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    La Fiancée syrienne
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Fiancée syrienne" et de son tournage !

    Primé à Locarno et Montréal

    Présenté dans de nombreux Festivals en 2004, La Fiancée syrienne, co-production franco-germano-israélienne, a décroché le Prix du public au Festival de Locarno, ainsi que plusieurs récompenses au Festival de Montréal : le Grand Prix des Amériques, le Prix du public, le Prix de la critique internationale et le Prix du jury oecuménique.

    La genèse du projet

    La fiancée syrienne est le cinquième long métrage d'Eran Riklis. Ce réalisateur israélien, diplômé de l'école de cinéma de Beaconsfield, en Angleterre, a également signé plusieurs téléfilms, et le documentaire Borders : réalisé en 1998, ce film abordait déjà les problèmes liés aux frontières de l'Etat d'Israël, et notamment les mariages entre des individus qui habitent de part et d'autre de la ligne de démarcation entre Israël et la Syrie. Lors du tournage, Riklis a sympathisé avec une des familles concernées, et est retourné régulièrement sur le plateau du Golan. C'est ainsi que lui est venue l'idée d'en faire une fiction.

    Scénario et dialogue israélo-palestinien

    Pour l'écriture de La Fiancée syrienne, le cinéaste israélien a contacté une journaliste palestinienne : "Quand Eran Riklis, réalisateur du film, a fait appel à moi, j'ai immédiatement compris qu'il avait le désir sincère de raconter une histoire en en montrant toute la réalité. En l'occurrence, il s'agit de la réalité de la minorité druze, qui vit sous un régime d'occupation depuis 1967, de celle de l'oppression sociale des femmes au nom de la religion et de la tradition -et il s'agit en fait aussi de ma propre histoire, de ma propre oppression en tant que femme palestinienne vivant dans un monde répressif -sur le plan social et politique- et en tant que membre de la minorité palestinienne vivant en Israël. Le fait qu'un cinéaste israëlien et moi-même ayons pu collaborer à l'écriture du scénario a permis de réunir deux auteurs issus de mondes différents et de porter un regard inédit sur notre cinéma."

    Les intentions du cinéaste

    "Chaque cinéaste nourrit l'espoir que son film apportera un peu plus de compréhension, un peu plus de compassion, un peu plus de tolérance ou, en ce qui concerne le Proche-Orient, juste un peu plus de patience... C'est dans cet esprit que j'ai réalisé La Fiancée syrienne, en m'inspirant de l'amour. L'amour de la liberté et de l'esprit de la liberté, l'amour des paysages physiques et émotionnels qui environnent chacun d'entre nous. L'amour des femmes qui se battent pour préserver leur place dans le monde, l'amour des gens qui continuent de rêver et d'espérer, ici, de l'autre côté de la frontière, partout... Pour raconter cette histoire, j'ai choisi un registre pessimiste, ou peut-être optimiste -mais très probablement "opsimiste", autrement dit un registre qui convient bien à la région du monde et à l'époque dans laquelle nous vivons."

    Le contexte historique

    18 000 membres de la minorité druze (communauté répartie entre le Liban, Israël et la Syrie) vivent sur le plateau du Golan, zone située en Syrie mais conquise en 1967 par Israël, puis annexés en 1981. En 1983, le Comité International de la Croix-Rouge organise le premier mariage entre des personnes vivant de part et d'autre de la frontière entre la Syrie et Israël. 54 cérémonies de ce type ont eu lieu dans les années 90. Ajoutons que l'action du film se situe en juillet 2000, le jour de l'élection de Bachar el Assad, successeur de son père Hafez el Assad. Cet héritier fit naître de grands espoirs chez le peuple syrien.

    Eviter le manichéisme

    Eran Riklis, qui se dit influencé par La Grande Illusion de Jean Renoir, s'attend à entendre des reproches de la part des différents acteurs du conflit : "Je suis bien conscient qu'en racontant une histoire pareille, je risquais de m'attirer les foudres des deux côtés de la frontière", explique-t-il."Mais cela m'est égal car je n'ai d'allégeance envers personne et je ne fais pas de films pour un public en particulier (...) Je montre l'attitude des officiels israéliens et des officiels syriens qui prennent tous les mêmes décisions absurdes, mais j'ai essayé d'éviter tout manichéisme. Il n'y a pas vraiment de "méchant" dans cette histoire : même le flic israélien, qui est sans doute le personnage le plus négatif, ne fait que son boulot et finit par s'amadouer."

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