Avis sur Lagardère

Ah ça ! Pour être classique, c'est classique. Mais rien n'y fait : J'A-DO-RE le roman de Paul Féval et chaque nouvelle adaptation découverte est pour moi un très grand plaisir. Ce n'est pas forcément la mieux réalisée, mais ce « Lagardère » a un tel rythme, un tel panache, une telle fougue qu'il est difficile de résister devant les aventures de notre héros, interprété par le charismatique Bruno Wolkowitch. Après, il ne faut pas en attendre non plus monts et merveilles, reste que fort d'un budget aisé, d'un scénario de qualité, d'une durée supérieure à trois heures idéal pour le développement et de personnages haut en couleurs joués avec conviction (Yvon Back, Christian Hecq, Frédéric van den Driessche, Ticky Holgado, Jacques Frantz, Julien Guiomar !), il est difficile de bouder son plaisir devant ce spectacle très plaisant et bien mené : pas de doute, ici c'est nous qui irons à Lagardère.

Bon téléfilm. C'est assez long mais on ne s'ennuie pas une seconde. Les batailles sont réalistes, ainsi que les décors et les acteurs sont bons.

Bon, je mets un et demi parce que, si on ne pense pas à l'histoire originelle, c'est un très bon téléfilm : captivant, divertissant, bien mené, avec un bon rythme et une histoire prenante et bien filmée. De plus, Bruno Wolkowitch et Frédéric Van Den Driesche sont très bons.

Mais hélas, où est passé un des fils rouges de l'histoire du "Bossu" : la passion entre Lagardère et Aurore de Nevers ? Pourquoi, mais pourquoi Lagardère finit-il avec Inès de Nevers, la mère d'Aurore ? Qu'est-ce qui a bien pu motiver ce choix ridicule de la part des scénaristes ? L'histoire, privée de l'un de ses souffles romanesques, devient plate et convenue. Encore heureux qu'ils aient gardé l'histoire de la vengeance, parce qu'à ce rythme ils auraient pu tout modifier !
Lagardère sans Aurore, c'est comme Robin sans Marianne ou Tarzan sans Jane : immotivé et incompréhensible. La légende s'effondre et le rêve est piétiné. Quel dommage !

Une de plus, serait-on tenté de dire. C'est en effet le premier réflexe devant cette version téléfilm, alors que l'adaptation par Philippe De Broca est encore toute récente, et que Jean Marais traîne encore dans nos mémoires. Néanmoins, le pari est réussi: donner un coup de neuf à l'histoire du Bossu, certes en ripolinant certains détails et en ré-articulant l'histoire, mais cela ne se fait pas au détriment de la qualité. Si la réalisation est des plus classiques, le jeu des acteurs est impeccable, et l'on ne s'ennuie nullement, l'atmosphère du téléfilm baignant dans la vengeance et les intrigues de cour d'un bout à l'autre. Mention spéciale à Bruno Wolkowitch et Yvon Back dont l'antagonisme est merveilleusement géré. Certes quelques temps faibles existent, et la toute fin laisse un peu songeur, mais ça n'empêche pas cette adaptation d'être à la hauteur.

Bruno est extraordinaire en lagardère et surtout quand il est en bossu! Yvon Back est très drôle en prince de Gonzague, et son accolite Peyrolles aussi. Quand à la jeune Clio Baran ( Aurore) elle à un énorme talent. Et bien sur Florence Pernel, Jacques Frantz et le regretté Ticky Holgado sont formiable ! Bravo pour la réalisation de Henri Helman. La fin n'est pas la même, il tombe amoureux de la mère d'Aurore, mais je trouve que c'est mieux !

Superbe. Wolkowitch prend les rennes de ce film cape et d'épée avec brio. On ne le voit pas assez cet acteur. En tout cas ici il est génial. Quand on aime ce cinéma et même si l'on est nostalgique des années 60 où en France ce genre était à la mode, on voit avec plaisir l'action se dérouler et la vengeance en marche

La qualité de ce téléfilm ne peut se discuter, il est superbe par sa mise en scène originale, brillante et personnelle de Helman qui devrait être beaucoup mieux connu du public français. Question duels à l'épée, il les filme comme on les aime, c'est même à se demander comment les acteurs ne se blessent pas. L'interprétation est également sans fautes avec des comédiens bien choisis et des comédiennes séduisantes et bien à leurs places. La première partie mérite cinq étoiles, elle reflète parfaitement l'esprit de notre plus grand roman d'aventures du genre (les'' j'y suis'', la botte de Nevers et ''si tu ne viens pas à Lagardère…'' ne sont pas dans la bouche de d'Artagnan ou du capitaine Fracasse) La deuxième, hélas, est complètement ratée question scénario. Quelle prétention de vouloir à ce point toucher au récit de Paul Feval ? La liberté d'adapter a des limites, ici elles sont plus que dépassées pour friser l'indécence et même le ridicule (sauf le baiser final). Chaque passionné du roman appréciera. La comparaison avec le film de André Hunebelle s'impose aussi d'autant que dans ce dernier, c'est la première partie la moins bonne…Personne ne pouvant faire mieux que Jean Marais en ''Bossu'' dans le seconde partie. Il n'existe donc pas un film sur Lagardère parfait comme sont ''les trois mousquetaires'' et ''Scaramouche'' de Sidney ou le ''Robin des bois'' de Curtiz… Tant mieux, il reste à faire mais celui ci en gardant l’esprit de son début l’aurait été.

