Mon compte
    L'Homme de sa vie
    Note moyenne
    2,4
    1113 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Homme de sa vie ?

    261 critiques spectateurs

    5
    56 critiques
    4
    48 critiques
    3
    6 critiques
    2
    47 critiques
    1
    66 critiques
    0
    38 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2006
    Certains effets sont adorables, il y a vraiment de jolis plans sur l'eau, sur les arbres, et tous ceux en lien avec le petit garçon notamment, mais d'autres, venus en cours de route pour se faire plaisir, auraient dû être supprimés au montage car ils fatiguent (écritures en haut de l'écran, et ce rideau, même si on comprend bien la symbolique d'appel d'air dans cette maison). Bien joli décor qui se suffirait presque à lui-même sans l'éternelle folie humaine, avec ces tziganes tout proches, le froid de la tanière du personnage perturbateur... la maison du couple est diablement centrale, cette familiarité entre les personnages, la grand-mère et son humour... Le fait que les dialogues soient décalés par rapport à ce que nous voyons... Ce qui arrive à ces gens est l'indicible, tout ce qu'il y a de plus ressenti malgré soi, quand tout calcul est vain et où le péril est si grand ! Excellents acteurs, pour exprimer ce sujet tabou, bourré de non-dits de la part de la femme concurrencée, sous l'oeil de ce petit garçon représentant l'avenir... C'est ce qui est juste dans ce film, cette douleur du devenir. Nul besoin d'un scénario corsé, il s'agit de vie quotidienne, une situation en elle-même assez intense : ça couve, Zabou se garde de faire tout à fait déraper le trio, elle triture la question, nous laisse penser... et je la comprends, pour avoir vécu moi-même des malaises de cet ordre, que seul le temps qui passe arrive à estomper !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 octobre 2006
    L’homme de sa vie, c’est l’histoire d’un couple en vacance, Frédéric et Frédérique en vacances dans leur maison de campagne. C’est alors que débarque Hugo, homosexuel, qui habite la maison d’à côté. Hugo et Frédéric vont avoir alors le coup de foudre l’un pour l’autre. Cinématographiquement, L’homme de sa vie, c’est le Brokeback Mountain français : comme Ang Lee, Zabou Breitman opte pour un traitement tout en délicatesse, avec énormément de pudeur. Là où son deuxième film nous surprend, c’est dans sa forme. Rarement un film dramatique sur ce sujet aura été traité avec autant de classe. Là où certains metteurs en scène se seraient contentés seulement d’un scénario bien écrit, Zabou Breitman signe une mise en scène extrêmement travaillée, soignant chacun de ses plans, quitte à créer un profond malaise, comme dans ses longs plans fixes avec personnages hors champ qui ressemblent énormément à ceux d'Haneke. Se cadrages sont très bons, mais sa mise en scène est aussi très symbolique : la maison d’Hugo, où les lettres défilent sur le murs... Et justement, tant de perfectionnisme n’est peut-être pas franchement justifié. Evidemment, on ne lui reprochera pas de soigner son film à l’extrême, mais en regardant L’homme de sa vie, on ne peut s’empêcher de penser que Zabou en fait beaucoup trop. Le film tend d’ailleurs plus vers l’exercice de style que vers le film dramatique. Car, autre surprise, le scénario n’est pas aussi subtil qu’on l’attendait. Essayant d’éviter les stéréotypes, Zabou y tombe en plein dedans, et la relation entre Berling et Campan paraît assez banale, fade et peu intéressente. Consciente des petites faiblesses de son scénario, Zabou multiplie les allées et venues dans le temps, et là encore, ce n’était pas indispensable. On ne pourra pas critiquer la mise en scène de Zabou car cette dernière a le souci de l’excellence mais tout est en excès et le film, au final, n’a pas grand-chose à dire. Ceci dit, il a beaucoup à montrer.
    jeremie747
    jeremie747

    38 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 mai 2010
    Je rentre dans la salle. Dès le premier plan, prétentieux et inepte, je sais que le film est raté. La suite, interminable, le confirme. Au cours de la vision de ce film, j'ai été frappé d'un ennui si profond que j'ai cru avoir touché à l'essence même de l'ennui. Cet ennui qui vous frappe d'un tel sentiment d'absurde, comme si le temps s'était arrêté. Cet ennui qui vous prive de toutes vos forces et vous empêche même de vous lever pour sortir de la salle. Cet ennui qui vous fait croire que vous êtes mort. Zabou, avec ce film a réussi a suspendre le temps, l'espace de 2h, dans une salle de cinéma. Une performance remarquable !
    platinoch
    platinoch

