Avis sur La Prisonnière espagnole

Le meilleur film d'arnaque que j'ai vu, le plaisir que l'on ressent à voir le héros se faire piéger dans une toile de supercheries et de faux semblants est inégalable, david mamet par un scénario brillant réussit à nous surprendre et à nous accrocher tout au long du film et même si la fin est un peu tiré par les cheveux on ne peut que se réjouir du résultat. Néanmoins quelques bémols, le personnage principal est beaucoup trop passif, il subit plus qu'il n'agit sauf dans le dernier acte et la mise en scène est un peu quelconque à défaut d'être à la hauteur du scénario, elle reste fonctionnelle à la limite du téléfilm; étrangement je trouve que ce format lui correspond mieux, un mise en scène brillante aurait peut être altérer la qualité du scénario (voir the game). Ce film passé inaperçu lors de sa sortie mérite d'être redécouvert et reconnu tant il a su faire un excellent film d’arnaque sans esbroufe ( voir océan eleven), et parfaitement crédible.

Curieuse tentative de thriller, avec finalement trois temps : d'abord le remake de "Cocktail" avec l'ambiance îles tropicales, puis une sorte de romance urbaine, et pour finir une énième version du "Fugitif". Le tout avec beaucoup de simplicité, on a presque l'impression d'un vulgaire téléfilm du genre ceux qui passent le lundi après-midi sur France 3 (en gros quand personne ne regarde sauf les petits vieux qui s'emmerdent). Le héros est bizarre, avec sa tête de champion d'échec de quartier et ses bonnes manières qui finissent par être pénibles. D'habitude on a droit à un gars plus funky, le baroudeur charmeur qui aime se foutre dans la merde et qui a une répartie d'enfer. Lui, on lui met une beigne, il répond en citant un article du code pénal, pas très excitant tout ça. Même sa copine fait un peu discount, avec sa coupe de cheveux vieille fille, sa poitrine inexistante et sa garde-robe sortie tout droit de chez Tati. Bref, étonnant mais pas en bien. Il manque de la mise en scène, de vrais personnages dotés d'une personnalité, du suspense (l'histoire démarre trop tardivement, au début on pédale dans la choucroute), plus de crédibilité (franchement les gars, vous ne pouviez pas nous pondre une histoire moins capillo-tractée ?). A revoir.

Un récit qui se veut malin alors qu'il est juste ridiculement cousu de fil blanc ! Le comportement absolument débile du héros (censé être un scientifique de génie !) ne tient pas la route plus de 10 mn et on comprend vite que son impossible bêtise permet juste de faire passer les contorsions invraisemblables de l'histoire. Le tout surligné par le cabotinage éhonté des comédiens (le héros sur-joue la niaiserie et tous les autres la fausseté... histoire qu'on comprenne bien dès le début qui manipule qui ?). Et on subit ensuite pendant 1h30 la laborieuse mise en place de cette arnaque aussi alambiquée que grotesque, le tout filmé avec maladresse et platitude. Celui qui se fait arnaquer dans l'histoire, c'est bien le spectateur !

Excellent scénariste (le facteur sonne toujours deux fois, les incorruptibles) Mamet se plante ici doublement. En tant que scénariste parce que son histoire cumule inepties (c'est quoi spoiler: cette formule magique qui réclame 200 pages d'algèbre ?
) et absurdités ( spoiler: Le coup du livre sorti du coffre : le gars n'est même pas étonné que le FBI demande qu'on sorte l'original. Et puis comment a-t-on fait pour copier à l'exacte et aussi vite l'extérieur d'un livre que personne n'avait jamais vu de près ?) De plus on devine rapidement que la secrétaire n'est pas claire
. Et puis il y ce final en forme de Deus ex machina qui pédale à côté du vélo ! En tant que réalisateur, disons que c'est un peu service minimum et beaucoup de blabla malgré quelques rares bonnes scènes. Le casting maintenant, l'acteur principal peut à la milite passer si on parvient à s'habituer à ce genre de bonhomme, l'actrice principale n'est pas trop dans le coup, les seconds rôles sont en minimum syndical. De plus l'intrique est incompréhensible à 75 %, sans doute pour mieux la comprendre faudrait-il revoir le film, je n'en ai pas envie !

Eh bien, non ! Il ne s'agit pas de l'histoire d'un jeune noble qui a quitté l'Espagne et y a laissé sa fortune et sa belle sœur prisonnière, quémandant de l'argent pour l'y faire sortir, histoire racontée par des escrocs, mais d'une tentative ratée de copie de The Game mélangée avec Cypher.
Malheureusement, si l'idée était originale, le résultat est des plus décevant. Les retournements de situation sont dénués d'intérêt, on assiste passivement au film, les découvertes des escroqueries et des stratagèmes employés pars ces hommes appâtés par la valeur de l'invention du personnage principal nous laisse sur notre faim.
Le film ne décolle jamais vraiment, les personnages sont trop lisses, trop figés et monocordes.
Les acteurs sont dénués de véritable charisme pour soutenir le film, notamment Steve Martin, si peu crédible en espion mondain...
David Mamet s'avère donc un piètre réalisateur et scénariste.
Mention spéciale aux doubleurs français, qui traduisent bien le le fait que les acteurs ne croient pas dans le film, avec des voix qui ne collent pas du tout aux personnages !
Un film à regarder pour faire la sieste tranquille, avec une belle petite musique de circonstance.

