Avis sur Maniac Cop 3

Le « Maniac Cop » de trop, celui qui fait dèborder le vase! D'ailleurs on s'èloigne de plus en plus de la sèrie B horrifique dans la meilleure tradition, avec tout ce que cela comportait en idèes abominables de meurtres! Le pauvre Matt Cordell n'est plus que l'ombre de lui-même et William Lustig aussi! Mais où diable les scènaristes sont allès chercher cette « Maniac Kate » en rèfèrence au monstre sanguinaire et ce symbole de l'anti-justice sur fond de rituels à la noix ? A la base, ce flic qu'est Matt Cordell est officiellement mort, sauvagement assassinè dans les douches d'une prison! Son seul tort dans une carrière mèritante: descendre les coupables d'abord et poser les questions ensuite! Toutefois, il revient pour une troisième fois! Les cadavres tombent comme des mouches, dont un Doug Savant carbonisè de la tête au pied qui fit les beaux jours dans la sèrie « Melrose Place » . Le meilleur est à venir dans la distribution avec Robert Davi (dèjà prèsent dans "Maniac Cop II"), Grand L. Bush et Paul Gleason qui jouaient les renforts de police dans le premier volet de "Die Hard". Lustig se permet même une folle poursuite sortie de nulle part entre une ambulance et une voiture de flic où l'on voit un Matt Cordell en torche humaine! Final amusant: Robert Davi allume sa clope avec le bras du « Maniac Cop » (rires garantis). Idem pour la scène du brancard (je me camoufle en dessous du drap à usage unique et je tire sans rien voir sur les mèchants). La place est ouverte pour un n°4...

Film complaisant et aux relents de série B, Maniac Cop 3 passe en force. La peur y est peut-être téléphonée (pas tout le temps non plus) mais, question d'affinités, j'ai été ravi de re-revoir Robert Z'Dar alias The Chin dans le rôle de Cordell. Je préfère cette suite au second volet car elle n'hésite pas faire une transmission, une passation entre le 1 et le 3. De plus, si le rythme n'est pas posé, le coup de la fiancée de Maniac Cop est assez cocasse. A noter aussi la satire faite du corps des médecins et des journalistes : récapitulons... Flics, gentils justiciers ; médecins, arrogants sauveurs ; journalistes, charognards aliénés ; avocats et fonctionnaires, pervers arrivistes ; les pauvres, sauvés des eaux. Tout cela fait qu'on passe un bon moment pour nettoyer au karcher la société de toute cette crasse très orientée. Ce qui est amusant, c'est que la police n'a cessé de critique le portrait qu'il est fait du flic dans la franchise alors qu'il suffirait de changer la musique pour faire de Cordell un flic tout à fait sympa, comme Robocop. Je vais quand même être cinéphile dans ma note mais pas dans mon appréciation. Par précaution !
En attendant l'opus n°4 et que Lustig/Refn se décide à produire cette petite merveille de charcuterie qui peut être améliorée par la technique...

Un infame nanar indigne des deux précédents opus. Le film ressemble à s'y méprendre à n'importe quel téléfilm M6 vaseux, Matt Cordell en plus. Alors comme avec un téléfilm, certaines situations sont assez drôle pour susciter un brin d'interêt, mais l'ensemble baigne dans un tel sérieux qu'il en devient franchement ennuyeux. Rien de ce qui a fait le succès des précédents, que ce soit les scènes d'actions fun, le second degré, ou le personnage de Matt Cordell (réduit à l'état de silhouette) ne sont ici précédent, les producteurs y préférant cette histoire complétement incohérente. Entre l'origine vaseusement expliqué du Maniac Cop (un espece de vaudou le ressucite), des persos sans interet, et une intrigue inexistante, c'est carrément port-nawak. Un échec largement expliqué par ses deux auteurs géniaux William Lustig et Larry Cohen, qui ont quitté le tournage sous la pression des producteurs.

