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    Les Fantômes de Goya
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    136 critiques spectateurs

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    jfharo
    jfharo

    46 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 juillet 2010
    De bien tristes fantômes , seul Barden se sauve du désastre .
    Lord-Djiss
    Lord-Djiss

    18 abonnés 983 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2011
    Un bon film avec au passage une petite leçon d'histoire. Les acteurs sont justes et le scénario intéressant. Le double rôle de Natalie Portman est en revanche une mauvaise idée car même grimée on ne voit pas la différence d'âge.
    Hotinhere
    Hotinhere

    400 abonnés 4 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juillet 2021
    Milos Forman dénonce l’absurdité de l’inquisition espagnole avec ce thriller romanesque au scénario prenant signé Jean-Claude Carrière porté par une interprétation convaincante, même si la réal laisse à désirer.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    161 abonnés 1 848 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juillet 2023
    J'ai un peu de mal à comprendre certaines critiques négatives. Sans être à la hauteur d'Amadeous, Les fantômes de Goya est une oeuvre magnifique servie par d'excellents comédiens et une très belle photo. C'est avant tout un plaidoyer contre l'intolérance et le fanatisme. Le personnage du moine intégriste qui vire républicain anti clérical, sans jamais oublier de se servir lui-même au passage est formidable. Javier Bardem lui donne de la crédibilité et de l'épaisseur. Milos Forman, qui avait vécu dans la Tchécosloviquie stalinienne, avait certainement observé des comportements de ce genre; Déjà, il dénonçait l'hypocrisie et le double langage dans ses premiers films comme Au feu les pompiers. On peut regretter bien sûr que sa vision de l'humanité soit aussi pessimiste, presque aussi noire que celle de Goya, mais son expérience personnelle ne le poussait pas à l'optimisme. Un grand film que, à mon avis, ses détracteurs n'ont pas compris/
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 août 2007
    Coup de mou dans la machine Forman. Le réalisme ambigu, craché à coup de clichés grotesques, plombe un film à l'esthétique ravagée par une photographie fadasse, des situations abérrantes (l'arroseur arrosé) et des interprétions flirtant avec l'abominable (pathétique Portman). Reste le sujet, brillant, ce regard presque amusé sur les victimes d'une époque, souillée par les derniers balbutiements de l'inquisition.
    Vador Mir
    Vador Mir

    220 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2023
    Un excellent film trop peu connu, avec des décors et une réalisation soignée. Javier Bardem; Stellan Skarsgård et Natalie Portman sont au top de leur forme. Une période trop peu dépeinte dans le cinéma. Les critiques sont dures.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 mai 2014
    une fiction historique original et une jolie réalisation cependant la force du film se dilue car il manque un personnage vraiment moteur pour nous entrainer. Goya reste principalement un observateur.
    Xavier D
    Xavier D

    44 abonnés 1 040 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2021
    De petit clin de ses précédents film comme Vol au dessus d'un nid de coucou ou Amadeus, le cinéaste s'est un peu perdu depuis et repris le flambo. Mais on est loin de ses anciens chef d'œuvre, j'ai l'impression d'une parodie plutôt autre chose malgrés la présence forte de Javier Barbem, de Stellan skarsgard, de Nathalie Portman et Randy Quaid. Ce film est malheureusement historiquement triste et que justice !
    Marie-Saphire Von HANOVER
    Marie-Saphire Von HANOVER

