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    Oublier Cheyenne
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Oublier Cheyenne" et de son tournage !

    Soutenu par l'ACID et présenté au Festival de Cannes

    Oublier Cheyenne a été présenté au Festival de Cannes 2005 dans le cadre du programme de l'ACID (Agence du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion).

    Pourquoi ce titre ?

    La réalisatrice Valérie Minetto s'explique sur les raisons d'un tel titre : "J'ai des origines sardes, mais on me demande souvent si j'ai des ancêtres indiens ou apaches, en particulier quand je suis aux Etats-Unis. A un certain moment de ma vie, on m'a même surnommée Cheyenne ! Et il peut m'arriver d'avoir envie de fuir la société actuelle pour aller vivre en pleine nature..."

    C'est ce paradoxe qui les a inspirées, sa co-scénariste Cécile Vargaftig et elle : "Si je veux faire du cinéma, je dois oublier la Cheyenne qui est en moi, j'ai besoin d'électricité, de monter dans des voitures", conclut-elle.

    Et commença l'écriture...

    A la base, Valérie Minetto et Cécile Vargaftig souhaitaient faire une comédie, tout en parlant des problèmes de décroissance, des gens qui vivent en marge de la société. Certaines scènes étaient écrites depuis longtemps comme celle de Pierre (Malik Zidi) chez lesvoisins.

    "Nous avons trouvé dans un premier temps les personnages de Cheyenne et dePierre, qui représentent deux manières très différentes de refuser la sociétéactuelle, explique la réalisatrice. Puis, en contrepoint, nous avons inventé le personnage de Sonia, la prof, qui, elle, refuse la marginalité. Sont venus ensuite ceux d'Edith et de Béatrice, comme les deux extrêmes d'une même ligne. Tous les personnages se positionnent par rapport aux problématiques de la consommation et de l'engagement, qu'il soit amoureux ou politique."

    Valérie Minetto et Cécile Vargaftig voulaientégalement raconter une belle histoire d'amour, et montrer que ce qui peut mettre en danger les relations aujourd'hui, c'est la cruauté économique et sociale actuelle.

    L'écriture a duré un an. "J'aime les films "chorale", les films avec une multitudede personnages. C'était déjà le cas dans mon moyen-métrage Adolescents", conclut la cinéaste.

    Un projet pas facile à monter...

    Une fois le scénario achevé, Valérie Minetto a trouvé une productrice, Dominique Crèvecoeur, qui croyait en son film et qui a pris le risque de superviser son développement.

    Oublier Cheyenne a été financé avec l'avance sur recettes du CNC et la région Franche Comté. "Nous n'avions ni distributeur, ni chaîne de télévision, se souvient la cinéaste. Puis, un jour, nous en avons eu assez d'attendre et nous avons décidé de nous lancer avec le peu que nous avions. C'était un gros risque, tout le monde nous disait que c'était de la folie ! Mais j'ai l'habitude de faire des films avec peu d'argent."

    Références à “L'Affaire Cicéron” et au “Kid”

    Le plan de Sonia (Aurélia Petit) parlant avec Béatrice (Guilaine Londez) en reflet dans la porte de la salle de bain, est un clin d'oeil à celui de Joseph L. Mankiewicz, dans L'Affaire Cicéron : Danielle Darrieux communique, parle biais d'un miroir, avec James Mason dans une pièce adjacente. Il y a également une référence au Kid de Charlie Chaplin, au moment où Cheyenne met sa couverture comme un poncho.

    Le choix de Mila Dekker

    Pour le rôle de Cheyenne, Valérie Minetto a effectué de longues recherches, s'intéressant d'abord à des actrices connues. "Ça n'a pas fonctionné, explique la réalisatrice. Cheyenne est un personnage en creux, qui demeure le rôle-titre mais pas le rôle principal."

    La réalisatrice désespérait de trouver la comédienne adéquate, lorsque Malik Zidi lui parla de Mila Dekker. "Je suis très heureuse de ce choix, confie la cinéaste. Elle dégage une sauvagerie qui convenait tout à fait au personnage. Et puis elle est brune, elle est très belle avec un côté indien..."

    Une touche de russe

    Le choix d'un petit ami russe pour le personnage d'Edith, joué par Laurence Côte, s'explique par les liens particuliers qu'entretient Valérie Minetto avec la Russie. "J'ai tourné deux documentaires à Moscou et je suis très attachée à ce pays et à cette langue, explique-t-elle. J'avais envie qu'il y ait du russe dans le film. En fait, Miglen Mirtchev est un comédien d'origine bulgare, c'est un acteur formidablequi peut tout faire."

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