Avis sur Hellbent

ah, ah ,ah ce que cc drole ce petit film. Bon voilà la messe est dîte c du trés bon film d'horreur croyez en mon expérience, ahaaha, oui bon voilà il en faut pour tous les goûts et que des beaux mecs qui se font dézinguer pendant que ca se pelotte, c pas désagréable qu'on soit gay bi queer ou sartrien, mais ca se prend pas la tête, donc c formidable au vu des blockbuster d'horreur prétentieux qui se sorte les doigts en vain. Celui-là se mange sans fin voilà. En tout cas pour une soirée entre potes (femelles ou males) c tré tré honorable quoi, et puis bon c sacrément jouissif (pour un foi que les acteurs sont plus mignons que les filles dans un film) et peut être révolutionnaire.

Le tueur c'est Michou dans la cuisine avec le gode.

Film d'horreur gay plus "film gay" que "film d'horreur". Nul.

Franchement, ce film n'a aucun intérêt ... On s'ennuie, on baille aux corneilles. C'est supposé un film de suspense mais la réalisation fait cheap ... Bref, je ne vois pas pourquoi ce film est sorti en salle ... et pourquoi je m'évertue d'ailleurs à faire une critique. LOL !!!

Eh oui, je dois dire que j'ai plutôt de la sympathie envers ce slasher fauché mal aimé par les critiques presses et publiques. On est ici en pleine mode du néo-slasher qui a déjà commencé à sérieusement s'essouffler depuis 2000 (quatre ans d'ersatz de "Scream" auront eu raison de lui) dont celui-ci ne repose que sur le fait d'être un "slasher gay", autant dire que ça sent le nanar à plein nez. Mais la culture gay nous a pourtant offert de très bons films underground, comme la majorité de la carrière de John Waters, entre remakes gays de "Sunset Boulevard" ou teen movies gay qui forcent sur le kitsch (pour ne citer qu'eux), donc je partais plutôt confiant. Et si ce n'est clairement pas le slasher du siècle, loin de là, on ne pourrait le réduire à simple statut de "slasher gay". Car même s'il s'en amuse beaucoup (la scène d'introduction donne directement le ton), on sent derrière un réalisateur (sûrement) passionné par le genre qui tente avant tout de faire un slasher avec des gays, ce qui fait toute la différence ! Asher (c'est-à-dire dire les "Vendredi 13" - à part le premier -, les "Halloween" etc.), c'est-à-dire que l'on suit un tueur qui n'a pas vraiment de but précis sinon de tuer des gens et là, en l’occurrence, un groupe de gays (vous l'aurez compris !). Alors on pourrait se dire que le film est en réalité plus profond que ça, qu'il dénonce une certaine homophobie surtout que le tueur, déguisé en diable, pourrait être une sorte d'analogie à une punition divine. Mais non, il n'en est rien et je pense qu'il ne faut pas chercher des analyses là où il n'y en a pas. Je ne dis pas que le film est vide de sens pour autant mais c'est avant tout un slasher tourné avec les moyens du bord qui ne propose certes sur pas grand-chose d'original, mais qui s'en sort au moins dix fois mieux que les grosses productions du genre de cette période. Concernant les acteurs, bon ils sont avant tout clairement là pour leur plastique mais font le taff, notamment Dylan Fergus incarnant à merveille ce flic naïf, où l'on pourrait presque y voir une parodie de Dewey dans "Scream". "Hellbent" est donc un film finalement plutôt sympathique, au moins pour les amateurs du genre.

Un slasher assez efficace, et surtout très drôle dans ses mises à mort ! Par contre, les protagonistes sont trop stéréotypés, et certains sont carrément insupportables (on est presque content que le tueur passe à l'action pour certains...). Heureusement qu'il y a des idées pour pouvoir faire plaisir aux fans des slashers !!