    17 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 octobre 2016
    Ce film m'a tellement angoissé que je n'ai quasiment pas réussi à dormir de la nuit...Malgré un sujet riche , complexe et intéressant et avec une concurrence inexistente , Le grand Milos Forman n'est pas rentré profondément dans cette époque où l'inquisition espagnole fait loi . Les thèmes sont survolés .La fascination d'une muse, La médisance , La communauté juive qui est traquée , le marranisme et sa pratique cachée du culte religieux ainsi que la dimension du secret qui en découle , Le viol, la torture, l'emprisonnement, la maternité , la folie, la prostitution, la fuite et l'exil! Toute l'inquisition espagnole et ses bourreaux. Y'avait de quoi faire et c'est peut être ça qui a noyé le réalisateur. L'inquisition espagnole c'est la torture tant physique que psychologique. Les etres humains dans ce domaine ont tristement repoussé les limites de l'inventivité , on aurait bien voulu en voir au moins un peu. L'excitation qui traverse le bourreau , Le sadisme qu'on lit dans ses yeux et son corps au moment où naît sa pulsion dirigée vers le supplicié et qui se métamorphose chez ce dernier en grande terreur dans son ventre. Nada!! On reste sur notre faim ...
    Nathalie Portman malgré un talent évident ne domine pas les deux personnages qu'elle incarne . Elle n'a pas réussi à saisir la violence qui s'empare de son personnage . Et, même si ce je comprend ce choix de casting elle n'a pas l'air d'une juive sepharade . Elle interprète la dissociation de la personnalité ce qui est ambitieux.On retrouve déjà son goût pour le double qu'elle commençait à chercher dans Closer et qu'on aura tout le loisir de déguster dans Black Swan. Ça la prend même dans la réalité puisqu'elle est une des très rares actrices à avoir un nom scène ...J'admire comme même une certaine humilité chez elle avec aussi un goût pour le sacrifice qui lui permet de s'effacer et de laisser place à la folie de la mère qui a perdu son enfant. Son regard est juste. Enfin dans dans l'ensemble elle se perd et c'est peut être du à une direction d'acteur qui ne va pas au bout des choses . C'est très étonnant pour Milos Forman parce que dans son Amadeus le personnage de Mozart était si abouti! Pareil dans vol au dessus d'un nid de coucou ! Ici l'âme du peuple décrit et son périple n'est pas saisi .La culture espagnole est fière et ici ce n'est que victimisation et examen de conscience . On ne ressent pas la douleur de l'humiliation.On finit par surtout admirer un beau film costumé... Enfin les thèmes de l'exil sont abordés de façon ironique . Ils sont campes par le bourreau /Javier Bardem alors que c'est plutôt l'inquisition espagnole qui a poussé à la fuite la communauté juive pour ceux qui ne se sont pas convertis . Ce second exil auquel ils ont été forcés est une ouverture qui manque à cette histoire. Je suis restée déçue de ce film dont j'attendais beaucoup.
    Julien D
    Julien D

    1 087 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2013
    Alors qu’avance le film, on ne peut que constater avec amertume à quel point la verve de Milos Forman a été écrasée sous la lourdeur académique avec laquelle il a mis en scène cette reconstitution historique. Mais, bien plus que l’académisme formelle de ce film de costumes, c’est son contenu peu enrichissant qui fait de ce Les fantômes de Goya une œuvre décevante de la part de son auteur, car le personnage de Goya qu’interprète Stellan Skarsgård n’est pas au centre de ce qui aurait pu être un biopic qui lui soit consacré, mais il ne sert que de témoin à un récit –totalement fictionnel car ne respectant pas la réalité historique du peintre- lui-même divisé en deux parties séparées par une improbable ellipse d’une vingtaine d’années. Si la première partie s’attaque au sujet sensible dans un pays encore aussi catholique que l’est l’Espagne que la sévérité de l’Inquisition cléricale, la suite prend pour toile de fond l’occupation de Madrid par l’armée napoléonienne mais n’a pour fil conducteur qu’un scénario inintéressant construit à la façon du plus vulgaire des feuilletons télé. Le casting international est en fait le seul véritable atout qui réussit à donner un peu de charme et d’intensité dramatique à ce mélodrame futile.
    Audrey L
    Audrey L

    533 abonnés 2 390 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2018
    Une belle interprétation grâce au duo Natalie Portman en victime que l'on plaint rapidement et Javier Bardem en ingrat tourne-casaque qui n'a pas une morale étouffante... Les acteurs sont tantôt pris en pitié, tantôt injurié tant leur rôle est maîtrisé, chapeau. La mise en scène aurait pu être plus grandiose, surtout venant de Milos Forman, mais ici le style reste bien classique, sans aucune prise de risque, dommage. L'intrigue est intéressante et ponctuée d'Histoire, cela vaut la peine de se plonger dans cette leçon agréable de géopolitique mêlée à la foi et à la peinture de Goya. Le film accuse cependant des longueurs, des dialogues superflus, et quelques hystéries (la folie de la jeune femme) qui prennent parfois des proportions grotesques (la scène de l'auberge avec le nourrisson par terre qu'elle prend pour son enfant). Cela dénote un peu dans le paysage sérieux du film. Autrement, la fin reste expiatoire et logique, la durée du film n'est pas excessive, et le jeu d'acteurs vaut le détour. Dommage qu'il n'y ait pas la mise en scène et le dynamisme à rajouter à ces bons points.
    Nicothrash
    Nicothrash