Pour ce troisième round de l'officier Matt Cordell, Lustig semble s'égarer quelques peu. Cette fois, le Maniac Cop erre dans un hôpital, et cherche à protéger une policière dans le coma dont il s'est épris. Ainsi, loin de l'ambiance glauque et nocturne de NY que l'on retrouvait dans les précédent volets, on assiste ici à quelques tueries dans des bâtiments. La mise en scène est très inégale, oscillant entre passages bien fichus (des fusillades, une poursuite enflammée, des meurtres amusants), et des scènes de remplissage anecdotiques avec une intrigue peu intéressante. On notera tout de même une critique pas très subtile mais pertinente des médias racoleurs et sensationnalistes. Détail amusant : parmi les acteurs se cachent plusieurs membres des forces policières dans "Die Hard", sorti quelques années plus tôt.

Gros échec commercial pour ce troisième « Maniac Cop » toujours réalisé par Lustig. C'est le gros risque quand on arrive pas à s'arrêter... On peut cependant comprendre que, quand les choses se passent bien lors d'un tournage et que le public semble aimer ça, on a envie de réitérer l'expérience. C'est ce qui se passe ici: les deux premiers charment le public et Larry Cohen (scénariste) y était pour quelque chose... C'est d'ailleurs lui qui insistait pour faire les deux suites, proposant des scénarios travaillés et réfléchis. Lustig ne se voyait pas réaliser une seule des deux suites mais, à chaque fois séduit par le scénario proposé, il se lançait dans un projet supplémentaire. Comme dit précédemment: Larry Cohen assure toujours le scénario de ce troisième chapitre et il est toujours de qualité. Alors, qu'est-ce qui ne fonctionne pas? À vrai dire, William Lustig répond à cette question lors d'une interview: Le tournage ne s'est pas bien passé: Des tensions dans l'équipe et un gros sentiment général de démotivation s'est fait ressentir... Du coup, personne (même les acteurs) n'appréciait participer à ce projet. Dans ces conditions, il est normal que la sauce ne prenne pas. Pourtant, je dois avouer que les spectateurs ont été dur avec ce film, il n'était certes pas indispensable mais, malgré tous les soucis qu'ils ont pu rencontrer lors du tournage, le résultat est plutôt pas mal. Pas de grand renouveau mais une continuité que j'ai apprécié retrouver: c'est toujours un petit budget mais la crédibilité n'y est pas atteinte, certaines bonnes idées et la musique est sympa. Bruce Campbell manquait déjà beaucoup dans le deuxième chapitre et c'est toujours un constat d'actualité pour le troisième. En outre, Grand Moment pour Robert Z'Dar (le maniac Cop), on lui donne une réplique, il ne prononcera qu'un seul mot mais c'est toujours ça... :p

Sans surprises, ce troisième opus de la trilogie "Maniac Cop", toujours écrit par Larry Cohen, réalisé par William Lustig avec cette fois l'aide de Joel Soisson et sorti en 1993, est relativement mauvais. Malgré tout un peu mieux que le précédent opus, il reste tout de même dans l'ensemble beaucoup trop faible. Nous retrouvons donc le flic fou qui, en plus d'aider une nouvelle fois les méchants, se met en quête d'une femme flic surnommée Maniac Kate en raison de son fort tempérament. Bon, le scénario est malgré tout un peu plus poussé (enfin tout est relatif bien-sûr) car nous avons cette fois-ci une réelle enquête, le détective Sean McKinney cherchant des preuves allant dans le sens de l’innocence de Katie dans une tuerie. Malgré cela, l'enquête s’essouffle très vite car nous avons en arrière plan une espèce de culte qui s'amuse à ressusciter les morts grâce à la tête des autres, enfin c'est un peu bordélique et je n'y ai honnêtement pas prêté beaucoup d'attention, le tout étant assez ridicule. Et c'est dommage car le film ne s'assume vraiment pas comme tel. C'est-à-dire qu'à un moment, on ne peut plus être crédible, déjà le premier était limite de ce côté-là, mais pour le troisième opus, il faut tomber dans le second degré, surtout avec une histoire pareille, sinon c'est le ridicule assuré. Et la toute dernière partie du film arrive à être totalement second degré et jouissive justement, notamment avec la course poursuite, qui est très bonne, et spoiler: lorsque le sergent s'allume une cigarette avec le bras en feu de Matt Cordell
, complètement délirant. Et je trouve fort dommage que le film n'est pas tapé dans le second degré bien plus tôt, au lieu de ça, nous avons une histoire pas terrible qui enchaine les scènes ennuyantes, comme dans les deux premiers films en fait. Du côté des acteurs, nous retrouvons Robert Z'dar avec un nouveau look qui ne lui va pas trop mal. "Maniac Cop 3" est donc une suite plutôt ratée qui n'assume que trop peu le second degré.

