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Redzing
908 abonnés
4 287 critiques
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4,5
Publiée le 18 mai 2021
"Phantom of the Paradise" fait partie de ces films très difficiles à décrire, qui constituent presque un genre à eux seuls. Mélange improbable de comédie musicale, d'horreur, de fantastique, et d'humour, avec des visuels gothiques filmés de manière baroque, voilà une œuvre barrée à souhait ! Heureusement, on est loin ici d'un délire stérile. D'une part car la trame (un compositeur défiguré cherche à se venger, en hantant la salle de spectacle d'un producteur machiavélique) se base sur des classiques de la littérature. Le Fantôme de l'Opéra évidemment, mais aussi Faust et Dorian Gray qui sont très référencés. Ces sources permettent à une narration imprévisible de néanmoins garder les pieds (et les spectateurs) sur Terre. D'autre part, le scénario est loin de se limiter à une simple histoire d'amour ou de vengeance. "Phantom of the Paradise" se moque allègrement de l'industrie musicale, tirant sur les producteurs tout puissant déconnectés des réalités, les artistes et modes musicales jetables, et le public hystérique. Une critique en avance sur son temps... qui propose aussi de belles chansons rock dans divers styles. Mais ce film est aussi une sacrée ambiance. Des acteurs étranges et méconnus mais talentueux, qui contribuent à l'atmosphère singulière (avec en tête Paul Williams, également compositeur du film, et son faciès insolite). Le fait que pratiquement aucun d'entre eux n'ait connu une belle carrière au cinéma renforce l'unicité du long-métrage. Une mise en scène par un Brian De Palma en grande forme. Entre quelques séquences sur lesquelles sa patte est très forte (un double plan séquence en split screen, référençant "A Touch of Evil", les arcanes des consoles de studio, une parodie géniale de "Pyscho"...), le réalisateur s'amuse à créer son univers baroque avec ses courtes focales. Et il s'appuie sur des costumes et des décors qui se renouvellent en permanence et enchaîne les idées excellentes. Echec critique et public à sa sortie (comme souvent chez de De Palma), "Phantom of the Paradise" a heureusement été réhabilité depuis, et demeure un must du film musical... mais le terme de "classique" ne sera jamais autant inapproprié ici !
En revisitant le mythe de Faust et en s'appropriant l'histoire du "Fantôme de l'opéra" tourné à la sauce pop-rock, Brian De Palma nous livre son tout premier film culte. Si le scénario ne brille pas tellement par son originalité, le film se rattrape sur le reste. En bon virtuose de la caméra qu'il est, De Palma nous livre de superbes scènes, le tout sublimées par les chansons écrites par Paul Williams, n'oubliant pas au passage de faire plein de références (dont une, irrésistible, à "Psychose") et de montrer ce dont il est capable de faire en utilisant efficacement ses décors. Le jeu des acteurs, un brin cabotin, correspond parfaitement à l'ambiance de ce film qui critique le monde du show-business sans concessions. En effet, sous couvert du divertissement, "Phantom of the Paradise" nous montre à quel point le monde du spectacle est sans pitié : on peut réussir en vendant son âme et il n'y aucune justice, tout est pour la gloire et pour le public. S'il n'est pas exempt de quelques défauts, le film reste un vrai régal, que ce soit pour la beauté des textes des chansons ou pour la performance des acteurs, que ce soit Paul Williams lui-même en producteur diabolique, William Finley en artiste damné ou encore la charmante Jessica Harper pour son premier rôle au cinéma.
Mais quelle diablerie! Quel est donc ce film complètement dingue qu'a pondu là De Palma, et s'il vous plait en 1974? Ce "Phantom of the paradise", rien ne pourrait le définir. C'est à la fois une comédie musicale psychédélique à l'humour déjanté, une critique visionnaire et caustique des dérives du monde de la production, une sorte de film-clip bourré de clins-d'œil aussi inventifs que malins et généreux, une histoire d'amour impossible déchirante, et enfin une véritable œuvre d'art, de tous les instants et de tous les genres. La mise en scène est proprement brillante, tous y est vu de manière clairvoyante, et la bande son est une véritable tuerie. Un ovni, formidable et inoubliable.