Catastrophique! La Bande annonce, la synopsis et le "premier film d'horreur gay" laissé présager le pire. Et bien malheureusement c'est la cas. Le scénario est vu, revu... Et meme malgres cela, il n'arrive pas à évoluer, à nous surprendre. Les acteurs, euh "no comment". Les dialogues, n'en parlons pas. Il n'y a vraiment rien à retenir de ce film. Il est passé tres vite aux oubliettes (enfin pour ceux qui en ont entendu parler...) et l'on comprend pourquoi. A croire que le but était n'on pas de nous faire peur, de nous surprendre mais plutot de nous ennuyer. Le gros navet dans le genre.

Autoproclamé, sans doute à juste titre, premier film d'horreur pleinement gay, Hellbent investi le slasher movie en renonçant ouvertement à revisiter ses fondements. Erigeant l'originalité sommaire de son parti-pris en fière alternative et prétexte à un délire outrancièrement Z, le film préfère la connivence avec le public [de préférence bien ciblé] à l'éternel pastiche.


Au-delà de sa différence affichée, Hellbent se pourvoit d'une réelle dimension supplémentaire. A partir d'un pitsch on ne peut plus classique [la virée de 4 déclinaisons LGBT vers une fête d'Halloween carnavalesque], l'essai transfigure avec une fervente inventivité les codes imposés que les innombrables membres du genre se contentent, plus ou moins rigoureux et trop souvent avec abnégation, de digérer. Blanc-bec et outil BDSM, kéké bi fanfaron travesti en cowboy pour l'occasion, trans trash et grande-gueule amère, toutes ces caricatures poursuivies par un grotesque chasseur de tête satanique s'en trouvent attachantes, malmenées par des railleries complices.


Ne s'embarrassant d'aucune fioriture théorique, Hellbent n'éprouve jamais le besoin de s'enquérir de mobiles psychologiques ou de justifications tordues, se contentant d'exister pour le simple plaisir jouissif des spectateurs consentants, se moquant bien des attentes des puristes et consommateurs de boucheries lambda. Autant dire qu'il faut être acquis d'avance, enthousiaste tout au moins à l'idée de s'en délecter, à toutes formes d'espièglerie kitsch pour adhérer à cet objet saugrenu et jusqu'au-boutiste, dont les choix esthétiques radicaux et le grand-guignolesque assumé réjouiront les amoureux du mauvais goût.

(j'espère avec ces trois étoiles remonter la piteuse côte du film, même si je doute que celui-ci soit estimé à sa juste valeur ; aux USA par exemple, ceux qui l'ont vus ne lui ont pas adressé des critiques si assassines; la curiosité est une chose, mais allez à reculons vers un trip kitsch n'a que peu de sens et manque d'honneteté)

Un slasher comme on en voyait à l'époque de Scream ou encore de Souviens-toi l'été dernier (donc rien d'original), mise à part une réalisation très gay (Hellbent est annoncé comme étant "le premier film d'horreur homo"), ne vous attendez pas a voir des filles dans ce film, elles sont absentes. Donc, si vous aimez voir des gays se trémousser ou se travestir, ce film vous plaira !
Sinon, une qualité visuelle médiocre, des trucages années 80, un scénario inexistant, bref il y a matière à s'ennuyer !

Le slasher le plus pourri de cet années Mal filmé on dirai une camescope mal joué meurtres gores mais débiles on gros c'est a éviter