Pourquoi vouloir faire des suites inutiles qui font s'enfoncer un peu plus le premier film ? Le seul intérêt de ce film c'est qu'on retrouve l'inspecteur désabusé (qui pompe bien Bogart) et que le tueur s'en prend cette fois à toutes les crapules car on a tiré sur sa fiancée. Les scénaristes ont du avoir le cerveau qui chauffait pour trouver ! Bon c'est sympa à suivre mais beaucoup moins bien que les précdents (déja que le 2 était lui aussi vraiment moyen). La boucle est bouclée.

Le second opus ne volait déjà pas très haut, celui-ci atteint des sommets de nullités. Pas grand chose à dire dessus, le scénario est complètement ridicule, les musiques auraient pu être joués par un gamin de 12 ans, Matt Cordell en mode zombie invincible a perdu définitivement perdu toute crédibilité. Heureusement que la série s'est arrêté là.

Rares sont les troisièmes volets qui égalent à leurs prédécesseurs, l'atmosphère fièvreuse est toujours dérangeante. On entre ici dans la parfaite continuité des deux précédents volets avec quelques scènes émouvantes à la clé. Néanmoins les quelques défauts scénaristiques rendant handicapants le film.

"Maniac Cop" 3em du nom, toujours réalisé par "William Lustig" n'est qu'un "Nanar" pompeux fauché et sans intérêts. La trame principale (Complètement à coté de la plaque) se déroule pratiquement intégralement dans un hôpital et les meurtres perpétrés par "Matt Cordell" frisent carrément le ridicule. On retrouve au générique l'impayable "Robert Z'Dar" dans le rôle titre du flic d'outre tombe ainsi que "Robert Davi" dans la peau du détective "Sean McKinney" (Le seul rescapé du 2em opus). Des scènes de meurtre sans queue ni tête, une histoire fumeuse sans lien direct avec les épisodes précédant, des scènes d'action frisant l'amateurisme complet, une ambiance inexistante sans réel Suspens, "Maniac Cop 3" est un échec total sur tous les plans et ne cherche visiblement qu'à combler une trilogie tant attendu par les "Fans", histoire d'engranger un maximum de pognon. L'exemple parfait de ce qu'il ne faut absolument pas faire pour clore une saga décidément unique en son genre. "Maniac Cop 3" est un navet sans saveur qui se paye même le luxe de plomber 2 premiers épisodes pourtant sympathiques. Encore un grand bravo !

Après un premier volet réussi et un deuxième volet plutôt moyen, Maniac Cop 3 se révèle être un bon petit film fantastique sans prétention avec le charismatique Robert Davi et l'incroyable Ted Raimi dans le rôle d'un reporter (Sam Raimi, son frère, tenait le même rôle dans Maniac Cop).
Le scénario est assez couillon et peu rythmé mais certains passages sauvent l'ensemble du naufrage total et la réalisation de William Lustig fait honneur au genre. A voir pour se détendre...

