Avis : OSS 117, Le Caire nid d'espions - Page 5

La période d'après-guerre marqua un tournant décisif dans l'Histoire. La fin du régime nazi, les traumatismes déjà perpétués avec la première guerre mondiale, mais aussi l'avènement des 30 glorieuses, et cinématographiquement parlant, l'utilisation du "technicolor", l'arrivée du "cinémascope" et la production de nombreux films, hollywoodien ou non, diversifiés de nombreux genres, notamment par la narration de grandes épopées ("Ben-Hur" de William Wyler, "Docteur Jivago" de David Lean, etc...), d'histoires inscrits dans le pur style "action" sans oublier l'avènement du film d'espionnage. Films d'espionnage effectivement, on pense à James Bond, personnage crée par Ian Flemming et utilisé dans nombre de ses nouvelles parues au mensuel "Playboy", sous fond de guerre froide et de crainte de l'"ennemi" communiste et d'une menace nucléaire. Dans le cinéma français, on pense notamment à la nouvelle vague, mais plus particulièrement de ces comédies policières tel "Les tontons flingueurs" qui possédaient un certain succès auprès du public.
Pourquoi parler de ce courant cinématographique sans mentionner une seule fois le film de Hazanavicius? Simplement parce que "OSS 117: Le Caire nid d'espions" puise de ses idées dans ces anciennes productions, le côté pastiche en plus. Comme mentionné lors de ma précédente critique pour le volet number 2 des (nouvelles) mésaventures d'Hubert Bonisseur de la Bath, Hazanavicius est le réalisateur du temps passé, qui cherche et trouve son inspiration dans ces nombreux films, et prolonge le plaisir que ce cinéma pouvait apporter grâce à une mise en scène inspirée et très fidèle aux anciens films d'espionnage mais aussi aux thrillers, films noir, et autres genres.
Puis, une fois la filmographie du réalisateur passée en revue, on se dit "dommage", dommage que Michel Hazanavicius reste ancré dans ses affaires de pastiche car le monsieur possède un réel talent, sans l'exploiter au maximum.
Toujours dans ce premier volet, l'humour misogyne, raciste et démentiel de De La Bath est présent quoi que moins mis en avant que pour "Rio ne répond plus". L'humour y est plus subtil car moins calqué sur les dialogues mais plus sur les situations ce qui en fait une valeur un poil plus réfléchie que son successeur. L'histoire y est aussi plus maîtrisée et moins bordélique que pour le second opus.
"OSS 117: Le Caire nid d'espions" reste un film léger, idéal pour se divertir, servie par une pléiade de gags savoureux sans toujours atteindre du génie et le statut de chef d'oeuvre humoristique.

OSS 117, Le Caire nid d'espions, une grande surprise où là on a pas peur de dire que ça, c'est de la comédie qu'on adore ! Evidemment tout le monde remarquera et c'est ce qui fait l'une des grandes originalités du film, le fait que la mise en scène soit du style de l'époque, il fallait vraiment oser, cela rend un peu hommage aux bons vieux films des années 60 et c'est vraiment réussit. Beaucoup d'humour, des situations cocasses qui font sourire, un Jean Dujardin au sommet dans le rôle d'un agent looser mais efficace qui lui va comme un gant et de brillants seconds rôles pour au final donner un ensemble très satisfaisant. OSS 117 est donc une excellente comédie pleine de mérites, un très bon moment en perspective devant cette comédie impeccable !

On pouvait craindre que cet "OSS 117" ne sache rester bien longtemps à la hauteur de ses prétentions et qu’il ne sombre finalement dans une simple accumulation de gags potaches. Pourtant, Hazanavisus nous révèle là ses talents cachés (très bien cachés jusque là) et sait nous surprendre de minutes en minutes. Bourrés de clins d’œil et de détails somptueux, doté d’un humour irrévérencieux et sulfurique sans tombé dans la vulgarité et sachant jouer à merveille des codes rétro-kitsch de ce vieux cinéma désuet, cet « OSS 117 » nous comble de joie. Si on pourrait regretter quelques temps morts et la prestation plutôt exécrable des deux muses de Jean Dujardin, cela n’entame pas dans l’ensemble notre plaisir et on en ressort ravi. Mission accomplie OSS.