Hellbent est un slasher qui partait sur des bases sympathiques. Il aurait pu en effet livrer une plongée assez originale (et peut-être plus crédible que celle de DeCotteau) dans le milieu homosexuel (essentiellement masculin en l’occurrence). Pourtant, non, le résultat est décevant.
Les acteurs ne sont pas trop mauvais. Aucun n’est génial, mais aucun n’a une grande expérience non plus. Je suppose qu’ils ont été choisis surtout sur leur physique pour le public originellement visé (j’avoue ne pas être très sensible aux charmes masculins !), mais enfin ils arrivent à jouer. Malheureusement ils sont interchangeables. En clair ils se ressemblent tous (à croire que les gays sont tous taillés comme des mannequins !), ont les mêmes caractères (en fait il y a ceux qui exposent très largement leur virilité, et de l’autre ceux qui se travestissent en femme !). Aucun relief, aucune profondeur, superficialité totale, c’est assez pathétique qu’un slasher qui se voulait original nous sorte au final des personnages en carton-pâte si typiques des slashers basiques.
Le scénario est du même tonneau. Aucune originalité. Non seulement il effleure complètement l’univers qu’il souhaitait aborder, mais en plus le déroulement est d’un académisme outrancier. Tout a été vu et revu mille fois, il n’y a strictement aucune surprise, et en plus, en dépit d’une durée assez courte, l’ensemble s’avère quand même longuet et pesant. Pour ma part j’ai tenu car ca m’amusait de voir des mecs taillés comme des Apollons se balader avec une perruque blonde, de faux seins et en robe moulante, mais ceux qui détestent ca passez votre chemin ! La fin par ailleurs est affligeante !
Sur la forme, il y a des choses à redire. Mise en scène qui souffre d’un amateurisme certain. Si les meurtres sont plutôt bien filmés (mention spéciale à celui au milieu de la foule, vraiment bon), le reste du métrage est trop peu rigoureux pour emporter l’adhésion. La photographie a un style. Il y a une esthétique indéniablement, et même si elle peut ne pas séduire, me voulant pleinement objectif je reconnais un effort louable. Attention ca ne soulève pas des montagnes ! Les décors en revanche sont misérables. Très peu nombreux, très peu variés, ils ne sont pas convaincants. Les effets horrifiques sont solides, mais Hellbent n’est pas très généreux sur ce point. La musique est bonne en revanche, en tout cas elle colle bien au film.
En clair, là où Hellbent se loupe franchement c’est au niveau de son histoire. Pour une fois il y avait possibilité de faire un boulot original dans le domaine du slasher. Mais au final, celui-ci est ultra-classique, et reprend avec bien des maladresses les vieilles recettes éculées. La fin est nullissime par ailleurs. A coté de cela l’interprétation est trop faible pour remonter le niveau, et visuellement Hellbent ne casse pas la baraque, c’est peu de le dire, malgré quelques efforts. Une note basse donc.

Un slasher basique qui sauve les meubles en jouant à fond la carte gay. Pas vraiment gore - juste quelques décapitations bien troussées, réalisé avec les pieds, doté d'une photo absolument hideuse, nanti d'un scénario anémique (que les élans parodiques n'excusent en rien), Hellbent s'avère malgré tout sympathique. On retiendra un générique cheap mais agréable (aggrémenté d'un excellent morceau bien bourrin) et surtout une ambiance qui laisse penser que tout ce petit monde s'est bien marré sur le tournage sans trop se prendre la tête, ce qui passe bien dans le cadre d'un film qui n'a d'autre ambition que de distraire en faisant avec les moyens du bord, aussi maigres soient-ils.

Les vingt premières minutes de "Hellbent" peuvent laisser craindre une daube assez pénible, surtout quand apparaît son personnage principal, un éphèbe androgyne au sourire agaçant, et puis arrivent les rejouissances, carnavalesques et sanglantes, et là, le film devient franchement plaisant à suivre, d'autant qu'il propose de très beaux moments visuels (le meurtre sur le dancefloor, par exemple), de jolies fulgurances perverses (la dégustation de l'oeil de verre, of course) et que son silencieux et baraqué boogeyman en jette pas mal (sinon, je tiens à souligner la pudibonderie un peu lamentable de l'éditeur du DVD qui, sur la jaquette, ne précise jamais une caractéristique essentielle de "Hellbent", à savoir qu'il est un crossover confrontant les codes du slasher à la culture gay).

Un tueur en série sévit lors d'un carnaval d'Halloween.
A l'instar du tueur de Scream ou de Mortelle Saint-Valentin, bien malin qui peut deviner l'identité du tueur avec ses fausses pistes et ses personnages ambivalents. La force de Hellbent réside dans l'idée intéressante que le tueur a un physique avantageux et du coup trouble, charme, plus qu'il n'effraye dans son sillage qui plus est dans une fête gay où la séduction est de mise.

Un p'tit film de rien, qu'on imagine avoir été tourné en deux jours avec 15 € de budget. Cela ressemble (volontairement ?) à une série Z mais l'autodérision qui en ressort distrait pendant 1h30. De là à le revoir...