Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Thierry C.
23 abonnés
286 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 2 juillet 2017
Une bonne surprise pour ce film un peu méconnu avec un bon Benoît Magimel dans ce thriller qui montre un petit avocat qui peut a peut est attiré par l'argent
Un film sur le businesse des ordures de la mafia Napolitaine mais sans les Napolitains, et en France avec des Français. Du coup c'est moins crédible mais le film est bon. Le rôle convient bien à Benoit Magimel, qui s'en sort mieux que le reste dans ce film tout de même un peu brouillon. A revoir. ----Novembre 2019----
Si le début rappelle agréablement "La Firme" de Sydney Pollack, "L'avocat" s'enfonce rapidement dans une histoire peu, qui manque d'envergure et d'intensité. Pour un tel polar mettant en scène des gangsters, on s'attend à ressentir un peu de tension entre l'avocat renégat évoluant dans le monde dangereux du crime mais rien. C'est plat de chez plat. "L'avocat" s'en tient au minimum syndical que cela soit du côté des acteurs, fades et peu investis, de la réalisation académique ou du scénario linéaire et facile. On dirait un téléfilm et ce n'est pas un compliment.
Contrairement à beaucoup, moi j'ai vraiment apprécié ce thriller basé sur l'histoire d'un avocat qui descends aux enfers par ambition, et n'arrive plus à s'en sortir. Les acteurs sont très bons, et on suit avec lui cette inexorable descente, et les problèmes qui vont avec. Un bon film.
Même si le thème et l'histoire ont des allures de déjà-vu, ce film reste néanmoins plaisant. Jeune avocat, Léo Demarsan va vite devenir célèbre en défendant Paul Vanoni, le directeur d'une entreprise de gestion des déchets. Alors que les victoires au tribunal s'enchaînent et que l'argent coule à flot, Léo se rend compte que ses clients ne sont pas ce qu'ils prétendent être... La réalisation est certes un peu trop scolaire; les prises de vue sont simples, le cadrage assez faible et la mise en scène pas géniale. Mais le tout marche assez bien. Le scénario est bien écrit, l'intrigue est habilement ficelée, pas de longueurs et des scènes plutôt mémorables. Les acteurs sont pour la plupart bons, très bon pour Magimel mais Gilbert Melki, lui, surjoue un peu. Les personnages sont attachants et les dialogues bien écrits. La photographie n'est pas le vrai point fort du film: bien que l'utilisation de la lumière soit ingénieuse et les couleurs plutôt jolies, l'image est en permanence trop sombre, trop terne ce qui n'est pas vraiment agréable. Le montage n'est pas vraiment raté mais aurait pu être beaucoup plus intelligent. Les décors ne sont pas mauvais, les costumes assez réussis mais la musique composée par Grégoire Hetzel n'est pas assez présente. L'Avocat est un bon film à voir au moins une fois.
Second long-métrage pour Cédric Anger qui réalise ici un polar dénué d'originalité mais suffisamment divertissant pour ne pas trouver le temps long. Le scénario, bien qu'il ait été déjà maintes fois vus et revus, ne nous empêche pas d'être retenu en haleine, en grande partie grâce à son casting où Benoît Magimel, Gilbert Melki & Samir Guesmi forment un formidable trio aux côtés de seconds rôles plus discrets comme Eric Caravaca & Aïssa Maïga. Si la mise en scène nous offre un polar réaliste, il n'empêche pas les successions (aberrantes) de clichés qui n'auraient jamais du voir le jour dans un polar de cet acabit. Prévisible à cause de ses personnages trop caricaturés, si on ne cherche pas l'excellence mais plutôt le téléfilm de base, on peut compter sur L'Avocat (2011).
Encore un thriller français convenu,sans personnalité,et qui ne peut s'affranchir des pesantes influençes américaines."L'Avocat" ne provoque ni sympathie,ni indulgence,tellement il semble sûr de son fait,et tellement il se trompe.Un jeune avocat ambitieux se compromet en devenant un rouage d'un gangster local qui le manipule,l'intimide et lui fait peur.Quel ennui!A cause du long flash-back initial qui raconte la fin,on sait déjà où va nous emmener cette histoire mille fois vue.Benoît Magimel fait ce qu'il peut,mais il manque à la fois de prestance et de crédibilité dans son rôle d'homme de loi vacillant.Gilbert Melki fait sa composition habituelle,certes toujours réussi de ponte râpeux.La réalisation très télévisuelle de Cédric Anger n'aide pas à ressentir la mence ou l'urgence de la situation.Tous les poncifs y passent,comme les soupçons du parrain,la couverture de l'un,la protection de l'autre,pour finir par dire qu'il ne faut pas fricoter avec les hors la loi.Ah bon?Quelle découverte!Non,vraiment,on se moque du monde.