OSS 117, Le Caire nid d'espions: voila un film qu'on peut revoir des dizaines de fois sans se lasser, ambiance génial, acteurs parfaitement mortel, un scénario plus que barré et rigolade assuré !

Jean Dujardin est OSS 117 alias Hubert Bonisseur de la Bath dans "OSS 117, Le Caire nid d'espions". Ce film n'a rien à voir avec un film policier classique comme un "James Bond", il est tout à fait unique en son genre et particulièrement drôle. En effet, Jean Dujardin est parfait dans son rôle, il s'adapte parfaitement à ce policier macho et niais, il est, de plus, bien accompagné par Bérénice Bejo et Aure Atika. Rien n'est à vraiment prendre au sérieux, l'humour est vraiment présente autant dans les dialogues que dans les différentes situations, tous les types de comique sont utilisés. Malgré cela, le tout reste un peu léger, et "OSS 117, Le Caire nid d'espions" ne pourra pas faire mieux qu'être une bonne comédie originale et amusante.

A mon sens les "OSS 117" sont la trilogie Cornetto Française, même incomplète: une série de pastiches aussi bien pensés et réalisés que toutes les œuvres dont ils s'inspirent. De là découle un peu le seul point discutable du film, comme ça c'est plié: une poignée de plans ou de scènes (la séquence au fond du canal ou le plan sur les pyramides) jouissent d'une plastique trop propre pour un pastiche de vieux films d'action kitschs à souhait. A l'inverse lors des passages en voiture par exemple, le film se montre délicieusement rétro avec ses fonds verts criards et cette vieille manie de tourner le volant sur une route bien droite. Le film joue parfaitement sur le délicieusement kitsch, dans son amour inconsidéré des vieux clichés d'action ou ses thèmes musicaux qui doivent autant à "OSS 117" qu'à "La Panthère Rose" ou "Arrête-moi si tu peux", ce qui rend d'autant plus étrange cette pincée de choix hasardeux. Le film reste de très bonne facture et doit énormément à la prestation de Jean Dujardin (s'il n'a pas carrément été bâti autour) dans un rôle taillé sur-mesure qui lui sied aussi bien que 007 va avec *insérez ici votre 007 préféré*. Le jeu de Bérénice Bejo me laisse de glace, d'un autre côté c'est en partie ce qui rend Dujardin aussi irrésistible (j'y peux rien, sa seule présence à l'écran provoque chez moi un sourire béat). Je suis vraiment nul quand il s'agit d'expliquer en quoi un film est drôle, donc retenez juste que celui-ci est hilarant. Quoique ce que j'aime par-dessus tout avec les "OSS 117" c'est que vous en prendrez pour votre grade sans aucune distinction d'origines, de religion, de genre ou de préférences sexuelles. L'égalité comme je l'aime.

Une bonne parodie des James Bond. Jean Dujardin y est très drôle et les fous rires sont garantis tous les 5 minutes !

Parodiant les films d'espionnage, OSS 117, Le Caire nid d'espions est une savoureuse comédie où les dialogues et l'interprétation de Jean Dujardin sont devenus cultes. C'est drôle, bien interprété, bien rythmé et Michel Hazanavicius, le réalisateur, s'approprie à merveille les codes des films d'espionnage de l'époque. Une belle réussite donc et une très bonne comédie française.

Une bonne mise en train que cette parodie de film d'espionnage. Jean Dujardin est impeccable en James Bond franchouillard. Le film accumule les clichés sur la France paternaliste des années 50 (ou 2000, allez savoir...), détourne toutes les figures imposées du genre avec un bonheur certain. On ne se répandra pas en louange sur le reste du casting, notamment les rôles féminins qui semblent très peu travaillés. Dujardin fait un one-man-show dont on se délecte, même si le film subit quelques pertes de rythme par moments. De la bonne rigolade sans prétention.

