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    Les Portes de la nuit
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    3,6
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    13 abonnés 1 363 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2023
    D'entrée, le narrateur nous fait part du désenchantement de Paris, passée l'exaltation de la Libération. Sur le bonheur de l'été est retombée la nuit. C'est dans cette nuit oppressante que Carné et Prévert ont puisé les personnages de ce drame. Ces noctambules se croisent, s'aiment ou règlent des comptes, dans la brume et l'humidité, en attendant le retour métaphorique du jour.
    Le Film de Marcel Carné est un film complexe, ou plutôt multiple. Polémique par l'opposition entre anciens résistants et anciens collabos, sentimental par l'histoire d'amour naissante entre Yves Montand et Nathalie Nattier, merveilleux par le caractère irréaliste de cet amour, drôle par ses personnages fantaisistes, douloureux par la mort au bout de la nuit...La variété des tons rejoint celle des protagonistes. Il pèse sur le quartier de Barbès une atmosphère lourde et une indicible détresse en cette nuit où le destin de chacun sera bouleversé. Le destin, Prévert le personnalise sous les traits inquiétants de Jean Vilar, annonciateur désespérant de drame.
    Ce compromis de réalisme social et de poésie pessimiste prouve, une fois de plus, dans cette troublante histoire, le talent conjugué de Carné et Prévert (et Trauner). Les comédiens sont formidables (quel plaisir de rencontrer Carette et Saturnin Fabre!) et la musique célèbre de Joseph Kosma achève de nous charmer.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2018
    Marcel Carné à la réalisation, Jacques Prévert au scénario, Joseph Kosma à la musique, Alexandre Tauner aux décors, Philippe Agostini à la photographie et une belle distribution de seconds rôles, tel peut être le résumé de la fiche signalétique des Portes de la nuit. Tourné en 1946 et abordant avec noirceur et pessimisme des thèmes encore trop actuels, ce film fut incompris et rejeté par la critique lors de sa sortie en salle. Il aurait été un succès s’il avait été réalisé quelques années plus tard et mérite d’être redécouvert. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    pierrre s.
    pierrre s.

    348 abonnés 3 231 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 décembre 2017
    Un film qui avait tout pour plaire (Prévert, le Paris d'après guerre) et qui finalement tombe rapidement dans la mièvrerie et dans l'ennui...
    Jaba21
    Jaba21

    36 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2017
    Réalisé tout juste après la Seconde Guerre mondiale, ce film a souffert des problèmes de casting. Jean Gabin et Marlène Dietrich avaient été présentis pour les deux rôles principaux mais le couple s'est rétracté au dernier moment, ce qui a contraint Marcel Carné à jeter son dévolu sur deux jeunes acteurs sans expérience, à cette époque, Yves montant et Nathalie Nattier. Malgré cela, on ne peut pas dire que le film soit mauvais bien au contraire. Les décors d'Alexandre Trauner sont remarquables. Le Paris d'après-guerre est magnifiquement restitué et ceux-ci contribuent beaucoup à la réussite du film.
    Si les rôles principaux ne sont peut-être pas les plus convaincant, les seconds rôles sont, eux, très réussis (Pierre Brasseur, Saturnin Fabre, Carette, etc...).
    Les Portes de la Nuit n'est sûrement pas le film de Carné le plus abouti mais il n'est pas non plus sans qualités.
    Alors lancez-vous !
    Djam A
    Djam A

