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Un visiteur
2,5
Publiée le 1 novembre 2007
Ce film n'est pas mauvais mais a beaucoup de défaut, déjà la mise en scène, c'est long et ennuyant, "l'histoire" avance très, trop lentement, et il y a des scènes qui frolent le ridicule ou l'inutile. Le bon côté, c'est qu'il y a des acteurs de choix: Walken, Fishburne, Caruso ... les fusillades sont bien filmé et il y a un côté humain chez les gangsters qui rappellent que ce ne sont pas que des voyous. L'erreur est peut être à chercher du côté du réalisateur et du scénario qui aurait pu faire de ce film, un bon film. Ne surtout pas regarder la publicité mensongère sur la jaquette: "Dans la lignée du parrain et de Scarface" ce film est loin derrière ces derniers.
Film ancré dans la fin des années ’80, par sa musique et ses costumes, The King of New-York est aussi un film intemporel questionnant le bien, le mal et, surtout, la gigantesque palette de nuances qui baignent le fossé entre les deux rives, jusqu’à les submerger. Là où la plupart des films du genre prennent le parti de l’un ou l’autre, parfois jusqu’au binarisme fascisant, Abel Ferrara nous pose son histoire de façon hyperréaliste, sans jugement aucun, sans même esthétiser la violence qu’il filme pourtant sans concession. Il y a quelque chose de melvilien, de scorsesien dans sa façon de capter les moments d’humanité dans les débauches de coups de feu et les insultes, ce quelque chose qui préfigure Tarantino. Il y a aussi du Nietsche dans le nihilisme de façade proposé par le scénario.
Ainsi, l’enfant du Bronx raconte son quartier, sa ville et ses anti-héros du quotidien, des bas-fonds au Plaza, des petites frappes hantant les couloirs du métro au parrain du trafic de drogue en passant par les policiers qui, pour certains, sont prêts à tout pour coffrer ce dernier et ses sicaires.
Au-delà du bien et du mal, ce film puissant et magistralement réalisé, interprété à la perfection, notamment par Christopher Walken, a mérité son statut de film culte.
Une envoûtante partie déchecs sur fond de rap !! Sur un film de genre à la trame plutôt mince, Ferrara réalise une fois de plus un film TOTALEMENT CAPTIVANT. Avec toute l'esthétique du film Noir, la métaphore du jeu déchecs donne à la trame un relief particulier et au film une rare intensité dramatique. Christopher Walken, dandy fascinant, troublant, irrésistible, est un Roi Noir inoubliable (ironiquement, son nom est Franck White juste pour nous rappeler que les choses ne sont pas aussi manichéennes quil y paraît). Il serait trop long de détailler toutes les finesses que le film doit à la rare épaisseur donnée à chacun des personnages, même les plus secondaires, portés par un parfait casting Une armée de Fous et de Cavaliers (cf les personnages nommés Bishop et Jump) forment une suite royale de voyous classieux aux poses de rappeurs, avec en puissante Reine noire, une élégante avocate prompte à remettre les pions dans le jeu quand les flics White Trash tentent de les évincer. De même, la banale scène dotage dans le métro prend une autre profondeur une fois lue comme un mouvement déchec. Si le film éblouit et nous ravit, cest par sa subtilité et son jeu permanent avec les scènes de genre dont Ferrara prend habilement le contre-pied, réussissant à nous donner des scènes danthologie. La dernière séquence, dune lenteur fascinante (et qui nous rappelle la fin solitaire et anonyme du Bad Lieutenant), est absolument magnifique Une montée de caméra nous offre une vue plongeante sur les cases déchiquier que forment dinnombrables voitures à larrêt. Parmi elles, un Roi seul et vulnérable attend, larme au poing, anticipant une fin inéluctable. Resté maître de la partie, un roi exsangue sincline. Vive le Roi !
Bon je l'ai enfin visionné...Pour ma part, je dirai que le scénario est beaucoup trop prévisible dès que Frank White alias Chritospher Walken sort de prison et retrouve sa petite famille et qu'il reprend le boulot et règle ses comptes. J'ai bien aimé le côté rédemption d'un ex-taulard qui voulait se donner une chance mais malheureusement jouer le juge impartial avec les autres et ne rien respecter soi-même peut-être fatal. Très déçu de la fin ça m'a fait penser drôlement à l'impasse avec Al Pacino qui se fait descendre à la fin du film même si c'est vrai qu'ici c'est un flic et que dans l'impasse c'est un gangster qui met la touche finale au film. Pourquoi ne s'en sorte t-il jamais ? Peut-être parce qu'il ne le mérite pas au fonds ? ou plutôt parce que leur destin les a rejoint ? ou parce qu'ils récoltent ce qu'ils ont semé ?