Bien qu'il n'en soit qu'à son 2 film en tant que réalisateur, Cédric Anger ne débarque pas de n'importe où, ne serait-ce que pour avoir écrit le scénario du "Petit lieutenant de Xavier Beauvois. N'oublions pas, non plus, qu'il fut critique aux "Cahiers du Cinémaé, embauché à l'époque par Thierry Jousse, dont le 2ème film sort le même jour que "l'avocat". Coïncidence ! Après "Le Tueur", il nous présente donc "L'avocat", l'histoire d'un jeune avocat qui a choisi de passer sa vie à plaider aux assises plutôt que de rester dans un bureau en tant qu'avocat d'affaires. Dès le début, Cédric Anger ne nous cache rien : on sait que, tôt ou tard, il va arriver des bricoles à ce Léo, interprété par Benoît Magimel ! A peine son diplôme en poche, il est embauché par le plus gros cabinet de la ville, qui pourrait bien être Montpellier. Après quelques petites affaires sans grand intérêt, il se révèle avocat brillant lors du procès d'un truand notoire. Au point que Paul Vanoni, (Melki) un entrepreneur qui "fait" dans le traitement des déchets, lui demande de devenir son avocat. Problème : ce Vanoni est soupçonné d'être un des parrains de la ville. Léo accepte mais quand on met un doigt dans cet engrenage ...!!! Que cette ordure de Vanoni travaille au milieu des ordures pourrait être une métaphore. Ordures / Montpellier, on pourrait penser à Loulou Nicollin ! Mais, non, c'est plutôt le nom d' Alexandre Guérini qui vient à l'esprit, bien que le film ait dû être tourné avant le début de l'affaire du même nom. En tout cas, on ne peut que féliciter et remercier Cédric Anger de nous montrer de façon assez crédible un monde qui fait beaucoup pour l'intoxication de l'air, des terres et des mers. Cetres, la mise en scène ne brille pas par une grande originalité mais le film se laisse voir sans ennui et l'interprétation, en ce qui concerne les rôles principaux, tient bien la route. On n'en dira pas autant de certains rôles secondaires (Mme Herman !!). Dernier détail : on retrouve Lynyrd Skynyrd sur le générique de fin et ça fait plaisir.
Un avocat naïf se voit à la fois embrigadé dans une organisation mafieuse et mis sous pression par la police. Rien de bien nouveau dans cet "Avocat" montrant les rouages de la mafia des déchets, le thème a déjà été abordé mille fois, et la mise en scène et le scénario sont très conventionnels. Restent Benoît Magimel et Gilbert Melki qui donnent du cachet à ce film tout à fait regardable.
Que Tout cela est faible. La réalisation transparente ne rend pas du tout, l'arrière plan le traffic de déchet paraissait une bonne idée de base pourtant. Je mets la moyenne car j'aime bien Magimel et j'ai découvert Samir Guesmi qui a une bonne présence.
Amusant, de voir ce film avec un mafieux roi des ordures et des déchets dans sa région septentrionale, à l'heure où Alexandre Guérini (frêre de l'autre) croupit en prison depuis quelques semaines. Et plutôt sympathique aussi, avec des acteurs charismatiques comme Benoît Magimel, Eric Caravaca ou Gilbert Melki qui incarne à nouveau un caïd après "Le mac" mais en version tout de même moins fun. Je reste cependant dubitatif sur cette histoire qui accumule pas mal de clichés et d'invraisemblances et qui souffre d'un cruel manque de rythme. En résumé : on n'y croit guère. Difficile donc de plaider entièrement la cause de "L'avocat" qui passe pas loin de la correctionnelle. En revanche, je réclame l'interdiction définitive des écrans de Aïssa Maïga qui joue toujours aussi mal. Mais que fait la police ?
Prétentieux dans son style et surtout à travers l'image que laisse ressortir son personnage interprété par un plutôt mauvais Benoît Magimel, L'Avocat ne s'avère pas plus pertinent que Commis d'office de Hannelore Cayre, laissant son spectateur avec une sorte de déception, celle d'avoir assister à une histoire qui certes tient un bon rythme, mais n'apparaît en rien originale ou pertinente.
Au pays du convenu, le médiocre est roi. Tel est le sentiment que peut légitimement ressentir le spectateur au sortir de ce film. Benoît Magimel réalise certes, comme à son habitude, une prouesse d'acteur, mais il évolue dans un univers sans surprise, sans frisson, sans saveur. Commencer par la fin, une habitude peut-être trop souvent prise dans le cinéma, du moins prise à tort et à travers, "L'avocat" en est l'illustration. Le grand flashback auquel on assiste n'a pas grand intérêt, si ce n'est de ressasser un discours bien populiste : "Tous des pourris". Franchement, j'aurais vu un documentaire sur la reproduction des pandas en Chine occidentale, j'aurais eu les mêmes émotions, i.e. pas grand chose.
lL'avocat est un film noir bien réalisé et très efficace. Une plaidoirie qui fait mouche pour ce polar français de bonne qualité. Il mérite d'être vu... enfin c'est la sentence!