Popeye est marié à la propriétaire d’un hôtel-club en Sardaigne (Ornella Mutti). Parce que vingt ans avant, ils ont chacun investi 500 Francs, les bronzés s’y invitent chaque été. Jérôme, suite à une opération de chirurgie esthétique ratée dont a été victime Sylviane (Dominique Lavanant), a été radié du Conseil de l’Ordre et va de procès perdus en appels rejetés. Bernard et Nathalie sont toujours aussi odieux, fiers de leurs trois boutiques de lunetterie «Plein la vue» dans le Pas-de-Calais, jusqu’à ce que leur fils les rejoigne à l’hôtel pour faire son coming-out. Gigi, séparée depuis dix ans de Jérôme, s’est fait remodeler une poitrine XXL aux Etats-Unis où elle a retrouvé Jean-Claude Dus qui a fait fortune dans la «swatch capillaire», un concept de perruques assorties à vos tenues…
L’intrigue a peu d’importance : mis au pied du mur par sa femme, Popeye doit annoncer à ses amis qu’il leur faut maintenant payer leur séjour. Jérôme n’a pas désespéré de récupérer Gigi, et doit faire face à Sylviane qui prétend venir se réconcilier avec lui. Quant à Bernard, son homophobie révélée lors de l’annonce du pacs de son fils lui déclenche «un syndrome de Noirmoutiers», qui se traduit par des troubles de la locution et de la locomotion, donnant à Gérard Jugnot l’occasion d’un numéro hilarant.
Les revoilà donc, vingt-sept ans après… Ils portent les marques physiques de ce vieillissement, que ce soit dans l’avachissement (Bernard et Nathalie), ou dans la lutte pathétique, par la chirurgie (Gigi) ou la musculation (Jessie). Ils sont toujours aussi ridicules, peut-être même un peu plus, car s’ils continuent à faire tache, cette fois leur environnement ne se gêne pas de leur faire savoir. Ils ne sont préoccupés que de cul et d’argent, celui qu’ils ont eu et ont perdu, celui qui leur manque, celui qu’ils espèrent économiser…
On rie, et souvent on rie franchement, même si ce n’est pas toujours dans la finesse, et même si parfois on ne rie pas là où c’était attendu. «Les Bronzé 3» sont fidèles aux deux premiers opus, trop sans doute. Outre un besoin de citation parfois lourdingue, le recours au même type d’humour nous laisse un peu sur notre faim, car on aurait aimé retrouver de la finesse qu’ils ont été capables de développer depuis dans leurs œuvres « solistes », particulièrement Michel Blanc et Gérard Jugnot.
On est plus près de l’humour des «Visiteurs» que de celui de «Grosse fatigue» ou d’ «Une époque formidable», à l’exception du gag final, particulièrement bien vu. Le rythme est inégal, et ça a notamment du mal à démarrer. Mais par rapport aux craintes exprimées dans l’attente de leur sortie, ces «Bronzés 3» sont promis au succès populaire, et ce sera somme toute plutôt mérité.
