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    A bittersweet life
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "A bittersweet life" et de son tournage !

    Présenté à Cannes et Deauville

    A Bittersweet Life a été présenté en sélection officielle au Festival de Cannes hors compétition, et en compétition au festival du film asiatique de Deauville 2006.

    Kim Jee-Woon joue avec les genres

    Kim Jee-Woon aime jouer avec les genres très codés pour y apporter une dimension dramatique supplémentaire. The Quiet Family mêle humour et thriller sombre. Il signe ensuite The Foul King, une comédie sociale qui cache une sensibilité émouvante. Dans 2 soeurs, Kim Jee-Woon aime équilibrer terreur et drame familial. Enfin A Bittersweet Life joue constamment sur deux tableaux : le film d'action et le drame sentimental.

    Le film noir selon Kim Jee-woon

    A Bittersweet Life est le premier thriller du réalisateur Kim Jee-Woon, qui avait auparavant réalisé plusieurs films d'horreur tel que 2 soeurs et 3 histoires de l'au-delà. L'esthétisme du film noir semble avoir particulièrement intéressé le réalisateur : " Le film noir est un genre amusant pour un cinéaste. L'idée de créer une réalité de toutes pièce m'intéresse bien plus qu'une simple reconstitution. Le film noir me permet de créer des décors, des personnages, des éclairages ou de l'obscurité en toute liberté (...) J'aime être totalement maître de ce que je fais.".

    La mise en scène doit guider le spectateur

    Le réalisateur Kim Jee-Woon croit autant à la structure solide d'un scénario qu'à une mise en scène travaillée qui apporte des clés au spectateur : "Dans mes films, aussi limpide que soit la narration, ce n'est pas vraiment elle qui guide la compréhension de l'histoire. Mon style consiste à trouver un équilibre subtil entre les différents éléments de la mise en scène afin de donner un sens à l'intrigue. C'est ainsi que dans un certain nombre de scènes, l'utilisation de la musique ou d'inserts ajoutés au montage apporte des informations au spectateur (...) Je crois que quel que soit le style qu'on adopte, il doit être au service de l'intrigue.".

    Le jeu des acteurs

    A Bittersweet Life ne se contente pas de présenter de l'action, des cascades et de la violence. Le réalisateur Kim Jee-Woon a tenu à ce que les acteurs du film développe un jeu particulièrement expressif. Le réalisateur s'exprime sur cet élément essentiel de son univers cinématographique : "Ce sont certaines expressions du visage qui me font aimer le cinéma. Quand les visages trahissent l'énigme, le poids du destin ou le mystère, je me demande ce qui suscite ces expressions et ces mimiques. Pour moi, le film noir est le genre qui permet d'obtenir la plus large palette d'expresions (...)".

    La violence chez Jee-woon

    A Bittersweet Life est un polar sombre qui présente des scènes particulièrement violentes. Mais en aucun cas, le réalisateur n'a voulu la représenter de manière crue et gratuite. Il s'en défend ainsi : " (...) je n'ai pas cherché à prendre cette violence au sérieux et à la traiter de manière réaliste, mais décalée. Le monde est trop absurde pour qu'on le représente de manière sérieuse au cinéma. Le monde est cruel, chaotique et ridicule.".

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