Avis : A bittersweet life - Page 7

Avec 'A Bittersweet life', Kim Jee-woon signe un thriller visuellement abouti où rien n’est laissé au hasard; la photographie est léchée et chaque mouvement de caméra est maîtrisé au millimètre près. Si le scénario peut sembler classique au premier abord, il nécessite un second visionnage pour en saisir toute la subtilité, notamment dans sa partie psychologique. Un film noir de qualité qui s’inscrit dans la lignée des réalisations de Chan-Wook Park et de Kitano

Une belle surprise dans le genre, on est très vite transporter dans l'atmosphère de la mafia. Les acteurs sont bons, cependant quelques scènes restent laborieuses à regarder, car trop lentes à surgir dans l'action.

Passage obligé par la case interprétation pour apprécier cette oeuvre à sa juste valeur. A Bittersweet Life est plus qu'un film de gangsters, outre la performance plus que réussi de l'acteur principal, la profondeur du scénario, surement non apparente au premier coup d'oeil se révèle diaboliquement tragique et poétique. Une vie volée, un amour impossible et inavouable, des ennemis puissants, des combats impressionnants ... Le parfait cocktail à la sauce Shakespearienne ! Tout en sobriété sur le plan sentimental, le film réussi à retranscrire les émotions du Héros par son attitude et sa violence. Mais comme dit plus haut, il s'agit bien plus que cela, d'ou la profondeur du film au final. Il serait dommage de passer à côté de cet oeuvre, de regarder les dernières images sans les analyser ;) A voir voire revoir !

Le cinéma coréen aime les films noirs, les films à la photographie parfaite, les films violents, sales mais tellement poétiques. Un homme qui meurt puis qui ressuscite, métaphoriquement après cette scène où le héros sort de sa tombe, cette métaphore pourrait être celle du cinéma coréen: vous le croyez mort inexistant mais il arrive avec de plus en plus de chef d'œuvre.

Qu'ils sont beaux les films asiatiques. Je me rappelle avoir été bluffé par l'esthétisme de celui-ci, et choqué par la rudesse du lynchage du héros dans la boue.

Malgré tout le bien que j'en avais entendu, je dois avouer que "A Bittersweet life" m'a un poil déçu. On retrouve tout le souci du détail propre à l'école coréenne contemporaine. Composition des cadres super soignée, décors et mise en scène très graphique, gunfights réglés au millimètre... Là-dessus on a ce qu'il faut, Kim Jee-Woon sait ce qu'il fait. Le gros point noir selon moi vient du manque d'implication émotionnelle vis-a-vis du protagoniste principal (très bon acteur cependant, il porte le film). Bien que je sais que son histoire avec la petite-amie du parrain est très secondaire et ne sert que de caution au scénario, j'aurais trouvé judicieux que quelques scènes plus complices apporte une meilleure justification à toute cette histoire de revanche. Néanmois, malgré ce (gros) point noir parfaitement subjectif, on a tout ce qu'on est venu voir. On est pas trompé sur la marchandise. On retiendra notamment certaines séquences très bien écrites (le montage/démontage de flingues), d'autres à l'esthétique imparable (le couloir et le gunfight final au Dolce Vita), ainsi que quelques idées techniques originales (l'utilisation de la steadycam en vue subjective dans un combat).

Un très beau film qui montre encore une fois l'inventivité et le talent de nombreux réalisateurs sud coréens. Plus classique qu'un "Old Boy", "A Bittersweet Life" n'en reste pas moins un film superbement réalisé et mis en musique, qui allie paradoxalement violence et délicatesse. A voir!!

La Corée du sud vit sa pèriode cinématographique la plus féconde de son histoire. Une pèriode composée de pas mal de cinéastes pret à exploser. Nouveau film évènement avec "a bittersweet life". Le réalisateur Kim Jee-Woon monte un film aussi radicalement violent qu'émouvant. Le sujet de la vengeance a rarement été aussi bien traité. L'interprétation de Lee Byung Hun est sidérante. Il est tres charismatique et élégant dans sa composition du gangster vindicatif. Les combats à mains nues, à l'arme blanche et à l'arme à feu parfaitement chorégraphiés. Une mis en scène précise, des traveling au ralentis accompagnés d'une musique magnifique. Le film se déroule en dents de scies entre moments tendu et calmes et moments ulta-violents et sanguinolents. Le cinéma Coréen nous prouve une nouvelle fois apres les chefs d'oeuvres de Park Chan-Wook qu'il joue dorénavant dans la cour des grands du 7ème art asiatique...et meme mondiale.