Dire qu’on attendait ce film depuis de nombreuses années, nous voici enfin récompensé mais le moins que l’on puisse dire c’est que le résultat n’en vaut pas la chandelle, le film cassant ainsi en quelque sorte le mythe construit par les deux précédents volets que tout français à au moins vu, Bronzés 3 ramène donc le genre de la comédie populaire française portée par des acteurs de renoms mais dont la réussite est hélas très décevante, que ce soit dans la mise en scène que du scénario, c’est donc pas avec ce dernier film que Patrice Lecomte va se réconcilier avec la presse. De plus et on retrouve ce phénomène assez régulièrement en ce moment, les producteurs pistent les séances de presse afin qu’aucune informations négatives ne puissent filtrer et changer ainsi l’avis du spectateur. Mais ce nouvel opus n’est pas a jeté tout de même, le premier constat que l’on a concerne le fait de retrouver nos personnages de français moyen dont on a le sentiment d’avoir quitté la veille, on retrouve la même fraicheur que dans les précédents films du Splendid, on regrette que les acteurs n’est pas gardé le potentiel et leurs naturels, chacun ayant bâtis sont empires sur des films pas toujours glorieux, chacun faisant ici son maximum (peut être dans le but de reconquérir un public moins client des films qu’ils ont fait)et va aller de son insupportable numéro tout en focalisant les blagues la plupart du temps sur les noirs et les homosexuels. Mais les personnages réservent des surprises, fruits de plusieurs années de séparation qui permet de recaser d’anciennes histoires mais aussi d’en alimenter des nouvelles, on regrette que la mise en scène (Patrice Lecomte se contentant la plupart du temps du minimum) n’aide pas quelques gags assez limite qui au final ne fait pas rire, dommage que la direction d’acteurs ne soit pas mieux gérés, on aurait peut-être pu éviter des personnages comme Popeye sombrer dans un personnage vide ne faisant qu’office de tapisserie, les comédiens s’enfoncent peu à peu dans le grotesque et la caricature. On retrouvera un thème fort des deux précédents opus, l’amour entre les protagonistes, qui occupe une place importante dans le film, mais n’empêche pas le film de manquer de souffle du essentiellement à la légèreté de son histoire, partant dans des voies qu’il n’aurait fallu prendre, comme la vengeance monstrueuse et absolue envers Jérôme, perdant les bases du comique et de la force des Bronzés, de plus, le recours pour relancer l’histoire parait un peu superficiel et pas crédible ce qui nous laissera un peu sur notre faim, d’autant plus que le spectateur sent une certaine fatigue émanant des héros, au vue des premières minutes on se rend très vite compte que le film ne tiendra pas ces promesses, sachant aussi que les comédiens/scénaristes, sans doute de peur de ne faire rire personne en font des tonnes en cherchant le rire dans de nombreuses situations, là où l’on ne l’attend pas toujours. Faut dire aussi que le film se trompe de type d’humour, se dégageant ainsi de la caricature de français moyens en vacances et qui permettait une identification assez évidente, les deux premiers opus décrivaient ainsi une certaine réalité qu’on ne retrouve absolument pas ici. L’histoire aurait dû plus se focaliser sur les personnages principaux que les intrigues assez bancales et inutiles, Martin Lamotte et Dominique Lavanant dont leur intention est pourtant honnête n’apportera rien de constructif à l’histoire, les intrigues superflues ne serviront ici qu’à combler les vides dans le scénario qui préfère montrer comment les personnages ont évolué et les vieilles histoires que une trame qui aurait pu tenir la route. Le temps semble avoir essoufflé la bande de copains qui devrait partir sur une nouvelle idée originale que de faire une suite à tout ça. La fraicheur des deux premiers volets n’est donc pas présent ici, dû à la vieillesse des acteurs (Marie-Anne Chazel est ridicule et assez immonde, le fait de lui avoir rajouté une grosse pointure serait utilisé pour cacher la laideur du corps ?)Ainsi Bronzés 3 amis pour la vie ne deviendra pas culte mais aura au moins le mérite de nous avoir fait passer un bon temps, nous qui en voyant le film nous remémorons les bons moments passés devant les deux premiers opus, Bronzés 3 oui mais pas pour la vie. critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr
Tout simplement une des plus grosses merdes de tous les temps. Honte à ces acteurs qui ont fait ce film pour le cachet confortable, Mme CHAZEL va percevoir des droits quelque soit le support existant et futur.... Dommage d'avoir écrit des dialogues totalement nuls chacun de leur coté, alors que le talent avait quitté depuis longtemps ces bourgeois du rire.... Seul Michel Blanc échappe un peu au massacre. Une déception catastrophique !