    14 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2017
    magnifique film de marcel carné avec prévert aux dialogues et kosma pour une musique qui deviendra éternelle ,le film n,avait pas du tout marché a sa sortie,trop noir,les français venaient de sortir de la guerre ils voulaient oublié
    n,en reste néanmoins un film sensationnel avec malgré quelques longueurs
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2017
    Carné/Prévert, un des duos majeurs du cinéma mondial des 30’s, signe, avec leur dernier opus, la fin d’un courant : « le réalisme poétique ». L’aspect poétique est pratiquement entièrement porté par un personnage mystérieux : « Le Destin ». Ce film ne figure pas au panthéon des deux compères, mais bien injustement.
    Un critique a écrit à propos de ce film : « La nuit tous les chats sont gris, dit-on. Sauf chez Carné et Prévert, les maitres du « réalisme poétique », chez qui la symbolique demeure toujours très forte. Clairement, pour eux, la nuit c’est l’occupation. Une tâche dans l’Histoire. Une période sombre sur le point de s’achever. Mais pas encore tout à fait. Dans ce Paris fraichement libéré mais toujours capitale d’un pays rationné et en guerre, l’heure est - plus que jamais - au règlement de compte. Car les rôles s’inversent : les puissants d’hier sont devenus les faibles ; les prédateurs sont devenus les proies. Et dans ce quartier populaire du nord de Paris, on assiste au chassé-croisé des ennemis d’hier tel un ballet orchestré de main de maitre par le Destin, personnifié en un fantasque clochard. De façon étonnement frontale, le film évoque ici - et sans concessions - la collaboration dans ce qu’elle a de plus sale et de plus rebutante : les dénonciations, les tortures, mais aussi l’exploitation de la situation, l’enrichissement et le profit personnel de certains aux détriments de leurs compatriotes et voisins. Autant de vices symbolisés par la Famille Sénéchal, formidables salopards de père en fils, merveilleusement incarnés qui plus est par Serge Reggiani et Saturnin Fabre. Face à eux, il y a ceux qui ont souffert en silence, les résistants et les gens du peuple. Ceux-là sont dans le ressentiment mais déjà plus dans la vengeance : trop de sang a déjà coulé, trop de souffrances ont été subies, et chacun aspire déjà à autre chose et à retrouver des jours meilleurs. Et puis, tel un printemps après un long hiver, il y a l’amour qui pointe le bout de son nez, comme l’espoir d’un possible renouveau. Sauf que chez Carné, il n’y a pas de rédemption possible. Tout cela est trop tôt. Les salauds restent des salauds et le bonheur n’est encore qu’un leurre. Au final, cela donne lieu à un beau film triste mais dans l’ensemble assez inégal, qui marque les débuts à l’écran d’un Yves Montand pas encore charismatique (pas trop aidé par l’interprétation assez fade de sa partenaire Nathalie Nattier) mais qui signe néanmoins avec la mythique chanson « Les feuilles mortes » son premier véritable succès. »
    Bien entendu que le film a vieilli et que les deux acteurs principaux n’avaient pas les épaules assez solides : Montand esttrop tendre et Nattier est transparente… Mais qu’en aurait-il été si Gabin et Dietrich s’en était emparés ? Eux pour qui Carné/Prévert avait écrit le film.
    Moins connu que leurs films précédents, il mérite pourtant largement le détour. Pour mon compte ,e jeu du Destin et du hasard m’a beaucoup fait pensé au cinéma de Allen.
    mon blog : tout-un-cinema.blogspot.fr
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2017
    Carné et Prévert forment une association mythique s'il en est, mais ne sont pas pour autant exempts de tout reproche. Les portes de la Nuit est ainsi un drame sur l'errance de gens sans avenir (amoureux ou personnel) soigneusement monté en épingle, mais qui finit par se déliter poussivement, du fait d'une absence quasi totale de tension et d'un jeu d'acteurs un peu limité hélas par le style. Reggiani est formidable en petit mec crâneur et finalement bien faible, et de manière globale les interprètes masculins sont plutôt à la noce. On n'en dira pas autant de leurs consœurs, lesquelles sont à mon sens bien mal servies. Le film demeure aussi intéressant pour sa peinture très précise du Paris d'après-guerre.Sans être inoubliable, c'est un film à voir.
    willycopresto
    willycopresto

    116 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2017
    "Les portes de la nuit" (1946) Arte le 03.04.2017

    Même avec les signatures prestigieuses de Carné à la réalisation et Prévert au scénario, je me suis profondément ennuyé en regardant ce film qui a très très mal vieilli. C'est long, morne, ennuyeux, et on se demande si ces portes vont rester longtemps fermées ! Je trouve que la réputation flatteuse qu'on attribue à ce film d'après-guerre est surfaite ! Certes, c'est amusant de voir un certain nombre d'acteurs, alors jeunes (et il en est qu'on reconnaît difficilement), Yves Montand en tête ! Par contre, on dit que Nathalie Nattier avait été choisie parmi de nombreuses comédiennes sélectionnées pour remplacer Marlène Dietrich... Elle était pourtant loin d'en avoir le talent et sa carrière sur le grand écran s'est arrêtée à la fin des années cinquante. Ils ne sont guère nombreux à se souvenir d'elle aujourd'hui...Elle est décédée en 2010.
    willycopresto
    Estonius
    Estonius

    2 443 abonnés 5 215 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 novembre 2016
    Que d'ennui ! A quoi se raccrocher ? L'intrigue ? Son intérêt est quasi nul puisque tout est dit d'avance par le personnage du Destin (incarné avec une lourdeur agaçante par Jean Vilar), quant aux scènes secondaires (la gitane) on se demande leur utilité. Le contexte ? Force est de constater qu'il est maladroit dans son manichéisme ? Les acteurs ? Ça manque considérablement de pointure, Montand n'est pas très bon, Reggiani fait ce qu'il peut mais est prisonnier d'un personnage trop chargé, Carette cabotine et Saturnin Fabre se croit au théâtre, quant à ces dames elles sont transparentes. Les dialogues ? Trop ampoulés, trop écrits, trop bavards, Prévert commettant les mêmes erreurs que pour "les Visiteurs du soir". L'ambiance ? Ben oui, il y a une ambiance, c'est indéniable, mais ça ne suffit pas à faire un film (idem pour la musique). Il faudra attendre "La Marie du port" pour retrouver le grand Carné.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    907 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 août 2015
    Film assez étrange et obscur. Beaucoup de philosophie et un enchaînement de scènes qui ne semblent pas avoir de rapports entre elles. Seul l'amour est le point commun. Restent deux chansons immortelles de Prévert et Kosma.
    ptiverat
    ptiverat

