Avis sur L'Ange et le mauvais garçon

L'Ange et le mauvais garçon est un western vraiment sympathique de la part de James Edward Grant.
L'histoire est celle d'un homme ( John Wayne ) qui est poursuivi par une bande de cavaliers armés et lui-même blessé, et qui trouve refuge chez une famille quaker, qui refuse toute sortes de violence.
Le scénario qui est fait par le réalisateur lui-même ( et qui fera plus tard celui d'Alamo ) et autant dire qu'il est particulièrement réussi et sa mise en scène est plutôt agréable, notamment les quelques scènes de combats assez bien faites.
Au niveau de l'interprétation, nous retrouvons donc un John Wayne qui nous compose un rôle d'acteur vraiment passionnant. Celui-ci partage l'affiche au côté de la très belle et talentueuse Gail Russell ( Sept Hommes a abattre ), nous retrouvons également le très efficace Bruce Cabot ( Big Jake ) ou encore l'excellent Harry Carey qui débuta dans les westerns muets de John Ford.
Ce n'est certes pas le meilleur western de l'année 1947 ( la même année sera réaliser le magnifique Les Conquérants d'un Nouveau Monde de Cecil B.De Mille avec Gary Copper et Paulette Goddard et autant dire que ce dernier lui est largement supérieur, même si l'histoire est c'est vrai complètement différente ), mais la très belle musique de Richard Hageman ( La Charge Heroique ) et la photographie de bonne facture de Archie Stout ( Le Massacre de Fort Apache ) nous font passer quand même un moment agréable.
C'est un western que je recommande en tout cas au fan de John Wayne car c'est loin d'être le plus connu de l'acteur, et il faut préciser d'ailleurs, que l'acteur sera egalement le producteur du film.

13,5/20

Un western à l'ancienne en noir et blanc où le mauvais garçon, John Wayne, dépose les armes pour l'amour de la charmante héroïne. Sympathique et se laisse voir sans ennui.

Un western romantique!!! C'est classique, gentillet presque mais c'est sympathique. On a l'ambiance, on a les chevaux, les bandits et les poursuites et surtout John Wayne prêt à tout renoncer pour cette femme. C'est parfait non?

Le slogan du film donne le ton : « Faire le choix entre l'amour et les armes...» Produit par John Wayne en personne (on est jamais mieux servi que par soi-même), "Angel and the Badman" est un classique de la Republic Pictures malgrè son èchec sèvère au box office! L'histoire se dèroule sur un rythme nonchalant et ne pouvait donner un film original et attrayant dans une Pennsylvanie où la vie d'un homme ne vaut pas chère! il ne faut pas moins de cinq minutes pour que « le Duke » esquisse un baiser à l'èmouvante Gail Russell (tellement belle quand elle donne le biberon à un bèbè chèvre) malgrè une pointe de dèlire et de fièvre! Rassurez vous, John Wayne a la soliditè d'un roc et la force d'un ours sans la moindre complication! il faut dire que cet espèce là n'a jamais eu d'empoisonnement du sang! il y a dans le film une jolie photo en noir et blanc et d'agrèables dècors extèrieurs! Tout a ètè rèalisè pour être à la portèe des amateurs du genre avec de l'action spectaculaire (la bagarre gènèrale, le chariot qui tombe dans la rivière), de l'amour et même de la dèlicatesse! N'oubliez pas, chaque être humain possède un principe qui ne peut être atteint par ses propres actions et non par les actions d'un autre être humain! Diable, on se croirait dans le "Witness" de Peter Weir...mais au temps des cowboys et du bètail...

Un western qui n'a peut-être pas marqué d'une empreinte profonde le genre mais qui reste incontestablement un bon western. Il a l'originalité de faire mention aux Quackers et donc d'évoquer un peu la non-violence, thème qui sera traité de manière beaucoup plus approfondi dans par exemple "La Loi du seigneur" de William Wyler. L'ensemble passe sans le moindre ennui surtout grâce à son couple vedette. John Wayne est encore ici impeccable et à face à lui une partenaire totalement à la hauteur à savoir la charmante Gail Russell dont le talent, la beauté fascinante et un charisme incontestable font regretter qu'elle n'ait pas eu une plus belle carrière. Un bon moment à passer surtout qu'il est pétri de beaucoup d'humanité.