Du grand De Palma, une fresque grandiose mêlant musique, Diable et folie. Il y est montré comment recycler le comique de situation dans un registre noir : une ventouse pour les toilettes en guise de bâillon, un néon en forme d'éclair pour provoquer un court-circuit...tous ces petits évènements, ces détails même, font rire alors qu'ils s'inscrivent dans un contexte de meurtre et d'une méchanceté teintée de surnaturel. Le spectateur se sent un peu bête devant cette astuce, et il est bien obligé de se soumettre docilement à l'histoire. C'est une contradiction exploitée aussi avec Paul Williams en tant que comédien - normalement, il est musicien et il incarne ici un personnage malveillant et grinçant d'un charme malsain, d'une ironie pénétrante. Ce film est une étude redoutable de la frénésie des foules, de la confusion dont la musique est un super-générateur, et un mélange incroyablement équilibré de mondes contraires.
Phantom of The Paradise figure parmi les meilleurs films de Brian De Palma. Il s'agit d'une histoire d'amour déchirante entre un compositeur et sa muse, ainsi qu'une brillante satire du show business. Comme souvent avec De Palma, la forme tient du spectacle : mise en abîme, split-screen, mouvements de caméra virtuoses... Bill Finley trouve ici le rôle de sa vie : celui de Winslow Leach, personnage excessif et passionné ayant vendu son âme au diable ( nous sommes loin de l'hypnotiseur maléfique de Sisters ). Paul Williams campe à ses côtés un Swan méphistophélique et la charmante Jessica Harper nous livre l'une de ses plus belles prestations. Brian De Palma signe un film à la fois burlesque et pathétique, parfois grandguignolesque mais toujours maîtrisé. Même s'il reste assez différent des films de la première période du réalisateur américain ( c'est à dire de son hommage passionnant à Hitchcock : Obsession, Pusions, Body Double...), Phantom of The Paradise demeure un très bon morceau de cinéma, magnifié par la musique hors paire de Paul Williams ( les chansons sont d'ailleurs devenues cultes pour plus d'une génération...). Un film à voir absolument, malgré un dénouement quelque peu débordant. Un classique.
Quelle claque! Réalisé par Brian de Palma, Phantom of the paradise est certainement un des films les plus impressionnant que j'ai pu voir en terme de mise en scène. La réalisation est inouïe, c'est filmé de façon grandiose, les images sont très belles et la vision de de Palma est brillante! On sent qu'il était passionné par cette histoire, et il réussit à nous faire partager cette passion de part l'inventivité et la richesse de sa mise en scène! Et surtout ce que j'adore plus que tout ce sont les personnages plus que réussis! William Finley interprète avec brillance un Winslow Leach qui de par son talent mêlé à sa naïveté en font la cible parfaite de Swan pour être pris au piège. On ressent toute la passion de ce personnage puis sa tristesse, et à chaque sentiment abordé Finley réussit son coup, et rends ce personnage attachant. Mais surtout, le personnage que j'adore est celui de Swan. Il est tellement bien interprété que j'ai rarement vu une telle performance. C'est même pas descriptible en fait, c'est tellement subtil, et en plus c'est mis parfaitement en relief par Brian De Palma. Le reste du casting tient parfaitement la route même s'il n'arrive pas au niveau des deux acteurs principaux. Un chef d'oeuvre à voir et à revoir!
Ah ! J'ai trouvé ce film malsain, assez dégoûtant par moment. C'est le genre de film qui aurait très bien pu me plaire mais... Rien à faire, je n'accroche pas ! Le fan de rock rétro que je suis n'a même pas su apprécier l'ambiance théâtrale pop du film. Ce n'est pas ennuyeux, par contre, ce n'est pas mauvais non plus. Mais ce n'est pas pour moi !
j'ai dut mal a imaginer qu'il y ait autant de gens qui ait mis 4 étoiles a ce film.A l'époque c'était peut être grandiose mais là c beaucoup plus proche du nanard ultra kitch(a cause de la musique et des coupes de cheveux).Un artiste inconnu avec quelques problèmes psychologique se fait exploiter et mener en bateau par un nimbus satanique, il est obliger de metre un masque parce qu'il s'est bêtement défiguré et il décide de ne vivre que pour se venger(du type qu'il l'a exploiter)et pour entendre une fille chanter sa composition.Si sa s'est le meilleur de de palma je préfère même pas savoir ce qu'il à put faire d'autre.