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2,0
Publiée le 14 février 2012
Ce come-back des "Bronzès" n'est pas entièrement mauvais mais le rècit de ces retrouvailles est quelque peu dècevant! A les entendre, à les regarder, là, tous les six, Gigi et Jèrôme, Nathalie et Bernard, Jean-Claude et Popeye ("Pronto"), il y a comme un parfum d'adolescence qu'on peine à retrouver même vingt six ans après! Le monde a èvoluè et les personnages ont vieilli, ne possèdant plus cette naïvetè de la fin des seventies! Quelques situations amusantes mais certaines sentent le rèchauffè (on nous ressort le refuge de montagne avec les Italiens). Entre les disputes incessantes des personnages (ils sont censès être amis pour la vie), un fils homosexuel, une fausse patte d'ours (Dominique Lavanant est affreusement ridicule) et les cheveux colorès de Jean-Claude Duss, ces retrouvailles quasi-historiques ne sont pas à la hauteur! Enorme succès au box office 2006 avec 10 355 928 entrèes, cette troisième mouture des "Bronzès" ressemble plus à une grosse campagne marketing sur un ancien succès! A voir donc par simple nostalgie, pour quelques rèpliques bien senties ("Je nage dans le bonheur! En tout cas tu nages pas dans ton tee-shirt!") et pour l’excellente chanson de Zucchero "Baila Morena" qui donne un doux parfum de vacances...
Eludons tout de suite la question qui fâche : "Les Bronzés 3" est-il aussi bien que les 2 premiers ? NON et c'est d'ailleurs une des raisons principales pour laquelle le film s'est fait descendre à sa sortie ! La bande du Splendid' aurait peut être mieux fait de ne pas rajouter une suite à ce monument du patrimoine cinématographique français mais le film n'est pas une merde pour autant (en tout cas, pour moi). A la place d'une succession de scènes comiques (recette des 2 premiers), les scénaristes se sont concentrés sur un scénario plus écrit notamment au niveau des personnages (en particulier Popeye et Jérôme). C'est d'ailleurs une qualité qui est presque devenu un défaut puisqu'on retiendra plus les histoires en général que les scènes en particulier : la réaction des Morin face à l'homosexualité de leur fils, la déchéance de Jérôme, la vie conjugale de Popeye... Mais si le public a été déçu, c'est aussi à cause de certaines "erreurs" impardonnables. Ainsi, l'histoire de "la bête" est franchement ratée, Gigi est devenu une bimbo sans aucun intérêt tout comme Jean-Claude Duss, véritable star des 2 autres épisodes mais qui est ici privé de réplique culte (du genre "j'vais conclure!"). Des "bourdes" qui gachent malheureusement la qualité des dialogues. Reste le plaisir de retrouver Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Josiane Balasko et Michel Blanc (mais aussi Dominique Lavanant, Martin Lamotte et Bruno Moynot) enfin réunis au complet (et rejoints pour l'occasion par la belle Caterina Murino et Ornella Muti) ainsi que des paysages de rêve et une chanson ("Baila morena") dans la lignée de "Darladirladada" et "Just because of you" !
Il y a quelques passages amusants mais bon le scénario n'est pas terrible, surtout question personnages c'est pire qu'avant, il y en a plus d'un qui est énervant (je parle même pas de Dominique Lavanant!), pourtant certains de ces acteurs valent mieux. Encore une suite faite juste pour faire une suite!
Gags pas drôles, on s'ennuie vite, ce troisième volets des bronzés est mauvais partout et en tout point. Les gags drôles des débuts on disparu pour ne laisser que des mauvais gags.
Bon, c'est super nul; mais je m'attendais à pire. Il ne faut pas oublier non plus que les deux premiers sont de très mauvais films, mais ce sont de très mauvais films que l'on connait par coeur, qui ont marqué notre imaginaire enfantin, donc nous nous les approprions forcément. Celui-ci est également un très mauvais film, mais étant donné que les acteurs, dans leur globalité, sont devenus d'affreux personnages, odieux et imbus de leur personne, fait qu'ils parvenaient pour certains à camoufler à la fin des années 70, et étant donné la proximité temporelle de cet opus (pas de recul permettant de connaitre les répliques et d'en rire avec les camarades de classe (devenus avec le temps collègues de bureau)), on trouve ça encore plus minable, alors que c'est juste la même soupe, mais celle-ci est fraîche alors qu'elle est peut-être meilleure réchauffée. Sinon, dans le corpus, le scénario est affligeant, on n'y parle quasiment que de fric. Les acteurs : S'en sortent : Clavier, bizarrement, Blanc et Chazel. Sont affligeants de non-jeu et de bêtise : Jugnot, Balasko et Lhermitte (lui c'est comme toujours) voilà. Donc c'est mauvais, mais on le savait déjà et au final tout le monde s'en fiche.