Troisième et dernier volet de la trilogie Maniac Cop, avec William Lustig toujours aux commandes ainsi que Joel Soisson. Le début du film donne le ton, plutôt mystique, avec quelques scènes héritées du deuxième volet. De suite, on s’aperçoit qu'un élément se veut différent et assez ambitieux pour ce type de production: la musique. Cette fois-ci c'est Jerry Goldsmith qui s'occupe de la composition musicale, s'éloignant du thème et de l'atmosphère initiale glauque et mélancolique, préférant un ensemble plus imposant, crépusculaire, disposant aussi de chœurs qui accentuent la profondeur. On retrouve l'acteur Robert Davi qui reprend son rôle de lieutenant-détective, visiblement changé depuis Maniac Cop 2, plus sensible aussi d'autant que sa collègue surnommée "Maniac Kate" est gravement blessée suite à une opération de police ayant mal tournée. C'est alors qu'il décide de rétablir la vérité suite à cette affaire, et sur le même chemin que lui se dresse Matt Cordell revenu d'entre les morts grâce à la magie (ce qui a tendance à rendre l'histoire plus fantastique sur le fond que les précédents), et errant de nouveau tel un monstre dans l'ombre de la grande cité. Un symbole fait son apparition, celui de l'anti-justice, visible à plusieurs reprises dans le film. Anecdote: la scène où McKinney rencontre Houngan n'est pas sans rappeler celle de Predator 2 où Harrigan fait face à King Willie. À noter aussi, la dénonciation des dérives médiatiques dans une course au sensationnel confinant au morbide et au non-respect des victimes, tout cela vu à travers deux reporters qui parcourent New York à la recherche de l'info qui fait vendre. Cordell n'est manifestement plus le personnage principal, il semble devenu le rouage monstrueux d'une intrigue plus vaste qu'avant, ce qui n'empêche pas son personnage d'évoluer de la même manière entre le fantôme et le zombie (la scène où il est caché dans la chambre d’hôpital sans que McKinney s'en rende compte, est assez marquante). Certains passages conservent l'esprit tourmenté typique, comme le flash-back de Cordell qui ramène au premier film, le rêve de Kate, etc. Les personnages interagissent tous, Cordell y compris, à l'instar du deuxième film où son rôle s'était "adouci", il parvient à coopérer plus ou moins directement avec d'autres personnages du film, se révélant même un justicier authentique à un certain moment quand il remet à McKinney un élément important dans leur recherche mutuelle de justice face au sort de Kate. Mais le Maniac Cop reste le Maniac Cop, et c'est dans une course-poursuite enflammée que s'achève ce troisième opus. La fin est ouverte à une suite qui ne sera pas réalisée, le film se maintient bon gré mal gré dans la série B, le tournage chaotique rendant le résultat à l'écran plutôt honorable. En conclusion, voilà une saga de style slasher/dramatique, spéciale et originale, qui aura permis au regretté Robert Z'Dar de lancer sa carrière grâce à un rôle unique en son genre, trois films présentant chacun une évolution particulière de l'intrigue autour du Maniac Cop, le 1 et le 2 assez comparables sur la forme, et le 3 se distinguant à sa façon.

Bien qu'inférieur aux 2 premiers, surtout au niveau du script, ce dernier volet reste une série B des plus recommandables.
Lustig renie et écorche ce film par principe (suite aux problèmes avec la production) et non en égard à sa qualité intrinsèque (d'ailleurs le scénariste Larry Cohen nuance grandement la "médiocrité" de cet opus aujourd'hui).
Je pense même qu'avec un Lustig présent en salle de montage pour finaliser la chose et optimiser son impact, Maniac cop III serait à la hauteur des 2 premiers (2 modèles d'efficacité).
Qu'il le veuille ou non il a mis en boîte plusieurs scènes sacrément bien foutues (photo travaillée, beaucoup de travellings...).
Et j'ai jamais vu un gars tenir aussi bien un flingue que R.Davi, même pas besoin de contre plongé, il écrase la concurrence.
Qu'on se le dise, Maniac cop est une trilogie, et une bonne !

Une deuxième suite moins réussie que la précédente. On sent que le réalisateur n’a pas grand chose à dire et le rythme s’en ressent fortement. La réalisation est assez moyenne et on s’ennuie rapidement. Il était temps que la saga se termine.

Une petite déception... Si on sent que William Lustig a envie de faire prendre à son boogeyman une nouvelle direction (qui rappelle la fiancée de Frankenstein), il le fait avec moins de conviction que dans ses précédents efforts. On gagne en dialogue ce qu'on perd en spectacle. Mais cela ne veut pas dire que ce film est très décevant. On voit encore quelques scènes d'action bien troussées (la course poursuite finale en torche humaine est impressionnante) et un peu d'humour bien senti. Si William avait eu plus de liberté artistique, peut être que le goût de ce plat en aurait été rehaussé.