Après tant d'éloges j'étais ravie de mettre la main sur le DVD mais je dois dire que j'ai été déçue. Malgré ma bonne volonté je n'ai pas du tout accroché. Heureusement la musique est bonne voire excellente lors de la superbe scène du casting où Jessica Harper illumine par sa voix et sa présence. Le film a au moins le mérite d'être original et je ne pense pas qu'il soit mauvais : on aime ou on n'aime pas c'est tout!
Film totalement fou et lyrique de B. De Palma, dans lequel il sublime l'histoire, les personnages et l'ambiance. Je fus conquis par l'univers mixé par le réalisateur. Il arrive à marier plusieurs genres, de toutes les époques du cinéma, avec un talent dingue. Le film prend une toute autre ampleur grâce à la magnifique mise en scène de B. De Palma. Par conséquent, il rentre dans les films les plus marquants que j'ai vu, au bout duquel j'ai eu l'impression de sortir de mon apnée cinématographique pour un grand moment de cinéma lyrique, qu'il manque actuellement.
Cette fois ci De Palma nous pompe "le phantome de l'opéra" en saucissaunant a la mode années 70 ! on a le droit au "portrait de dorian gray " de Oscar Wilde.
C'était un film culte a sa sortie mais il a légèrement vieillit ! 12/20
Le film musical, à la base, c'est pas trop ma came (voire pas du tout), mais bon, vu que c'est réalisé par De Palma (même si peu de ses films m'ont plu jusqu'à présent), je me suis laissé tenter. Pensant voir un truc sortant de l'ordinaire. Ce qui est sûr, c'est que ce « Phantom of the paradise », de l'ordinaire, il en sort. Mais ça ne m'a pas du tout convaincu. J'ai pas accroché. Ça démarrait pas trop mal avec ce boys band à la con dont le refrain de la chanson qu'ils chantent semble clairement inspiré du Crocodile Rock d'Elton John. Dés le début, on est confronté à une sympathique galerie de personnages loufoques ou bizarres. En fait, ça part en vrille à partir du moment où le personnage principal (celui qui s'est fait chourer sa partition) arrive dans le Paradise flanqué de son masque chelou. Bien qu'exploitant très correctement son décor à la fois onirique et macabre, De Palma ne parvient jamais à insuffler une folie dosée à son film. Du coup, ça piaille, ça chante, ça joue de la musique, ça braille un peu, mais pour pas grand chose. Même le charme certain de Jessica Harper (que l'on verra d'ailleurs bien plus à son aise dans « Suspiria ») n'y change rien. Pour sûr, ce « Phantom of paradise » est original, fantaisiste, bourré de références, mais sans grand intérêt. Vraiment dommage.
Un chef d'oeuvre !!! Brian de Palma réussit sa comédie musicale avec du pur rock n' roll !!! Un jeune compositeur inconnu Winslow Leach rencontre le diable sous l'apparence de Swan . Ce dernier lui fait signer un contrat !!! L'acteur meurt peu après avoir signer le contrat !!! Il revient en fantôme !!! Il se venge du diable !!! Mais ce dernier séduit la belle chanteuse Phoenix avec des pouvoirs maléfiques !!!
Voilà un film qui se démarque clairement dans la filmographie de Brian De Palma. C'est très original comme projet, mais surtout très agaçant et mauvais techniquement. L'histoire, peu emballante, traîne et tourne en rond. On cherchera longuement, sans vraiment les trouver, les éléments de qualité du long-métrage... Têtes-à-claques, musiques douloureuses, costumes repoussant, scénario pauvre, mise en scène catastrophique...un délire particulier qui ne suscite pas l'envie de procéder à une fouille approfondie pour tenter d'y déceler un seul et unique point positif.