Derniers Avis : Quelques jours en septembre - Page 2

Un film sympa mais sans plus.
Au départ j'y suis allée pour les actrices, Juliette Binoche que l'on ne présente plus et la jeune Sara Forestier découverte pour ma part dans "hell". A celles ci aucun reproches, deux actrices talentueuses qui doivent porter un film certe bien ficellé mais auquel il manque un petit quelque chose. Peut être tout simplement un manque de dynamisme et l'impression que le film ne sait pas lui même où il va. On ne rentre jamais vraiment dedans et c'est bien dommage.

Bon film d'espionnage qui n'a pas tout misé sur l'action mais plus sur la psychologie des personnages. Le film part bien avec un bon rythme et une bonne intrigue, s'essoufle un peu quand l'action se passe à Venise et réussi à nous garder en haleine jusqu'au bout (la mort d'Elliot). On comprend aussi très vite pourquoi le réalisateur fait passer l'action en septembre 2001 avec les industriels saoudiens.

très bon scénario, bonne préstation de John Turturro mais la préstation des autres laisse a désirer.

c'est un film qui laisse un gout bizzare : de bon acteurs qui jouent trés mal (Binoche ressemble à l'écureil fou de tex avery, Forestier ne cligne pas des yeux, et Turturo est hilarant lorsqu'il parle francais avec son accent américain).
Le scénario est joué d'avance mais reste agréable.
L'action est moyenement soutenue mais pas ennuyeuse.
A voir, si l'on veut se moquer des acteurs susnommés

Assez sympathique film d'espionnage, sur fond d'histoires de famille et de poursuite à travers l'Europe... Sans le côté lourd des films d'espionnage! Un très bon moment...

J'ai trouvé ce film très plat, avec un véritable manque d'action et de rebondissements. De plus le film est quasi incompréhensible et flou.

Premier film d’un scénariste attitré de Cédric Klapish. Le film prend pied dans une histoire d’espionnage et de famille éclaté. Santono cumule les genres sans jamais céder à un seul. Ni thriller, ni tout à fait film d’espionnage, ni tout à fait comédie, ni tout à fait drame, ni tout à fait polémique, une simple histoire dressant une galerie de portrait entre Paris et Venise avec en filigrane les attentats du 11.09.01. Le plaisir qu’il en découle doit beaucoup à Juliette Binoche, lumineuse en agent secret nounou fumant le cigare et un John Turturro en tueur perturbé. Léger, guilleret, sans prétention, le film ravira les fans de l’actrice.

Sans doute le film le plus bizarre de l'année....une histoire assez abracadabrante dont on se fout un peu (un frère et une soeur protégés par Binoche attendent leur père, un mystérieux homme d'affaires-espion qui est mouillé dans les attentats du 11/9, on passe le film à l'attendre, enfin bref, on s'en tape pas mal au bout d'un moment). Une première partie assez insupportable, avec Binoche qui joue faux, mais petit à petit (alors que c'est limite si on s'endort pas), on est pris dans cette ambiance bizarre, très très lente, aux images superbes, au propos troublant (il y est aussi question d'inceste, oui ça mélange un peu tout) et il s'en dégage vraiment une impression étrange.

Le film est hyper lent, tout le monde y parle tout bas vers la fin, il y a beaucoup de brouillard. A noter que Sara Forestier est vraiment convaincante, beaucoup moins sexy que dans "Hell" mais beaucoup plus crédible. Sa diatribe anti-américaine envers son demi-frère (américain) dans une cuisine est un grand moment. (Pourquoi vous faites des films sur les dinosaures ? C'est une question d'identification. Dans 20, 30 ou 50 ans on vous étudiera en se demandant comment un peuple aussi puissant a pu sombrer..."). Un étrange film.

Que de longueur, que de vide ! On s'ennuie ferme avec les dialogues creux enrobés de citations poétiques pour cacher ce néant.
On en oublie l'intrigue et les rebondissements tombent à plat. D'ailleurs, à la longue, l'intrigue on s'en fiche.
Faussement moraliste, avec des clichés usés sur tout et tout le monde, aussi instructif que la psychologie de bazar.
Côté acteur, seul John Turturro tire son épingle du jeu, les autres deviennent agaçant, sans doute peu avantagés par ces interminables longueurs.
Sans oublier les flous vomitifs de la caméra pour donner un pseudo effet graphique.
Que vient faire le 11 septembre là dedans ? Rien !
Voilà, rien, cela résume amplement ce "film".

Pour ne pas être méchant, je dirais juste que je n'ai pas aimé ce film.
Si vous voulez dormir pépère, et bien c'est un bon somniphère.
Pas d'histoire, pas de musique, pas d'action...
Dommage, le contexte et l'idée aurait pu être bien utilisés...mais au lieu de ça on se retrouve avec du n'importe quoi....
Je me suis fait leurrer par un résumé "envoutant" mais pour une fois j'aurais du écouter les critiques des journalistes qui dans l'ensemble n'ont pas aimé ce film.

Je ne le conseil à personne si ce n'est aux insomniaque qui recherche un endroit frais et confortable pour dormir.

Heureusement qu'avec la rentrée du cinéma les places sont moins chères.

Dommage ! ç'aurait pu et du être un bon film. L'idée est bonne bonne, l'interprétation pas si mal, de l'humour et de la gravité, une vision du 11 septembre intéressante sans qu'elle ne nous apprenne grand chose, mais voilà, il manque là encore un petit quelque chose que la fin prévisible gache par excès de facilité.

Pour son premier film, Santiago Amigorena partait avec un handicap énorme : celui d'avoir une bande annonce épouvantable qui ne donnait aucunement envie d'aller voir Quelques jours en septembre. Or, ce premier film s'avère être une bonne surprise. Certes, on n'évite pas les longueurs, mais le réalisateur a choisi un casting inattendu, avec en tête Juliette Binoche. Dans les premières scènes, son jeu surprend (au début, ça sonne faux), puis, au fil du film, on s'habitue à la voir dans ce rôle tantôt grave, tantôt drôle. Dans les rôles des deux enfants, on retrouve Sara Forestier, plus ou moins convaincante selon les scènes et Tom Riley qui s'impose comme étant la révélation du film. Les personnages du film d'Amigorena sont tous bien creusés et sortent des sentiers battus. Ainsi, le tueur récite des vers et appelle son psy avant de passer à l'acte. Et le scénario offre de vrais bons moments : la scène dans la cuisine, où Orlando explique à David, son frère pourquoi elle n'aime pas les Américains qui est drôle et plutôt juste. A ce propos, les relations du trio Binoche-Forestier-Riley sont admirablement développées et contrastent bien avec la solitude du personnage de John Turturro, qui, seul dans sa voiture, cherche en vain une personne à qui parler désespérément. Les relations entre ces personnages parviennent même à prendre le dessus sur l'intrigue principale. Cette intrigue principale, c'est une enquête. Le trio en question doit en fait rencontrer le mystérieux Elliot dont on se pose des questions sur son identité tout le long du film sans attendre impatiemment les réponses. L'intrigue est secondaire et franchement pas si intéressante que ça. Les attentats du 11 septembre sont traités de façon judicieuse : ils ne servent qu'à nous plonger dans l'ambiance du film. Du point du vue de la réalisation, Santiago Amigorena use de flous plus ou moins justifiés. Grâce à ces flous, il obtient le dernier plan qui est magnifique. Il termine en beauté ce film long et inattendu.