Après Old Boy, je continue sur ma lancée de films sud-coréens, et j'ai donc décidé de regarder "A Bittersweet Life". Et j'ai bien fait car j'ai trouvé le film excellent, malgré quelques longueurs, notamment dans la première moitié du film. J'aime beaucoup ce genre d'intrigue, et même si ça a déjà été vu de nombreuses fois, c'est toujours autant efficace. Byung-Hung Lee, qui incarne Sun Woo, fait preuve d'un grande classe et convient parfaitement à son rôle. On découvre tout d'abord, un homme froid, qui n'éprouve aucun sentiment, ne faisant qu'obéir aux ordres de son chef, à qui il est entièrement voué. Puis, au fur et à mesure du film, Sun Woo va ressentir de l'amour, de l'affection, se montrant plus humain. spoiler: Cet amour sera à l'origine de ses ennuis et entraînera inévitablement sa chute.
Le film est doté d'une excellente bande-son, qui lui convient vraiment.
Pour résumer, "A Bittersweet Life" est un très bon film, qui n'atteint pas les sommets d'un Old Boy bien-sûr, mais qui n'en demeure pas moins excellent !

Borné par deux apologues, l'un symboliquement annonciateur, l'autre mélancoliquement explicatif, ce drame vindicatif entre romance et thriller débute malgré une atmosphère dangereuse latente très lentement, berçant-voire endormant-le spectateur avant de se lancer dans une virée sanglante judicieusement dénuée de gore. Critiquant le monde criminel d'une puissance fallacieuse aux desseins artificiels, ce récit s'appuie sur un excellent Lee Byung-Hun (aussi charismatique et intense que Shin Min-a est malheureusement plate et inintéressante), de dynamiques scènes de combats, de plaisantes touches d'humour et une élégante mise en scène parfois même onirique. Inégal mais finalement dense, réflexif, touchant.

J'ai beaucoup aimé et puis Lee Byung Hun à l'écran, ça donne envie, non? Quelle classe ce gars, c'est fou!

Bon parlons du film. J'ai vraiment aimé même s'il n'est pas mon préféré. Même si le film est blindé de combats j'en aurai bien ajouté quelques autres mais ce n'est qu'un détail! De plus je n'ai pas vu A bittersweet life comme un simple film d'action mais c'est film assez triste quand même. Ce ne se voit pas comme ça mais il s'agit d'amour à sens unique et la fin est triste .

Désormais ce film et un des plus connus au monde du cinéma coréen! Il a été projeté sur la Croisette, d'ailleurs Lee Byung Hun et Shin Min Ah étaient présents.

Notez aussi la présence Eric Moon (du groupe Shinwa) qui n'apparait que 15 minutes dans le film mais dont le rôle a toute son importance!

Pour résumer, je dirais que c'est un très bon film!

Pas mal, la réalisation est trés soigné, le scenario est géniale, ont dirait presque du Tarantino à certain moment... Un bon film à ne pas manqué...

Un film coup de poing!Enorme realisation asiatique, un acteur principal hors paire sur une musique qui nous emporte.Entre la haine de "Old boy" et l'air vengeur des "Kill Bill" ce film, au final, est une reussite.

Bittersweet Life est un film chic et choc mais pas au meilleur sens du terme. L’hôtel avec ses brillances et ses couleurs feutrées sert de cadre à une bagarre fulgurante et à un duel acharné épique. La pluie ruisselle sur des hommes en cirés noirs éclairés par les phares de voitures, et ensuite c’est un soulèvement de boue, de sang et de feu. Chaque plan est visiblement très soigné. Ainsi certaines scènes d’action ont une grande beauté. Le film conjugue violence avec élégance. Et c'est bien la qu'est le problème. Tout cette violence inutile et épouvantable si bien empaquetée et si joliment présentée pose des questions sur le cinéma et son but. Je regrette d'avoir acheté un billet pour cet hymne à la violence.

Un très bon polar asiatique, dans la lignée des Internal Affairs, qui sait à la fois conjugué une ambiance sombre et sans espoir dans un monde contemporain un peu plus terne que le notre, des acteurs excellents, et un scénario complexe mais accessible. Attention, il s'agit plus d'un polar que d'un film d'action.