    281 abonnés 2 872 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2015
    En voilà un sujet intéressant, l'Inquisition, avec tout ce que cette période a de plus sombre et terrifiant. Le début est parfaitement maîtrisé, l'ambiance est sombre et feutrée, on y découvre le personnage de Javier Bardem en inquisiteur sans scrupule et froid ainsi que Stellan Skarsgard en Goya et Natalie Portman, un trio d'acteurs que l'on va suivre à travers deux époques espacées de 15 ans. La première partie comme je le disais plus haut tient véritablement en haleine, on suit les agissements des inquisiteurs, avides de sang et d'argent dans cette période improbable du catholicisme, c'est très prenant et Bardem assure dans son rôle, il est effrayant à souhait. Mais, et oui il y a un mais, la deuxième partie s'avère n'être pas du tout à la hauteur, on s'ennuie pas mal et pour cause, après l'intervention sanglante de l'armée de Napoléon en Espagne sous couvert de faire cesser l'Inquisition il ne se passe plus grand chose. On resserre au niveau du personnage de Portman qui se retrouve affublée d'un maquillage ridicule et d'une grimace qui ne l'est pas moins et clairement on perd tout l'intérêt du début, d'autant que Goya continue d'être plus spectateur qu'acteur, ça devient long et il ne nous reste guère que Bardem qui continue son chemin de croix cinématographique envers et contre tous, toujours très bon au demeurant, son personnage étant toujours autant détestable. Au final, on a un arrière goût d'inabouti face à cette oeuvre à deux vitesses qui décevra forcément bon nombre de spectateurs, admirateurs ou non du grand Milos Forman, une grande déception.
    Bernard D.
    Bernard D.

    95 abonnés 602 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2021
    « Les fantômes de Goya » de Miloš Forman est sorti en 2006. Ce n’est pas du tout une biographie du peintre espagnol qui n’est que le témoin d’une histoire « diabolique ». A Madrid en 1792, le tribunal de l’Inquisition présidé par le père Gregorio (Michael Lonsdale vraiment étonnant), juge les gravures de Goya (Stellan Skarsgård) pas très catholiques - si je puis dire - mais le peintre étant protégé par le roi Charles IV (cousin de Louis XVI), il va via le frère Lorenzo (Javier Bardem magistralement troublant) s’attaquer à Ines (Nathalie Portman), la fille d’un riche marchand madrilène qui est la muse de Goya, en l’accusant de « judaïsation » et en la soumettant à la question. Suite à un stratagème fomenté par le père d’Ines et ses frères, Lorenzo va être discrédité et s’enfuira en France. Quinze années plus tard, la Révolution française, la déclaration des Droits de l’Homme, les conquêtes de Napoléon rebattent les cartes et Lorenzo revient triomphant à Madrid et condamne l’Inquisition et le père Gregorio. Ines est libérée des geôles de l’Inquisition et Goya apprend qu’elle aurait eu un enfant de Lorenzo …
    Une pure fiction qui est très prenante avec Ines qui a perdu la raison et le frère Lorenzo dont l’ambivalence reste très surprenante jusqu’à la fin.
    Un film très dense et parfaitement réalisé en termes de photo, de costumes et de décor au point qu’on finit par croire à la réalité de cette histoire « diabolique » !
    Cluny
    Cluny

    62 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    À l’image de la météo, la production cinématographique de l’été est bien terne. Depuis "El Camino de San Diego" et "Persepolis", je n’ai pas vu un film qui m’ait enthousiasmé, ou même simplement bien plu. Ayant adoré "Amadeus" et bien aimé "Hair" ou "Man on the Moon", je nourrissais quelques espoirs en allant voir "Les Fantômes de Goya". Las, quelle déception !

