Avis : 99 francs - Page 3

Holala qu c'est mauvais, je n'ai vraiment pas accroché, c'est pourri en intégralité !!

Dur de noter ce film, la prestation de Jean Dujardin est pas mal mais pas exceptionnelle, le film hésite entre dénoncer le monde de la pub et la drogue du coup il va vers rien. Il y a une histoire, un monde qu'on laisse au public pour qu'il en fasse sa critique et malgré des séquences tournées à la façon beigbeder (faut presque être dans son délire parfois pour suivre) ça rend pas mal...
Au final je sais pas quoi penser de ce film, donc la moyenne.

Comme quoi il faut toujours faire attention à la critique presse. En effet, la plupart de celles-ci sur les films de Jan Kouen sont très mauvaises. Pour quel motif ? Parce que c’est différent de ce qu’on voit d’habitude dans le cinéma français. Et bien pour ma part, je trouve que c’est le meilleur film des années 2000 et loin devant.
99 francs raconte la vie d’Octave rédacteur publicitaire qui nous ouvre les portes du monde de la publicité.
Extravaguant, le film choque pour une vérité qu’on nous colle sous nos yeux : « l’homme est un produit comme un autre ». La publicité contrôle nos vies mais on ne sent rend jamais vraiment compte car nous suivons le mouvement de la société aveuglement.
Un autre point à mettre en avant, la difficulté d’exercer ce métier avec toutes ses pressions sur les épaules.
C’est un film réussi que j’ai apprécié pour ses voyages dans le temps, ses séquences d’effets spéciaux psychédéliques (on retiendra la course poursuite sous acide vers la fin du film qui est folle), mais surtout la façon dont le film nous dupe en passant d’un film plutôt comique à un vrai drame. 99 francs, c’est le loup de Wall Street français et ça fait du bien de voir ce genre d’expérience tout en sachant qu’elle soit made-in-France.

Un excellent biopic de Jan Kounen avec l'excellent Jean Dujardin et le regretté Jocelyn Quivrin , la sublime Vahina Giocante, la chanteuse Elisa Tovati, Patrick Mille ( Mon père, ce héros, People, la Doublure, Les Dents de la nuit, Crime d'amour, la série TV Highlander ) !!! D'après le roman éponyme de Frédéric Beigbeder !!! Une apparition de l'écrivain pour faire un caméo !!! Prix lumière pour Jocelyn Quivrin !!!

Ce film est ridicule. Ce que le film dénonce est beaucoup trop explicite et d'une naïveté totale. Tout le monde sait que la drogue c'est pas bien, que le fait de prendre le consommateur pour un con c'est pas bien non plus, que le fait d'être un homme qui ne pense qu'à la vente de son produit c'est toujours pas bien. Bref, tout un tas de choses que l'on sait en fait. Et pour ainsi dire on s'en fout. Il ne faut pas oublier que le consommateur et souvent plus con que ces gros capitalistes qui ont la mission de faire vendre un produit. Mais dans le film on ne dénonce que les gros capitalistes corrompus par l'argent. Le film d'un réalisateur et d'un écrivain très prétentieux. On a l'impression que Kounen est un petit garçon innocent qui a bien réussi son devoir d'école; on pourrait régler le problème de la faim dans le monde si on prenait dix pour cent du budget de la publicité.. c'est navrant de bêtise. J'éspère dans tous les cas qu'il ne va pas se faire de l'argent avec ce film sinon c'est le chat qui se mord la queue. Au niveau cinématographique, le film
est dénué de son langage. Les scènes sont décousus en petits sketches sans rapport les uns avec les autres, la caméra bouge dans tous les sens, les trouvailles filmiques noyent le film de A à Z pour enfin nous donner une bonne grosse nausée. Kounen ferait mieux de nous parler de ce qui le touche véritablement dans sa vie de tous les jours et d'arrêter de vouloir faire du cinéma qui n'est pas le sien. Le budget de ce film aurait pu servir à nourrir des gens qui ont faim...