    36 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 octobre 2006
    Autant le dire tout de suite, ce film est une gigantesque plantade. Là où ce sujet sensible et très à la mode laissait espérer un film délicat et émouvant, Zabou se mange un mur en exploitant tous les lieux communs de l'homosexualité un par un: du rejet des parents à l'esprit plus intellectuel et plus fin, en passant par les expériences nocturnes et la beauf attitude des hétéros...
    Bref, difficile d'adhérer à tant de clichés dans un si court laps de temps.
    De plus, si sa mise en scène est soignée et son style affirmé, la forme du film semble prendre une plus grande place que le fond: et vas-y que je te mets des plans inutiles de ce que chacun fait devant sa glace sans que ça n'apporte rien à l'histoire, et vas-y qu eje te montre que je peux faire dans le poétique visuel façon "grand champ de tournesols sous le soleil"...
    Bref, Zabou en fait trop là où la simplicité et l'honnêteté étaient de mise pour que cela passe.
    Reste l'interprétation. Si il s'avère que Campan joue comme une saucisse de films en films, Berling tient globalement bien la route, et surtout la charmante Léa Drucker irradie tout le film de sa beauté, de sa grâce, de sa sensualité et de ses fêlures...
    Mais rassurez-vous, il y aura d'autres films plus intéressants pour s'en rendre à nouveau compte!
    Renaud Grimoult
    Renaud Grimoult

    24 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 février 2014
    photos inoubliables. Grande finesse, grand jeu d'acteur...Incontournable
    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 novembre 2012
    Si ce film de Zabou Breitman peut prétendre sans difficultés à un prix de délicatesse,il perd de son impact,à force de préciosité,d'onirisme pompant et de narratino destructuré.Il narre la découverte par un homme de son homosexualité,alors qu'il est heureux em ménage."L'homme de sa vie"(2006)parle de la confusion des sentiments,de l'écartelement entre une vie de passion et une vie de raison,avec toujours l'envie d'éviter de faire souffrir l'autre,l'être lésé.Bernard Campan confirmait sa grande pudeur après "Se souvenir des belles choses".Chales Berling est parfait en homo complètement assumé.Léa Drucker a le rôle le plus ingrat,mais elle le fait très bien.L'histoire est forte,le traitement l'affadit par trop d'affèteries.
    ferdinand75
    ferdinand75

    450 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 septembre 2010
    Une tentative assez esthétique,et soignée, mais malheureusement plutôt ratée. L'adéquation entre le scénario et la réalisation n'est pas réussie. De très beaux plans , des essais de photos, mais l'histoire ne se tient pas bien. Les acteurs sont pourtant tous très bons.
    norman06
    norman06

    296 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 novembre 2006
    Sincère et bien joué, ce deuxième film de la réalisatice pêche par certaines maladresses stylistiques (les draps qui flottent au vent) et un onirisme appuyé mais un souffle romanesque passe par instants.
    fredhiver
    fredhiver

    24 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2006
    Ah, si ce film avait été muet ! Plus de ces dialogues creux où l’on refait le monde avec des sentences définitives, de phrases originales comme: « On choisit ses amis, pas sa famille », de cours de morale léger comme le plomb contre l’homophobie. Plus de ces scènes de repas, interminables et cacophoniques, avec caquetage et babillage obligé. Uniquement de belles images : racines d’arbres tortueuses, homme nu nageant la brasse, ou endormi sur une plaque de verre, danseurs parfaits, lettres sur un mur (oublions le rideau...) : libre à nous d’interpréter, rien ne nous aurait été imposé. Mais Zabou Breitman se veut si démonstrative, prête des paroles si convenues à ses personnages, que l’on se désintéresse de ces archétypes taillés sur mesure pour véhiculer une thèse, jusqu’à nous infliger le cliché du beau-frère obèse et violeur. Mais si ce film avait été muet, nous laissant méditer sur les symboles, nous n’aurions pu être émus par le désespoir de Léa /Fred, dont le monologue halluciné, instinctif, nous prend aux tripes. Seul personnage qui respire la vérité, victime de ce qui défie la raison, elle erre, tentée par la mort, qui semble gagner même les scènes d’amour, si laides, si « techniques ». Ce qui noue les relations entre Frédéric et Hugo reste abstrait, éloigné. Et le déroulement haché de la scène- clef devant la maison ne permet pas de s’identifier à eux. Une scène traduit parfaitement le malentendu entre la réalisatrice et le spectateur : à l’hôpital ce qui est censé susciter la compassion devient ridicule, tellement l’attitude soudaine d’Hugo (réflexe d’égocentrique ou sursaut d’un homme qui se remémore avoir tenu des discours moralisateurs ?) provoque le recul. Je salue tout de même la délicatesse des sentiments mère-fils formant un cocon protecteur, et ce joli personnage d’enfant, qui instinctivement a tout compris.
    Ghost_face
    Ghost_face