    La première scène du film était pourtant assez prometteuse : des gros plans des estampes de Goya, montrant des visages grotesques, des prêtres avec des oreilles d’âne, des corps suppliciés. Puis on s’aperçoit que ces dessins passent de main en main, au cœur du Saint-Office de l’Inquisition de Madrid. Images soignées, trognes inquiétantes des bourreaux en soutane, jeu nuancé de Michaël Lonsdale, bon début. Puis apparaît Javier Bardem, excellent dans "Mar a Dentro", et caricaturalement risible ici, dans le rôle du faux-cul onctueux. On voit Goya, joué par Stellan Skarsgärd, faire les portraits de la Reine, d’Inès et du frère Lorenzo, puis une très belle scène nous montre le travail de gravure, depuis la plaque jusqu’à l’estampe sortie de la presse. Mais malheureusement, là s’arrête l’intérêt pour l’artiste Goya. S’il reste présent jusqu’à la dernière scène, ce n’est que comme témoin de la petite histoire au sein de la grande histoire, et il aurait été torero ou plombier que cela n’aurait pas beaucoup influé sur le scénario.

    Voilà donc Goya réduit au rôle de Fabrice à la bataille de Waterloo, pourquoi pas. Mais le scénario ne tient absolument pas la route, le grand mouvement de l’histoire ne semblant avoir pour seule justification que de mettre les héros face à face, dans une succession de situations feuilletonesques éculées : le prélat retors qui empoche l’argent et maintient l’innocente héroïne dans un cul-de-basse-fosse, le moine qui viole la pauvre enfant au milieu d’une prière, le même devenu dignitaire français qui promet de s’occuper d’Inès/Adèle H et qui la fait enfermer…

    On retrouve la même lourdeur dans la peinture sans nuance de l’Espagne des années 1800 : les prêtres sont tous fourbes et cruels, les Français dépeints comme un avant-goût de la division Das Reich. On peut comprendre qu’un réalisateur ayant grandi dans la Tchécoslovaquie socialiste ait voulu dénoncer le décalage entre le discours idéaliste et la pratique policière, mais était-il nécessaire que chaque exécution sommaire soit précédée d’une évocation de la Déclaration des Droits de l’Homme ? Ce manichéisme démonstratif est symbolisé par la répétition de la même argumentation aux procès du chef du Saint-Office par Lorenzo, puis à la Restauration, celui de l’ancien procureur par l’ancien accusé, histoire de montrer que les régimes passent, mais que le fanatisme a la vie dure.

    Et puis, on a la désagréable impression que Forman se raccroche à son propre passé, recopiant platement de nombreuses scènes d’"Amadeus" : exactement le même traveling avant/arrière dans le couloir de l’asile que pour l’arrivée du prêtre venu écouter la confession de Salieri, ou l’attitude débonnaire du Roi fâché du portrait de son épouse et qui massacre un air au violon, réplique évidente de l’accueil de Mozart par l’Empereur qui pioche pour jouer au piano l’air composé par Salieri.

    Il y a bien quelques scènes qui nous rappellent que Forman a été un grand réalisateur, comme le plan final où des enfants font la ronde autour de la charrette transportant le cadavre supplicié. Il y a aussi Natalie Portman, qui réussit à donner vie à trois personnages aussi outrageusement romanesques : Inès à peine sortie de l’innocence de l’enfance, la même clochardisée et devenue folle à la sortie de sa geôle, et sa fille Alicia, fille de joie indomptable. C’est clair, la petite Matilda a bien grandi, et c’est la seule bonne nouvelle de ce mélo d’un académisme pompeux.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    75 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2021
    Les fantômes de Goya est l’ultime film de Milos Forman ayant bénéficié d’une distribution à l’international en 2006 et 2007. Celle-ci fut cependant discrète, l’heure de gloire du cinéaste était passée au fil d’une filmographie à la qualité déclinante. Pourtant, ce long-métrage mérite d’être découvert notamment au regard de l’ambition narrative qui l’anime. Mais nous évoquons là une caractéristique souvent décelée dans les réalisations de l’auteur de Ragtime (1981, Naissance d’une nation chorale). Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2021/05/27/les-fantomes-de-goya/
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