Avis : Alpha Dog - Page 4

Alpha Dog est une thriller très palpitant et touche réellement le spectateur. Nick Cassavetes prouve encore qu'il est capable de grandes choses (John Q). Il y est agréable de rencontrer un Justin Timberlake qui dans un second rôle seulement semble fait pour le cinéma. Néanmoins, l'interprétation la plus impressionnante reste, pour moi, celle de Ben Foster. Très bon film donc, néanmoins, la raison pour laquelle je ne le note pas 5/5, est que selon moi, on ne peut vraiment comprendre ce film totalement que si on connaît la culture nord-américaine. Vivant moi même en Amérique du Nord, je suis persuadé que si je n'avais pas eu le "recul culturel" j'aurais pu trouver l'histoire un peu exagérée (bien qu'elle soit tirée de faits réels). Néanmoins, c'est un film très agréable à regarder. Ps: Regardez le en VO!!

Nick Cassavetes nous propose içi un film.. Moyen... Les acteurs sont bons mais le scénario n'est pas vraiment crédible, les situations et les rebondissements sont tirés par les cheveux, bref si on ne s'ennuie pas c'est le genre de film que l'on oublie tout de même très très vite.

Une histoire vraie
Si les noms, dates et lieux ont été modifiés, l'action d'Alpha Dog, qui se déroule en 1998 en Californie, est inspirée d'évènements ayant réellement eu lieu. Le vrai Johnny Truelove a disparu de la circulation en 1999. On l'a retrouvé et arrêté au Paraguay en 2005.
Mise en scène efficace, Nisk Cassavetes, Bande son de choc, Casting haut de gamme.

Cela fait réflechir....
A voir!

Les acteurs joue assez bien, l'histoire et assez bonne, un film a voir tranquille.

"Alpha Dog" est un film réalisé par Nick Cassavetes qui s'est ici inspiré d'un fait divers s'étant produit aux Etats Unis en 1999. Ce film tout d'abord le retour de Nick Cassavetes mais aussi la vraie découverte du talent de Justin Timberlake.
Le sujet était plutôt énormément traité au cinéma avant avec notamment "Bully" de Larry Clarke. Cependant, le réalisateur s'en sort bien en parlant de la descente aux enfers des jeunes, avec l'alcool, la drogue, le sexe,... Il s'inspire donc d'un fait divers assez troublant.
La réalisation est très sobre et donc Nick Cassavates n'en fait pas trop. On a l'impression parfois d'être dans un clip musical mais cet effet s'estompe rapidement pour laisser place à un certain talent en ce qui concerne sa mise en scène. On apprécie ainsi les explications (les noms des témoins, des suspects) montrant ainsi vraiment qu'on se trouve dans une enquête policière. On peut en revanche regretter le fait qu'il y ait quelques longueurs au milieu du film et aussi la fin quelque peu rapide. On aurait apprécié plus de détails, plus d'explications.
En ce qui concerne l'interprétation, on peut surtout être étonné par la prestation de Justin Timberlake. Il avait raté sa première incursion à l'écran avec "Edison" mais il se reprend complètement. Il est certain qu'on va bientôt le retrouver dans le paysage cinématographique. En revanche, Ben Foster en fait beaucoup trop comme d'habitude, ce qui dessert son rôle. Bruce Willis est lui vraiment excellent. On regrette qu'il ne soit pas plus à l'écran.
Ainsi, avec "Alpha Dog", Nick Cassavetes signe un film intéressant depeignant une jeunesse en perdition, avec un Justin Timberlake étonnant!