    56 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2006
    Difficile de mettre en scène une telle relation, ambiguë, confuse, incertaine sur ces deux hommes. De belles images, de la poésie moderne, de bons acteurs... même si la fin se traîne, ce film dramatique assez surprenant de Zabou Breitman ne laisse pas de marbre et se conclut par des blessures refermées (celle de Hugo et son père, quand il lui pardonne avant sa mort, l‘amour contenu pour sa fille…) , des questions avec des réponses (sur la sexualité, l‘amour …), démontre que la connaissance de soi, de ses sentiments et probable à n'importe quel âge et que tout peut arriver et surtout que nos choix sont toujours orientées et qu’on passe à côté de certaines expériences dans sa vie. La difficulté de l’exercice était surtout de montrer la complexité de la bisexualité pour un homme dépassé par ses sentiments et c'est réussi car le résultat est assez complexe.
    Arthurlamouche
    Arthurlamouche

    14 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2007
    Vacances d'une famille normale, dans le sud de la France. Un jour, Frédéric invite son voisin Hugo, qui ne se cache pas d'être homosexuel, pour un repas. C'est là que la rupture se fait : en même temps de l'attirance qu'il a sur Frédéric, il vit un problème familial grave avec la mort imminente de son père; Et Frédéric qui tombe amoureux de lui au fil des soirées à parler ensemble et délaisse sa femme et ses enfants. Zabou Breitman nous offre ici encore un superbe film sur l'amour sous toutes ses formes : amour d'un soir, entre 2 hommes, amour familial que l'on ne peut renier, amour d'une femme pour son mari... Bref très joli film.
    JeremGar
    JeremGar

    78 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2007
    un beau film qui ne laisse pas indifférent...mais il manque quelque chose..peut etre un petit peu plus de vitesse dans le film..sincèrement je m'attendais un peu plus à un film comme "Le coeur des hommes"..Parfois meme les plans sont incompréhensibles..Cependant, allez le voir car l'histoire est belle..
    vieuxfuret
    vieuxfuret

    22 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2009
    Ça a pas trainé, en vingt minutes j'avais la larmounette. Un très bon film, des plans étonnant de beautés et de simplicité, pleins de petites choses qui font monter la mayonnaise en somme. Je ne connaissais pas l'histoire au départ et je pense qu'il faut le voir comme ça. C'est un peu un film de nénettes, mais j'ai vraiment apprécié ce dialogue fil rouge entre deux hommes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2008
    Waow. Un film à la narration décousue, et qui prend tout son sens, avec des images d'une beauté exceptionnelle mises bout à bout, comme un puzzle. Le film se regarde, mais on peut aussi en sentir l'odeur, la saveur, on peut l'écouter, et on peut le toucher, comme quelque chose qui parait irréel.
    Des acteurs ( pour le coup, tous !) tout simplement à couper le souffle. Cette peinture de la réalité est telle qu'on suit cette histoire comme si c'était la nôtre.
    Waow.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 octobre 2006
    L'homme de sa vie, c'est le Brokeback Mountain français : comme Ang Lee, Zabou Breitman opte pour un traitement tout en délicatesse, avec énormément de pudeur. Là où certains metteurs en scène se seraient contentés seulement d'un scénario bien écrit, Zabou Breitman signe une mise en scène extrêmement travaillée, soignant chacun de ses plans, quitte à créer un profond malaise. tant de perfectionnisme n'est peut-être pas franchement justifié. Evidemment, on ne lui reprochera pas de soigner son film à l'extrême, mais en regardant L'homme de sa vie, on ne peut s'empêcher de penser que Zabou en fait beaucoup trop. Le film tend d'ailleurs plus vers l'exercice de style que vers le film dramatique. Car, autre surprise, le scénario n'est pas aussi subtil qu'on l'attendait. Essayant d'éviter les stéréotypes, Zabou y tombe en plein dedans, et la relation entre Berling et Campan paraît assez banale, fade et peu intéressente. Consciente des petites faiblesses de son scénario, Zabou multiplie les allées et venues dans le temps, et là encore, ce n'était pas indispensable. Félicitons quand même la magnifique prestation de Léa Drucker qui nous touche beaucoup plus que le duo Campan-Berling.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top