Avis sur La Brigade des stupéfiants

Ne convaint absolument pas, très désuet, de plus le qualificatif 'dangereux' attaché comme par enchantement au premier protagoniste pourra faire plus que sourire surtout de nos jours. A éviter.

Un film policier à tendance documentaire directement inspiré de « La Brigade du suicide » d’Anthony Mann et de « Cité sans voiles » de Dassin sortis un an plus tôt. Le ton est assez dogmatique mais malgré tout sympathique dans sa volonté de persuasion. Petit à petit on entre dans cette histoire de trafic de drogue où règne un Yul Brynner chevelu ( la seule et unique fois à l’écran) très impressionnant de charme vénéneux . Tourné en décors naturels le film nous offre des vues magnifiques de New-York et de sa gare centrale. L’intrigue classique (dénonciations, meurtres, filatures,…) est menée à rythme soutenu qui nous tient en haleine avec des acteurs convaincants. Un film que la collection Bach a bien fait de sortir de l’oubli et qui nous montre que Lazlo Benedek aurait pu mener une carrière plus brillante et srutout plus prolifique. On retiendra surtout la prestation hypnotique de Brynner qui montre une face sombre de son personnage assez peu exploitée par la suite.

Un policier faiblard dont on ne retiendra que le charme d’une époque et la beauté du New York des années 1940 (le port, la ville en elle-même, la gare ferroviaire…). Bonne prestation en revanche de Yul Brynner dans ce rôle de gangster à l’élégance intemporelle, qui avait encore des cheveux à l’époque !

Un petit polar très nerveux et bien photographié.. La première partie se contente de nous narrer une enquête policière de façon quasi documentaire avec voix off, c'est assez bien fait mais sans originalité, Ça s'anime un peu plus en milieu de film et ça devient plus intéressant avec un bon suspense en dernière partie. L'interprétation est dominée par la présence de Yul Brynner qui joue un personnage un peu dandy et très inquiétant (avec ses cheveux, en plus) A remarquer que l'histoire se moque pas mal des codes du genre, parfois ça fait du bien !

Un très bon polar à l’ancienne avec une diabolisation de la drogue portant à sourire mais l’essentiel réside dans le déroulement de l’action policière qui est d’un excellent niveau. Pas une seconde d’ennui, de nombreuses péripéties, une réalisation vigoureuse, seulement quelques fautes de gout comme la séquence avec l’horloge au grand balancier. Yul Brynner se remarque, il fait vraiment peur à tout le monde, son intelligence n’est jamais prise en défaut: c’est un méchant qui ne s’oublie pas. Deux femmes vont intervenir , elles sont aussi raides l’une que l’autre, il n’est pas étonnant qu’elles n’aient pas fait carrière.