    11 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2015
    Un peu brouillon, un peu mièvre, un peu trop de mots d'auteurs (ce à quoi échappe Prévert d'habitude) mais le film reste captivant, ensorcelant quand la musique s'y met (la chanson: Les feuilles mortes replacée dans le contexte du film n'a jamais été aussi belle) . La trouvaille du Destin en vagabond est une perle. Reggiani en salaud est crédible. Montand n'arrive pas à monter très haut. Cet univers glauque, éclaté est parfois d'une justesse étonnante dans la description des salauds et des collabos. Pour un Québécois, 75 ans après, tout n'est pas compréhensible et l'argot perdu n'y aide pas. La prise de son est parfois lamentable (comme dans bien des films français) surtout quand il s'agit de capter la horde des enfants où on peine à savoir et à comprendre ce qu'ils disent. À voir pour ce charme indéfinissable qui rend Carné et Prévert uniques même quand les portes ne s'ouvrent pas sur le Paradis!
    Santu2b
    Santu2b

    213 abonnés 1 782 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    La dernière collaboration d'un duo mythique du cinéma français : Marcel Carné et Jacques Prévert. Datant de 1946, l'oeuvre s'érige en première exploration du monde résistant et de ses innombrables soubassements. Film maudit, échec cinglant à sa sortie dans un Paris se remettant tout juste du traumatisme, "Les Portes de la nuit" sera ensuite démoli quelques décennies plus tard par les jeunes-turcs de la Nouvelle Vague, en particulier Truffaut. À sa vue, on ne peut être que surpris que déjà, au lendemain de la guerre nous assistions à une première cristallisation des lieux communs de la France occupée ; du résistant héroïsé, parfois construit de toutes pièces au collabo cloué au pilori. Bref c'est tout ce lot d'images bientôt irascibles que Carné dévoile en avant-première et qui atteindront leur paroxysme absolu en 1973 avec "Le Chagrin et la Pitié". Prévert n'est peut-être pas dans sa meilleure forme scénaristique et littéraire, mais sait encore nous livrer quelques jets de sa force poétique. On a aussi beaucoup pesté contre l'interprétation initialement prévue à Gabin et Dietrich et finalement attribué à des jeunots. Celle-ci est tout simplement inégale, un peu à l'image d'Yves Montand ici dans l'un de ses premiers rôles ; l'acteur se débat remarquablement mais si persiste la fleur de l'âge. À réhabiliter.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 novembre 2013
    Comme une exploration de l'âme humaine, ce film qui se passe la nuit reflète la noirceur de celle-ci. Noire comme le nuit. Cependant, à chaque nuit succède le jour. Certain matins ne semblent rien promettre de bon.
    Film d'une certaine lenteur, mais avec un casting superbe. Les acteurs sauvent ce film très sombre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 août 2013
    superbe musique inoubliable , un des plus beaux fim que j'ai vu
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 décembre 2012
    en 46, succès public mais non critique (Truffaut renommera ce film "Les portes de l'ennui") ,ce qui précipitera la fin de la collaboration entre Prévert et Carné.
    Dommage car ce film a son charme .
    Situé dans l'est Parisien (canal Saint Martin, Jean Jaurès) de l' après Libération, on rencontre l'espace d' une nuit différents profils de l'occupation (le résistant, le collabo' , l' affairiste) qui se croiseront autours de ces lieux. "L'intrigue" du film étant la romance tragique entre le jeune résistant Diego et Malou, mariée à un collaborateur. La part de fantastique est présente ici avec l'homme incarnant le Destin (Jean Vilar excellent) qui avertit à l'avance les personnages de ce qui les attends et joue le fil rouge de ce film.
    Le couple Gabin-Dietrich était prévu initialement au casting mais leur rupture entraine le refus de l'actrice de jouer dans le film. Carné engage donc à la place le jeune Montand et N Nattier qui ne parviennent pas tt à fait à faire oublier le duo initialement prévu (Montand manque encore un peu d' assurance). On retrouve également au casting le jeune Reggiani, très convaincant lui, et P Brasseur.
    La musique est tj signée Kosma (on note que "Les feuilles mortes"a été composé en partie pour ce film). La photo d' Agostini joue très bien de l'opposition clair/obscur .
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