«99 F» se termine ainsi: «Chaque année le budget mondial dépensé en publicité s’élève à 500 milliards de dollars. Une étude de l’ONU estime que pour réduire de MOITIE la faim dans le monde 10 pour cent de cette somme suffirait». Suivent le générique de fin puis un joli petit film muet où l’on voit des lavandières lavant leur linge avec Sunlight lessive… Vraiment ces 5 dernières minutes sont très bien! Mais le reste, ce qui les précède durant 95 minutes et 30 secondes…
Le bouquin de Beigbeder écrit dans un style branchouille en vue des têtes de gondole ne laissait pas d’espoir. Une adaptation cinématographique d’icelui serait indubitablement une sous-merde !
C’est ce qui s’est produit !
Car de quoi s’agit-il ? Décrire le petit monde des publicons, bobos, VIP superfiels, vides, incultes??? De ceux qui sont dévoués à la tache picaillonesque de nous asservir l’esprit… Même pas!
Kounen nous embarque dans un délire de cul, de coke, de merde, de pisse, de vomi en utilisant les procédés op’art d’Averty et les illusions de Méliès… C’est dire la nouveauté! Pour ce film bidon, snobinard qui voudrait s’en prendre à la pub, mais qui, en fait, l’encense, le réalisateur a fait appel à l’acteur le plus surfait qui soit: Jean Dujardin qui continue de faire du Jean Dujardin! Car dans ce film nombriliste au possible (ridicules apparitions de Beigbeder himself!) le message est clair : si la pub est daubesque c’est de la faute aux clients de la pub, à vous, à moi, au monde extérieur… Une apologie de la démerde snobinarde des friqués de naissance… Beigbeder : l’hypocrisie clinquante, l’apologie du plastique couleur fluo, le nihilisme à la mode, conjugué au mépris des gens ordinaires...
De même que la sur-utilisation des effets numériques ne fait pas un film créatif, la promotion de Frédéric Beigbeger himself ne donne qu'une histoire vide, comme son auteur...
Voici donc les nouveaux tartuffes! Dur! Dur de constater le nombre de millions dépensés pour une daube pareille!

Très bon film, l'adaptation du livre est très bien respecté et Jean Dujardin est très bon dans son role.

Dujardin égal à lui-même, dans un film étrange mais jubilatoire à plusieurs reprises. L'aspect "anti-pub" est franchement rafraichissant et écœurant ; ce qu'on regrette c'est que, même si les scènes "sex&drugs" sont orgasmiques, elles fassent un peu passer cette satire du milieu moisi de la publicité pour un film de jeunes hipsters en rut qui aiment bien bader. Bon film tout de même, que l'on appréciera, ou que l'on haïra ... "Voilà, maintenant vous savez. Vous savez pourquoi vous voyez des pubs de merde depuis quelques années." Bref, des fois ça part un peu en sucette mais ça laisse une sacrée impression ..

Voilà l'adaptation tant attendue du livre de Beigbeder. Je n'ai pas lu le livre mais en grand amateur de cinéma je trouve ce film excellent. C'est cynique, satirique et ancré dans l'air du temps. Si vous souhaitez voir ce film seulement pour Dujardin, courez-y il est fantastique. Tellement bon que je ne voyais plus le Jean de Contre-enquête ou de Brice mais Octave Parengaud-Beigbeder. Le film dégage le style de Kounen, un peu barré mais vraiment sensé, c'est le film de la rentrée et il est français! Cool, revoilà le cinéma français sur le devant de la scène et je ne parle pas des autres acteurs qui sont tout aussi incroyables! Bravo et merci...