Nick Cassavetes a hérité de son père le goût des histoires sulfureuses ancrées de réalisme. « Alpha dog » ne fait pas défaut. Il s’attache ici à la jeunesse des banlieues riches de Los Angeles à travers un fait divers qui défraie encore la chronique aux states.
Sans retenue, il nous montre ces grands gosses oisifs qui jouent les durs et trafiquent pas mal oscillant entre fantasmes et futilité, et quand le drame arrive, c’est la débâcle !
Le plan scénaristique se veut descriptif, à l’image d’un docu. L’action est ponctuée par un compte à rebours, une présentation des témoins successifs, ce qui vient un peu plomber l’ensemble. La réalisation fait appel à de nombreux artifices (split screen en autre) mais ne décolle pourtant jamais réellement. A l’image de ses héros, Cassavetes préfère aux effets clipesques les plans léchés des grandes séries télés, c’est son gros défaut. On pourrait dans ce sens lui opposer le film « Brick » sorti l’année dernière, assez proche sur le fond et nettement plus percutant et original.
Mais heureusement le film est habité. Par ses dialogues crus et véridiques, la superficialité infantile de ces jeunes gens, la bande originale et surtout l’interprétation parfaite (Timberlake et Anton Yelchin en tête), on y croit et on se laisse embarquer.
Si « Alpha dog » n’est pas le film attendu, il n’en reste pas moins une œuvre attachante.

Nick Cassavetes pose les pièces une par une de sa tragédie d'une façon remarquable, et complètement effrayante. C'est une sorte de crescendo maîtrisé qui n'en finit pas, appuyé par une mise en scène efficace.
Les acteurs, aussi bien les jeunes que les moins jeunes, sont
convaincants.

Dans Alpha Dog, le réalisateur livre également une fresque sur des jeunes complètement paumés, et qui ne parviennent plus à se sortir d'un cercle vicieux. Alpha Dog se révèle être un thriller maitrisé et effrayant.

Malgré le fait que ce film est l'un des films les plus vulgaires existants, on est tout de même vite embarqué dans l'histoire car le rythme est rapide et le casting excellent. Sachant que c'est tiré d'une histoire vraie, on est d'autant plus attentif. La scène du meurtre est poignante. Un film à voir à l'occasion.

Film a l'effet coup de poignard sur la violence et les rêves d'une jeunesse américaine à l'abandon.
Servit par des acteurs à 200 à l'heure et sur un rythme asse zpoussé.
Le pire c'est que cela est extrait d'une hiostoire vraie.

Tenté de voir ce film à la lecture du pitch et au vu de l'affiche, je me suis posé la question après 10 minutes de grossiéretés américaintes traduites en français, mais ma patience a largement été récompensé au vu de la montée en puissance du film et à la justesse du rendu de ce tragique faits divers. Les acteurs sont très bons des glorieux Willis et Stone au surprenant Justin Timberlake. Alpha Dog est dur mais nécessaire.

Décevant...
Cassavetes ne sait pas trop sur quel pied danser, parfois il se prend pour Larry Clark à la limite du documentaire sur la jeunesse américaine et parfois stylise un max (split-screen lourds et inutiles, musique a fond...) ce qui déstabilise complètement le récit. Malgré ça les personnages sont bien décrits, ils évoluent petit à petit, et la performance des acteurs est à saluer (Timberlake notament). Mais souvent le film ne tient pas la route à cause surement de Cassavetes qui cherche trop à faire un montage chiadé avec fausses interviews à l'appui que je trouve personnelement mal venues et déplacées dans un film tiré de faits réels. Surtout qu'on ne sait pas s'il colle au plus près du fait divers de 2000 ou s'en détache car si il inscrit son récit à l'époque des faits il y a pas mal d'anachronismes (écran plats, consoles high-tech...).
Cela reflète globalement le film...incohérent et on sent qu'il ne maitrise pas a fond son film.

Une connerie sans nom portée par des boutonneux pitoyables (mention spéciale à Emil Hirsch, Anton Yelchin et Shawn Hatosy) se contentant d'avoir l'air méchant et récitant des dialogues se limitant à « fils de pute » et « suce-moi » pour avoir l'air crédible.
Mais à force de trop en supposer sans ne jamais rien montrer, Alpha Dog du pathétique Nick Cassavetes s'engouffre dans un ridicule total (pas mal le maquillage de Sharon Stone... sauf pour les dents nickels explosant toute crédibilité) et survole méchament les thèmes qui auraient été bons de développer davantage (notamment le face à face entre Ben Foster et Emile Hirsch omniprésent au début et inexistant à la fin ou encore les relations parents/enfants).
La seule chose à sauver reste les prestations de Bruce Willis dans le rôle d'un mauvais père et du cultissime Harry Dean Stanton en pépé pervers mais touchant ainsi qu'une séquence d'exécution émotionnellement intense (du moins au début car dès que les coups de feu partent, tout retombe à l'eau).
En somme, Nick Cassavetes cherche à imiter le grand Larry Clarke sans lui arriver au petit orteil car au final Alpha Dog, à force d'être cru dans les dialogues et soft dans les images (mis à part quelques nichons et quelques joints qui ont du foudroyer la censure américaine), fait l'effet d'un pétard mouillé.
Pathétique !!!

un casting de pointures (Emile Hirsh, Bruce Willis, Sharon Stone, Lukas Haas) pour un film à la construction original qui se révèle de très bonne facture.

