moins étrange, inquiétant, malsain et très efficace dans sa mise en scène, et un monstre vraiment répugnant qui fait froid dans le dos. J'ai vraiment passé un très bon moment ! Les fans du genre ne seront pas déçus !

Même s'il ne réinvente rien dans son histoire de conte horrifique, la mise en scène et l'intérêt du huis clos dans le métro mérite véritablement le coup d'oeil. Jouant et usant des trucs archi connu de la peur sursaut il instaure un climat d'angoisse supplémentaire malgré ses personnages stéréotypés par l'humanisme qui les traversent.

J'ai trouvé ce film vraiment sans interet. Un scénario a dormir debout, une héroïne blonde aux comportements stupides (exemple: au lieu de tuer le monstre une bonne fois pour toute elle préfère s'enfuir et lui laisser encore une chance de la tuer dans d'horrible souffrance. Vous trouvez ça logique? Moi non.), et du sang a gogo encore et encore. C'est de l'horreur pour de l'horreur. Un début de scénario qui aurait pu donner un film interessant mais je DECONSEILLE!

Le mètro est un endroit original et bien choisi pour cette sèrie B d'horreur britannique dont la vedette est Franka Potente, l'hèroïne du cultissime "Cours, Lola, cours". il est d'ailleurs amusant de voir que son personnage court pas mal dans le mètro londonien à cause du fils bâtard qui ressemble à s'y mèprendre aux crèatures humanoïdes à l'aspect repoussants de "The Descent". Les rôles secondaires sont tout autant dèsabusès et les meurtres qui suivent relèvent du dèjà-vu mais restent efficaces pour le spectateur avide d'hèmoglobine! A voir au beau milieu de la nuit dans un mètro si possible pour une totale immersion avec ce film d'horreur de facture très classique...

Archi classique : un tueur monstrueux pourchasse une jolie demoiselle dans les couloirs du métro et les égouts en trucidant tout ceux qui croisent leurs chemins. Voilà pour le scénario. C'est énergique et fait de manière efficace, mais cela ne plaira qu'aux amateurs de films gores purs et durs.