Le sujet du film était intéressant mais son traitement est complétement et minablement décrit par ce pauvre Kounen.Car rarement un réalisateur n'aura été aussi en retard dans sa manière de filmer le monde contemporain qui l'entoure,a se demander si Kounen vit au 21° siècle???Tant sa vision des choses sent le passé,et pour ne rien améliorer sa réalisation ne possède aucune créativité,ce n'est même pas au niveau des pubs qu'il se veut dénoncer.L'un des pires passages étant le parcours en voiture a Miami sous hallucinogène.Kounen n'a rien trouvé de mieux pour décrire la monté d'acide que de passer le film en pauvre,très pauvre dessin animé,le genre dessin animé fait dans l'air du temps mais avec des dessinateurs au rabais,c'est complétement minable.Je passe aussi sur tout les passages,pipi-caca qui n'ont aucun intérêt le pire étant que se n'est même pas drôle une seule fois,et Kounene passe tout le film comme ça a nous servir de pauvres idées on va de lourdingue a encore plus lourdingue.Kounen voulais arrêter le cinéma il aurait mieux fait,car ce film est un produit total,il est complétement l'inverse de ce qu'il se veut dénoncer.C'est un mix nauséabond entre fight club,las vegas parano,et Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.Grotesque et minable.

Excellent film qui part très loin et qui reste assez fidèle ( pour les mauvaises langue il y le DVD sorti avec un bouquin qui explique les choses qu'il n'ont pu mettre dans le film )!
la scène dans la voiture ou ils tapent des Taz est énôôôrme (à la Mario....mdr)

navet hors norme , sans aucun interet !

Jan Kounen, je ne lui fais pas trop confiance. J'ai vu Dobermann de lui, que j'avais trouvé affreusement ridicule et à l'idéologie douteuse de surcroît (oui, Romain Duris qui se torche avec Les Cahiers du Cinéma, ce n'était pas très fin). Maintenant, 99 Francs, donc, tiré du roman célèbre du détestable Frédéric Beigbeder. N'y allons pas par quatre chemin, c'est un navet pur et dur, une honte pour le cinéma français.
En effet, si les acteurs ne sont pas si mauvais que ça (oui, Antoine Basler et Dominique Bettenfield ont fait des progrès depuis Dobermann, Jean Dujardin tente tant bien que mal à donner corps à son personnage détestable, Jocelyn Quivrin, Vahina Giocante et Elisa Tovati essayent de ramasser les miettes laissées par les excellents Patrick Mille et Nicolas Marié) mais ce qui pêche réellement, c'est le scénario et la mise en scène de Jan Kounen (et Nicolas & Bruno aussi d'ailleurs). En effet, faussement nihiliste, sorte de Fight Club du pauvre, le film semble ne jamais démarrer, se reposant sur la masturbation visuelle et intellectuelle d'un Jan Kounen vraisemblablement aussi défoncé que son héros. Si Scott Pilgrim ou Tron révolutionnaient la façon de mettre un film en image, 99 Francs est daté dès sa sortie, avec en point d'orgue, une séquence de prise de kétamine à gerber en dessin animé. Je ne parlerai pas du final très invraisemblable, de cette tentative ridicule de faire une deuxième fin, tentative très prétentieuse d'ailleurs (le GROS défaut de Kounen, cette sacrée prétention de pouvoir s'attaquer à ce qu'il croît être le mauvais goût).
On peut bien sauver deux scènes (celle du Groobad et le morphing Beigbeder - Dujardin au début) mais le tout est vraiment nul. Ce n'aurait pu être qu'un film juste nul avant de tomber sur le carton de fin, totalement démagogique, réellement puant, immonde, à vomir. Ce qui aurait du être un navet en devient une purge infâme et honteuse.

Roman inadaptable. Film inqualifiable. Peinture du monde de la pub : monde qui vous rend du rêve pour vous ruiner. Une société de consommation dont nous serons esclaves pour des années et des années. Réussi. Produit à acheter.

Alors pour résumer : ennui mortel que ce film ! Aucun intérêt ! Sexe, drogue, vulgarité et scénario sans vie, pour être honnête j'ai même pris ma télécommande pour accélérer et essayer de trouver comment on pouvait regarder ce film jusqu'au bout.. J'ai vu.. Et j'ai perdu 1h30 qui m'a semblée
le double..