Synopsis Allo : «L'histoire d'un gangster au grand coeur... ». Belle connerie. Notre Frank White (…) sort de prison et ambitionne, avec l'argent de la drogue, de rénover le vieil hôpital du Bronx dont les autorités de la ville ont annoncé la fermeture. Il fait le grand ménage et bute tous les voyous qui ont selon lui un business sale. Ici un Ferrara relativement light, essentiellement un film d'action, qui fait dans le grand public et laisse de côté son art de portraitiste. Décevant.
Le personnage interprété par Christopher Walken sort tout juste de prison. New-York, c’est (ou plutôt c’était) son territoire à lui. Lui seul en était le gérant et assurait la tranquillité au sein de la maffia de la ville. Mais c’est que depuis son emprisonnement, la donne a changé : des tas de petits groupes de trafiquants de toutes sortes se sont arrachés comme des vautours les morceaux de la ville et se livrent des guerres constantes les uns contre les autres. Christopher Walken est bien décidé à redevenir le seul et unique « King Of New-York ». Commence alors une purge et petit à petit, mais de manière pour le moins sanglante, Walken réorganise la pègre de la ville. Mais – aussi insensible soit-il à exécuter des gangs rivaux – il décide aussi de construire un hôpital qui soignerait les pauvres du quartier. Le personnage joué par Walken (visage émacié, teint blême, tout impose le respect chez cet acteur) est un visionnaire. Mais ne serait-ce pas là une occasion pour lui aussi (on rejoint le thème de « Bad Lieutenant ») de se racheter de tous ses crimes et péchés ? Abel Ferrara, qui signe ici un autre chef-d’œuvre, met en scène à nouveau le chaos, celui d’une ville – New-York – et celui d’un personnage. Christopher Walken est impressionnant dans son rôle de « justicier » qui veut laver la ville à sa manière des pourritures qui l’empoisonne. Mais où se situe-t-il lui-même entre le bien et le mal ? De plus, le rachat de ses fautes, certes, mais comment ? Ces questions hantent le réalisateur qui dans ces deux bijoux associe le destin d’un personnage à celui d’une ville.
Film CUlte!!Avec des acteurs incroyables ( Caruso,Snipes...)mais c'est surtout Walken qui interprète parfaitement FRank White, gangster idéaliste qui tue des gens sans scrupules et qui reve de construire un hopital dans son quartier!Fishburne particulièrement convaincant dans le role de Jimmy jump personnage complétement déjanté!ferrara nous livre un film trés sombre et violent.a voir absolument
vu ce jour, réel bohneur d'un VRAI film d'action comme on en voit peu. Pas de super héro, que des hommes ordinaires, pas d'effets spéciaux à tout va mais on se laisse prendre au jeu du début à la fin et l'on a du mal a se mettre dans l'un des deux camps
A l'image du rêve cousu par le fil de l'ambition, un Homme se meure à la recherche d'un idéal pour se racheté du morceau délabré de sa perdition. Ce film est d'une beauté incroyable, la lumiére et la mise en scéne sont plus qu'exemplaire. L'interprétation est énorme; tout en retenue, Walken distille avec une subtilité qui n'appartient qu'au plus grand une réelle dimension tragédienne, partagé entre l'honneur et la rédemption. Tout dans ce film reléve d'une réelle maitrise autant au niveau du propos que de la technique (Les plans de New York sont absolument sublime...). Ferrara encore une fois frappe fort là ou ca fait mal vis a vis de la société amériquaine en général; plus qu'un film, les images dessinent le contour d'un crépuscule autant qu'elles tissent une réalité collective...
J'ai mollement réussi à accrocher à ce film. IL y a des séquences intéressantes. Mais d'un autre côté il y tellement de passages lents et inutiles (voire certains mal fichus ou peu crédible - exemple la pseudo arrestation de Franck qui est guignolesque) que l'unique intérêt apporté par le jeu des principaux acteurs s'étiole au fur à mesure. Je pense que la seule réelle qualité de la mise en scène est de nous voir, de nous faire entendre, de nous faire ressentir la palpitation du coeur new-yorkais.
Mauvais, très mauvais. L’histoire aurai pu être génialissime, mais il y a un manque total de maitrise de la part du réalisateur. C’est mal filmé, mal tourné, des scènes absolument impossibles etc. A éviter à tout prix.
Le film n'est guère originale. L'histoire d'un gangster sortant de prison reprend du service dans la violence, des policier enquètes sur les agissement de ce gagngster. Cela rappelle les film des années 30 et 40 quand la grand mode étaient les film de gagnster. Bien sur le film finira par la chute de notre anti-héro. La réalisation est bien avec une athmosphère particulier. La photo également ou beaucoup de scène ont été filmer de nuit. Bon christopher Walken. Bon film, un des meilleurs de son auteur.