c’est du foutage de gueule intégral. Imaginez le pitch : Dominique Lavanant vient se venger de Clavier qui, chirurgien esthétique, avait raté son ravalement de façade. Alors elle se fabrique une fausse patte d’ours et griffe la tête chauve de Michel Blanc. C’est tout. On rêve et on oubli.
Que dire a part que c'est pas marrant, le scenario et la realisation bidon ( l'histoire de la griffe) enfin bref ce film ne merite vraiment pas le succes qu'il a eu!!!
"Les mêmes...pareils, 27 ans plus tard" ! Telle est mon impression à la sortie du ciné . En quelque sorte, des situations aussi loufoques qu' invraisemblables, mais on passe un bon moment de franche rigolade - ce qui n' arrive pas tous les jours en ces temps ! Un vrai film pour se détendre.
Presque trente ans après Les Bronzés font du ski, comédie autrement culte en France dont chaque diffusion télévisée est re-regardée et chaque réplique est connue de tous, revoici l'équipe du Splendid, quasiment toute sur le retour après des échecs personnels (on pense surtout à Michel Blanc, Thierry Lhermitte et Marie-Anne Chazel...). Revoilà donc nos fameux Bronzés pour des retrouvailles inattendues. Hélas, il aurait mieux fallu les laisser au Val d'Isère tant ce troisième épisode est un ratage total... Outre son scénario rocambolesque inintéressant, peuplé de séquences tantôt lourdes tantôt inutiles, les précieux gags confectionnés par la troupe, autrefois imaginatifs sont désormais épurés, ennuyeux, jamais drôles. Les dialogues sont également de bas étage dans cette histoire purement invraisemblable aux rebondissements navrants à la pelle. De plus, auparavant force brute des deux longs-métrages, les personnages sont ici non seulement inattachants mais en plus, ils demeurent pathétiques, plats, sans leur saveur d'antan. Quand Thierry Lhermitte campait un mémorable Popeye, dragueur invétéré un brin loser, on le découvre ici sérieux au milieu de toute cette pagaille causée par une Marie-Anne Chazel gonflée à bloc, un Christian Clavier anodin, un Michel Blanc peu inspiré et le tandem Martin Lamotte/Dominique Lavanant transparent pour ne pas dire ridicule. Seul le couple Josiane Balasko/Gérard Jugnot s'en sort bien, leur exécrable attitude intacte faisant toujours des siennes. Oubliées les scènes cultes, évaporées les répliques cinglantes, parties en fumées les bourdes mémorables... Nous n'auront à nous mettre sous le dent qu'une petite scène rigolote : le quiproquo au sujet de l'homosexualité du fils de Bernard et Nathalie. C'est tout et c'est peu. Ainsi, ce troisième opus déçoit amèrement, faisant de ce retour un ratage intégral. Des retrouvailles de personnages pour leur propre enterrement : bien trouvé !
Vu les critiques peu élogieuses, je m'attendais à pas grand chose, mais finalement j'ai passé un bon moment en retrouvant toute l'équipe des Splendid, même si on voit bien que les mentalités (les meurses) ont changées vu que cela se situe 27 ans après le deuxième épisode "culte". Des acteurs rigolos, mention spéciale à Jugnot qui tire vraiment son épingle du jeu, une mise en scène et un scénario peu "re"cherchés, mais un bon divertissement de qualité en somme.