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Y Leca
20 abonnés
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4,0
Publiée le 23 avril 2020
Très fidèle au livre de Pagnol. Bons acteurs, belle reconstitution, beaux paysages. Tout y est, nostalgie incluse. ( même critique que pour La gloire de mon père : mais encore plus émouvant. Rien ne remplace jamais l'enfance et l'amour de ses parents).
Tout aussi bien que son prédécesseur, la Gloire de mon père, voire même légèrement mieux. On retrouve toujours avec plaisir la famille Pagnol qui se rend sur les collines provençales pour y passer les vacances. Une nouvelle fois, tout est réunis entre le jeu des acteurs, les paysages, l'ambiance des années 1900 et l'enfance de Marcel Pagnol. Un très beau film que j'ai plaisir à revoir à chaque fois.
Une seconde partie toute aussi plaisante que la premiere. Voir le jeune Marcel s'épanouir dans la garrigue me donne du baume au coeur. La fin est pour moi vraiment émouvante... mais telle est la vie des hommes .. Chapeau au 2 regrettés : Marcel Pagnol auteur des 2 livres et à Yves Robert réalisateur de ce dyptique mémorable.
Il s’agit de la suite de « La gloire de mon père », toujours réalisée par Yves Robert en 1990. On retrouve les personnages du premier volume mais, cette fois-ci, on se concentre essentiellement sur la famille de Marcel Pagnol. Du coup, certaines scènes récurrentes (le raccourci par les châteaux privés par exemple) finissent par nuire au dynamisme du film. Moins savoureux que le premier opus, « Le château de ma mère » n’en demeure pas moins attachant, notamment en raison d’un final émouvant narré par la voix-off de Jean-Pierre Darras. Bref, un joli conte mais sans surprise.
Cette suite est moins intéressante que "La gloire de mon père". Si on retrouve les beaux paysages provencaux gorgés de soleil et possédant une faune et une flore exceptionnelle, on perd dans la qualité de l'intrigue plutôt confuse et peu rythmée. L'atout majeur du film vient de l'interprétation époustouflante de Nathalie Roussel, qui donne du relief à l'histoire. Les autres acteurs sont aussi convaincants mais noyés dans une trame trop centrée sur le personnage de Nathalie Roussel. Ce film est donc moins bon que le dernier opus mais il garde un charme suffisant pour nous faire passer un agréable moment cinématographique.
Film splendide: dans la même lignée que la gloire de mon père. Très bon scenario, acteurs parfaits, très bonne adaptation, réalisation parfaite et une FIN qui vous marquera à jamais! (rien que d'y penser me met larme à l'oeil) Tout comme le précédent volet, un chef-d'oeuvre du cinéma français!
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4,0
Publiée le 20 avril 2021
Yves Robert propose un deuxième récit délicieux de la jeunesse innocente de Marcel Pagnol au début des années 1900 dans le paysage ensoleillé et rocailleux d'Aubagne en Provence. Après La Gloire de mon père récit tout aussi charmant des jours heureux de l'enfance de l'auteur. Le Château de ma mère conclut le récit avec l'entrée dans l'adolescence de l'auteur et son retour triomphal à Marseille en tant qu'adulte accompli. Pagnol revisite ses belles collines d'Aubagne juste à côté de Marseille renouant son amitié avec le garçon du coin Lili et rencontrant celle qu'il considère comme la jeune femme de ses rêves pour finalement réaffirmer que la jeunesse est mieux passée à batifoler avec son copain. La mère charmante et aimante de Marcel son père sage et bienveillant son frère espiègle et son Oncle Jules reviennent dans leurs merveilleux rôles. Le film n'est pas sans rappeler le chef-d'œuvre Cinéma Paradiso où l'histoire est racontée à travers les yeux d'un producteur de cinéma tombé amoureux de la vie en regardant des films dans son petit village italien. Le Château de ma mère et La Gloire de mon père constituent quatre heures de cinéma Français authentique et triomphant ne les manquez surtout pas...