Un bon western des années 40,produit par le Duke (Wayne) et réalisé par son scénariste favoris James Edward Grant qui avait pratiquement écrit tout les western où le Duke jouait.

Le sujet était très intéressant mais il n'était pas assez approfondis.

John Wayne n'est pas mauvais mais il est loin du personnage de La prisonnière du désert mon western préféré de John Ford avec le Duke.

L'acteur du western est très bien entouré, il à ses coté le fabuleux Harry Carrey Sr qui jouait un shérif malin dont le Duke avait un profond respect pour cet acteur,Bruce Cabot un hors la loi et évidemment la très jolis star Gaîl Russel la petite protéger de John Wayne,sublime dans sa pureté et dans son jeu d'actrice.

Ce n'est pas le meilleur western avec John Wayne mais la présence de la charmante Gaîl Russell très crédible dans son rôle de quaker fait de celui ci un film très plaisant à voir.

Un bon petit western agréable à suivre malgré quelques points scénaristiques discutables.

La force du film n'est pas dans le machisme ordinaire mais justement dans une certaine tendresse qui est assez inédite voir originale pour un film avec John Wayne. En effet, pour résumer, on peut dire que cette histoire est celle de "Witness" (1985). Si les scènes d'action sont semées avec parcimonie le film offre tout de même son lot de séquences marquantes comme la chute dans la rivière ou la baston dans le saloon. Ce western reste bel et bien un très bon film, qui joue à la fois la carte du genre tout en instillant un propos ambitieux (en 1947 !). Pour l'anecdote, ce film est tombé dans le domaine public dès 1975 suite à l'omission d'avoir renouvelé l'enregistrement des droits !
Site : Selenie

Western avec John Wayne et la mignonne actrice Gail Russell. Bonne petite ouverture du film avec des coups d'un pistolet en gros plan puis l'histoire s'installe très rapidement. Pas de folie, pas un scénario profond, le romantisme prend plus de place que l'action mais ça se regarde sans ennui.

S'il n'est pas la prestation la plus inoubliable de John Wayne un colt à la main, ce petit western de l'après-guerre se laisse suivre gentiment, n'étant pas dénué d'une certaine profondeur de réflexion. L'interprétation, quant à elle, garde un charme un peu désuet, et l'action est globalement bien gérée.

« L'ange et le mauvais garçon » est un western qui date de 1947, donc tourné en noir et blanc par James Edward Grant, un spécialiste du genre. On y retrouve John Wayne dans le rôle d'un justicier blessé et épuisé qui n'a d'autre choix que de se réfugier dans la ferme d’inoffensifs « quakers ». Il y trouve soins et réconfort... et tombe peu à peu amoureux de la jolie Pénélope qui n'a d'yeux que pour lui. Parviendra-t-elle à lui faire oublier le métier des armes pour devenir fermier, c'est tout l'enjeu de ce film atypique, produit par John Wayne lui-même. Quelques scènes d'action pimentent agréablement l'ensemble mais ce n'est clairement pas le sujet principal. En effet, le romantisme (un peu désuet) de cette idylle prend quasiment toute la place et classe cette œuvre dans une catégorie un peu à part dans l'immense filmographie de notre sympathique géant américain. Les puristes s'y ennuieront peut-être un peu mais les curieux apprécieront son côté raisonnable et non violent. A découvrir !

Un très bon western avec John Wayne en noir et blanc sur un hors-la-loi recueillie par une famille dont la jeune fille Pénélope tombe amoureux de lui.

« L'ange et le mauvais Garçon » (« Angel and the badman » et non pas « John Wayne, the batman ») est un film de 1946 extrêmement bavard autocentré sur la relation « tumultueuse » entre Quirt Evans (John Wayne) et Penelope Worth (Gail Russell). Pas beaucoup d’action malgré un générique qui part sur les chapeaux de roue. Le film s’essouffle vite et il faut attendre une bonne heure pour vivre une autre scène de cavalcade. Puis une scène de bagarre dans saloon, avec un brin de comédie, qui fait défaut au reste du film, assez sérieux sur le fond. C’est plan-plan, pas désagréable, mais pas très passionnant. Il faut apprécier, néanmoins, comment Penelope Worth, ingénue et amoureuse, dévore du début jusqu’au départ final son géant de « mauvais garçon ». Une petite œuvre plus proche de la romance que du western d’action. En version colorisée, certaines scènes ont tendance à baver.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).