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Il est rare de pouvoir visionner de nos jours une œuvre télévisuelle d'une telle qualité aussi bien montée, aussi captivante, autant épique. Elle fait partie des meilleures réalisations créées pour le petit écran et se montre digne et même supérieure au célèbre film d'André Hunebelle (Le Bossu) avec Jean Marais. Les duels sont particulièrement réussis. Henri Helman, s'il n'évite pas les scènes de tendresse et d'émotion (il en faut), ne sombre jamais dans la mièvrerie. La perfidie de Philippe de Gonzague démontre combien les puissants, quelle que soit leur époque, savent ourdir un complot pour parvenir à leur fin, quels que soient les moyens. D'ailleurs, n'en est-il pas de même aujourd'hui … En deux parties, ce téléfilm permet de passer une bonne soirée avec des acteurs talentueux, en tête, Bruno Wolkowitch (Lagardère) et Yvon Back (de Gonzague). Tiré du roman de Paul Féval, le scénario alterne avec brio scènes d'émotion, duels et rebondissements. Un super téléfilm de cape et d'épée qui ne laisse pas indifférent. Seul point noir, Clio Baran (Aurore) manie l'épée comme une poêle à frire.

Lagardere est une excellente adaptation de la célèbre légende de Lagardere. Une excellente mise en scène d’Henri Helman, une magnifique distribution avec des acteurs très convaincants comme Bruno Wolkowitch, Frederic Van Den Driessche ou encore Clio Baran. Un excellent scénario, de belles scènes de combats à l’escrime… Bref c’est un excellent téléfilm, 14 / 20.

Ce film qui est en réalité un téléfilm, ne signifie pas qu'il est de mauvaise qualité, bien au contraire il est plutôt bon. Les scènes de duels sont toutes très bonnes, l'intrigue est excellente et le casting comporte de très bons acteurs. Les décors et les costumes sont réellement plaisants pour un téléfilm de ce type, un véritable travail a été effectué. Après certaines scènes sont trop prévisibles, et d'autre vire au comique alors qu'elles ne le devraient pas. Il n'empêche que "Lagardère" est un bon film d'aventure.

Film vraiment sympathique à voir, le mérite revient à Bruno, l'acteur, époustouflant dans son rôle! Mais ça reste sympathique, j'aurais attendue plus.

Heeeeee c'est pas du cinéma c'est un télé-film... Suivant !

Comédie tres sympathique et tres bien interprete.

Excellent renouveau du film de cape et d'épée avec Bruno Wolkovitch super dans le rôle-titre !
De somptueux paysages et de beaux combats !

Quand on a lu le roman de Paul Féval, "Le Bossu", on ne peut qu'être déçu, jusqu'à la consternation, par les adaptations cinématographiques successives de l'ouvrage, sauf par la première, celle de Jean Dalannoy, en 1944, avec Pierre Blanchar dans le rôle de Lagardère. Déjà, le film de Hunebelle, "Le Bossu", de 1960, avec Jean Marais, était dérisoire par rapport au précédent, tout comme celui de Philippe de Broca, avec Daniel Auteuil, en 1997, en dépit de personnages vraisemblables, comme Gonzague, Peyrolles et le Régent. Tout le reste était ridicule et invraisemblable. Ni Jean Marais, ni Daniel Auteuil n'incarnaient le chevalier de Lagardère.

Quant au film le plus récent, de Henri Helman, il est d'une vulgarité exemplaire. Tout le contexte historique, la banqueroute de la première banque royale, créée par John Law, sous le régent, les décors inexistants, les costumes ridicules, les perruques faites de la bourre de fox terrier à poil dur, Aurore de Nevers transformée en traînée, maniant l'épée, comme la fille de d'Artagnan — ridicule —, le chevalier jouant les Bruce Lee, cette transposition de l'aristocratie de Versailles dans les bouges de Belleville est simplement dérisoire. Paul Féval doit se retourner dans sa tombe.

Bref, tout cela est pire encore que les grotesques adaptations des romans historiques de Hugo et Dumas — "Les Misérables", "Le Comte de Monte-Cristo" — par José Dayan. Il est vrai que personne n'a été à la hauteur de Harry Baur, dans le rôle de Jean Valjean, ni Gabin, ni Belmondo, ni Lino Ventura et personne n'a fait mieux que Pierre Richard Wilm dans Monte-Cristo — et surtout pas Depardieu, archétype de la trahison du personnage.

Le seul mérite du film de Helman, c'est le mouvement, au moins au départ, mais il y avait du mouvement dans le film de Delannoy. Quant à la reconstitution historique, il n'y en a aucune. Pourquoi, diable, tirer un scénario d'un roman historique pour le dénaturer, avec une absence totale d'atmosphère ? Nul ! Archin