Plus sombre car plus empreint de tristesse et de mélancolie que le premier volet, « Le Château de ma Mère » conserve toutes les qualités artistiques de « La Gloire de mon Père » et nous procure un égal bonheur. Y.Robert mêle le thème des joies et des déceptions de lamour avec celui du contraste entre les plaisirs et les peines de la vie. « Telle est la vie des hommes. Quelques joies très vite effacées par dinoubliables chagrins ». Cette vérité énoncée par M.Pagnol se vérifie de façon dramatique à chaque instant de notre existence. Ainsi le jeune M.Pagnol fait-il le dur apprentissage de la complexité des rapports hommes-femmes à travers son éveil amoureux. Ainsi, son jeune frère et lui font-ils aussi connaissance avec le désespoir causé par la mort de leur mère, brutale prise de conscience de la fragilité du bonheur et des vicissitudes de la vie. La fin poignante martèle cette dure leçon de lexistence au milieu des conséquences funestes de la 1ère guerre mondiale et le message empreint doptimisme lié à la bonne fortune qui a guidé les pas de Marcel vers le château si cher à sa défunte mère. Si lon rit toujours autant devant les chamailleries entre lOncle Jules et le père de M.Pagnol et face aux incessants scrupules de ce dernier à déroger aux lois et à la morale civique, on ne peut sempêcher de frémir face aux initiatives quelque peu délictueuses mais si aisément pardonnables initiées par Joseph et le pittoresque Bouzigue. Car il faut bien reconnaître que le spectateur a tôt fait de sidentifier corps et âme à cette adorable famille et à partager ses doutes et ses joies. Jean Rochefort disait qu'Y.Robert est un cinéaste « qui aime les gens »; cela se ressent dun bout à lautre de ces 2 uvres et que cest sans doute ce qui nous les rend si plaisantes. La distribution est aussi brillante que dans le premier opus et lon y voit avec plaisir des comédiens comme Jean Carmet, Jean Rochefort et Georges Wilson la rejoindre dans des seconds rôles de belle envergure.
Ce film a les mêmes qualités que la Gloire de mon père, parvenant à retrouver l'atmosphère de la Provence du début du XXe siècle et insistant sur l'importance de cette courte période d'innocence qu'est l'enfance. Yves Robert finit d'ailleurs son film sur une note plus mélancolique, reprenant à l'identique la fin écrite par Pagnol. Un mot sur le casting, très bon jusque dans ses seconds rôles, des acteurs comme Jean Rochefort et Jean Carmet faisant içi des apparitions savoureuses.
La suite de la Gloire de mon père.... Un délice ! Quelle joie de retrouver tous les personnages de Pagnol. Les acteurs sont tous excellents même les enfants (ce qui est n'est pas toujours le cas). Mise en scène et direction d'acteurs au top ! Beaucoup de nostalgie, et d'émotions grâce à Yves Robert qui avait décidément bien du talent ! A voir en famille !
La gloire de mon père diffuse jusque dans son titre une lumière, un éclat, une vie, qui prennent forme dans un récit bourré d'humour, de vivacité, de soleil - celui de la Provence. Le château de ma mère, quant à lui, dès son générique, s'inscrit dans une mélancolie d'où les souvenirs de Pagnol cherchent à s'extraire, mais ce crépuscule sur des collines où l'on pense apercevoir des tombes pèsera sur tout le métrage. Bien sûr, ce mas prend dans cette optique des allures de bouffée d'oxygène pour la famille, pour Marcel surtout, de paradis dont l'accès est, pour paraphraser Milton, long et dur depuis l'enfer. Pas d'enfer au sens propre, mais l'impression d'une déchéance, d'un paradis perdu, quand il n'y sont pas, menacé pourtant en son propre sein par un nouveau personnage, Isabelle, fillette aussi bizarre que ses parents. On est moins emporté par l'histoire, comédie de moeurs agréable dont l'enjeu nous paraît tout autant anecdotique que la gloire passée du père, mais l'épilogue vient souligner ce que le générique de début évoquait : la mort n'est jamais très loin, et c'est peut-être dans l'anecdotique que se révèle l'essentiel. Bouleversant.
Le chef d'oeuvre d'Yves Robert de l'excellente adaptation du roman de Marcel Pagnol !!! Par le réalisateur de la Guerre des boutons , le grand blond et une chaussure noire , le retour du grand blond, Nous irons tous au paradis comme dans la chanson de Michel Polnareff !!!!
Une suite très très réussie de La Gloire de mon Père, très belle et poétique, avec toujours de fabuleux décors et acteurs surtout !!! Et une photographie emplie d'une grâce infiniment intense !!