Un film a tiroirs sympathique, au scénario tortueux a souhait. Mais la réalisation, peu inspirée, ne se revele pas a la hauteur des rebondissements et finit par plomber l'ensemble. David Mamet devrait peut-etre en rester au role de scénariste !

Mes amis m'ont tous dit de voir La Prisonniere espagnole et que c'était le meilleur film que je verrai depuis un certain temps. Quand je l'ai vu j'ai été très déçu. C'est un film faible qui a un rythme lent un jeu d'acteurs terrible et une histoire prévisible. En particulier Rebecca Pidgeon qui avait le rôle principal féminin était si incroyablement ennuyeuse. Ce film compte de nombreux acteurs de qualité qui semblent avoir fait une pause dans leurs compétences. L'intrigue est mince et évidente et le jeu des acteurs est guindé et forcé et le film n'a rien de réaliste. Tout tentative de réalité est écartée dans cette histoire. Je n'ai pas du tout trouvé ce film délicat ou même passionnant comme mes amis me l'avaient dit...

Au début, j'ai failli abandonner tellement j'ai trouvé le démarrage ennuyeux. En outre, le personnage central est insipide, doublé d'un crétinisme puéril, le scénario, quant à lui, est mal monté. La première moitié du film est très confuse, les différents personnages sont difficiles à situer et à cerner. Puis, le film monte en intensité (seulement à la moitié), la patience finit par payer, du moins le croit-on, car la fin est aussi nulle que le départ. Si certains y retrouvent un certain style hitchcockien, nous sommes très loin du compte. Au bilan, un film assez moyen qui ne mérite pas autant d'étoiles.

Mamet est sans doute meilleur scénariste que réalisateur et c'est dommage car dans les mains d'une personne plus douée La Prisonnière espagnole aurait surement été un excellent thriller. Une histoire d'espionnage bien trouvée avec sa dose de manipulation mais une réalisation qui ne met jamais en valeur son scénario, il faut attendre près de 45 minutes pour que l'intrigue se dévoile réellement et même si La Prisonnière espagnole devient enfin intéressant la réalisation terne de Mamet fait en sorte que l'on se passionne jamais pour ce thriller. Sinon je crois que c'est la 1ère fois que je vois Steve Martin en-dehors d'une comédie et il se débrouille bien en personnage mystérieux.

Alors que le scénario nous porte à droite et à gauche, on reste decu du résultat car rien n'est crédible.

L'intrigue relativement habile est le seul intérêt de ce film mou et à la mise en scène et à l'interprétation bien plates. Une pâle copie hitchcockienne, à des années-lumières de "Usual suspects" ou "The game" de Fincher. A la limite de l'ennui.

Film plein de charme malgré ses nombreux défauts desquels on citera un démarrage de vieux diesel et le jeu inexpressif de Campbell Scott dans le rôle du « ravi de la crèche ». Mais l’ambiance d’arnaque à tiroir, de violence latente, la mise en scène au style vieillot, les dialogues relèvent la saveur de l’ensemble. On sort de la salle dubitatif mais content !

Un polar machination plutôt réussi sur le plan du scénario à multiples retournements. Un film de plus de 15 ans, çà se sent. Un manque de rythme, des acteurs moyens et une mise en scène insipide. Pas question, ici, de thriller, de tension, c'est plat. On reste quand même pris par cette "enquête" qui tiens ses promesses jusqu'à la fin. Un bon remake actuel serait bénéfique. On s'y laisse prendre. A recommander en excusant un film des année 90' ! 3/5 !!!

Un film qui vaut surtout pour son scénario pervers, tout en faux-semblants et en manipulations. Certains rebondissements sont prévisibles, d'autres beaucoup moins, et il faut reconnaître au réalisateur-scénariste David Mamet un vrai talent pour mettre en scène les petits détails qui jalonnent intelligemment les différents twists.
Ceci dit, "The spanish prisoner" est loin d'être exempt de défauts, à commencer par le charisme de son personnage principal, proche de celui d'une huître... D'autre part, Mamet a du mal à faire démarrer son film, mais également à le concure, tant le dénouement semble un brin bâclé. En outre, la réalisation très fonctionnelle et datée n'est pas le point fort du film.
Reste que "The spanish prisoner" est la promesse d'un moment agréable, notamment pour les amateurs de ce genre de divertissement : on pense, entre autres, au film argentin "Nuevas Reinas", et pour la France au nettement moins bon "Ca$h"...

David Mamet nous sort encore un film d'arnaques à multiples retournements. Si on aime ces mécanismes, on sera peu déçu...Cependant, le début longuet, le manque de rythme, la mise en scène plus que moyenne et la B.O. ennuyante rendent ce film très désuet. Je rejoins entièrement l'avis de Pascal, 3 commentaires plus bas, mériterait un bon remake de notre époque !