Dérangeant et cruel, "Alpha Dog" relate un fait divers particulièrement sordide. L'issue du récit est évidente dès le départ de par les indications qui apparaissent régulièrement à l’écran (date, heure, lieux, témoins...) et les quelques séquences pseudo documentaires disséminées çà et là où l'on voit les proches des personnes impliquées dans l'affaire s'exprimer. Pourtant comme Zack on est mis en confiance, on devient complice avec ses ravisseurs qui l'emmènent faire la fête, se défoncer et découvrir les plaisirs de la chair. On se laisse entraîner par le rythme du hip-hop, la beauté des filles, les vapeurs d'alcool et de cannabis et au fur et à mesure, comme la plupart des personnages, on en oublie que Zack a été kidnappé pour une dette dérisoire et que cet acte n'est pas anodin. Cassavetes parvient à nous rendre insouciants tout au long du film pour mieux nous ramener à la réalité avec une conclusion brutale et d'autant plus bouleversante qu'elle est totalement insensée et incompréhensible. Un thriller efficace et poignant, malgré quelques maladresses formelles, porté par de jeunes acteurs frais et talentueux et qui pose un œil cynique sur une certaine jeunesse dorée, élevée dans le confort le plus total et qui pourtant rêve d'une vie de gangster.

Avant tout porté par un casting de haut-vol - Timberlake, Hirsch, Foster, Yelchin, Wilde, Willis, Seyfried et j'en passe...- "Alpha Dog" dispose d'un scénario solide qui revêt sous ses airs de film pour adolescents en quête de rébellion, une psychologie profonde et difficile - de plus qu'il est inspiré de faits réels. Cinq ans après avoir écrit "Blow", Nick Cassavetes reste donc dans le milieu des stupéfiants en écrivant "Alpha Dog", et le moins que l'on puisse dire, c'est que le petit frère porte pleinement l'empreinte de son ainé. En Californie, Johnny Truelove est un jeune trafiquant de drogue de 19 ans plutôt connu et respecté qui mène à la baguette sa bande de potes, lors d'une fête chez lui, il connait un différent avec un de ses dealer nommé Jake Mazursky qui lui doit plusieurs milliers de dollars, la bagarre éclate rapidement entre les deux hommes. Peu après, Jake débarque chez Johnny accompagné et saccage sa baraque, sous les yeux de Johnny qui reste caché avec son arme à la main. En guise de représailles, Johnny envoi ses deux potes, Frankie et Tiko chez Jake afin de le faire tabasser, mais celui-ci n'est pas chez lui, en repartant ils croisent Zach, le petit frère de Jake, et décident de le kidnapper. Contre toute attente, Zach apprécie plutôt le cadre proposé par ses ravisseurs - soirées bien arrosées, marijuana à foison, baraques de riches - qui le change de la super protection dont fait preuve sa mère envers lui à longueur de temps, il devient même "ami" avec Frankie. Cependant, les parents de Zach préviennent vite la police de la disparition de leur fils, Johnny s'inquiète quant aux sévères retombées judiciaires que l'affaire pourrait avoir pour lui, il passe donc un coup de fil à son avocat qui va définitivement changer la tournure des choses. Remarquablement mis en scène, "Alpha Dog" met l'accent sur une jeunesse aisée relativement inconsciente et violente, livrée à elle-même - les parents ne sont notamment jamais à la maison - sans repère et sans limite. Si son côté un peu trop "Hollywoodien" peut parfois agacer, le film se regarde néanmoins avec grande facilité - l'immersion est vraiment pleine grâce à la qualité de jeu proposée par les acteurs, tous remarquables - et dirige lentement le spectateur vers un dénouement aussi tragique qu'inéluctable. Très bon film.