Plaisante comédie qui remet au gout duv jour les films d'espionnage des années 50. Décalé, drole, cette comédie ne se prend vraiment pas au sérieux (c'est le cas de le dire!) en s'amusant à reprendre tous les clichés, tous les poncifs de l'époque, ne changeant en réalité que les dialogues, savoureux la plupart du temps, parfois un tout petit peu plat. Mais quelques situations sont vraiment irrésisitibles, et c'est vraiment la bonne humeur qui prend le pas sur l'ensemble. On peut seulement regretter des seconds roles manquant un tantinet d'épaisseur, et deux actrices manquant singulièrement de présence (Bérénice Béjo et Aure Atika) avec mention spécilae pour la première, encore plus fantomatique que dans meilleur espoir féminin, ou elle s'avérait déja extrêmement moyenne, pour ne pas dire plus. Jean Dujardin est quant à lui épatant, mélange de beaufitude et d'élégance, de séduction et de stupidité. C'est peut-être un peu surfait par rapport à tout ce qu'on en a dit, mais ca mérite tout de même sans trop de souci son statut de bonne comédie de l'année 2006.

Une excellente comedie signée Michel hazanavicius qui a su faire un film comique sans être trop lourd mais vraiment drôle . Jean dujardin quand a lui exceptionnel dans ce genre de film , le personnage lui Colle à la peux c'est vraiment fou . Je me lasserai jamais de regarder ce film tellement il est HILARANT

Une très grand réussite! Cette parodie de James Bond est d'une richesses inouïe. Tout les clichés de James Bond y passent: scènes de bagarres ridicules, belles femmes, héros du film habillé en costume tout le long du film. La réalisation est vraiment excellente, on sent qu'un grand travail a été effectué sur chaque scène. Pour finir les dialogues sont hilarants, on ne compte plus les scènes et répliques cultes dans ce film. Jean Dujardin est une évidence pour ce rôle et sa prestation est d'un très haut niveau. Les autres acteurs sont aussi très bons, notamment Bérénice Bejo. C'est original, frais et très drôle, une très grande comédie française comme l'on n'en fait que rarement. Un de mes films cultes!

Premier opus, réalisé par Michel Hazanavicius, "OSS 117,le Caire nid d'espions" est une bouffée d'oxygène dans la "comédie française grand public" qui ne brille pas souvent par son originalité.
Ici c'est l'absurde qui est roi, avec son héros ahuri, gaffeur et imbu de sa personne.
Les situations sont décalés et les acteurs s'en donnent à coeur joie dans cette caricature loufoque des vieux films d'espionnage.
Et en plus, le 2ème volet est encore plus réussi.
Vivement la suite!

Véritable parodie des films James Bond, ce film vaut beaucoup pour les gags de Jean Dujardin et pour le scénario vraiment a délirant, a voir et a revoir !!!

OSS 117 est l'adaptation filmée des livres de Jean Bruce. Mais c'était aussi dans les années 60 une série de films "sérieux" ceux là de André Hunebelle censés offrir un contrepoids aux James Bond de Sean Connery. On pouvait nourrir quelques inquiétudes sur ce projet puisque le réalisateur annoncé était Michel Hazanavicius. Bien qu'étant l'auteur du Grand détournement sur Canal + et ayant oeuvré avec les Nuls, on lui devait le scénario des Daltons et de Delphine 1 Yvan 0, loin d'être des chefs-d'oeuvres. Mais nos craintes s'envolent car avec son scénariste Jean-François Halin, un ex-auteur des Guignols et surtout Jean Dujardin en tête d'affiche, il nous signe une comédie d'espionnage tout bonnement hilarante ! L'aspect film des années 60 avec les décors, la lumière, les faux raccords à la clé notamment a été minutieusement respecté. Le point fort du film, qui repose sur les épaules de Jean Dujardin, est l'interprétation de ce dernier. En effet, il se glisse avec charisme et élégance dans la peau de cet agent secret ignorant, raciste et misogyne. C'est bien simple, mi Peters Sellers, mi Frank Drebin (comme lui, il se sort des situations les plus périlleuses par un coup de chance inouïe) rien qu'en haussant les sourcils, il arrive à nous faire rire. Ce film est aussi un savant portrait de la France colonialiste des années 50. Montrant qu'on peut rire de tout (voir à un moment le chef nazi dire "Pourquoi, c'est toujours nous qui avons le mauvais rôle ? On a droit à une seconde chance"), Hazanavicius nous signe la meilleure comédie française depuis Astérix et Obélix Mission Cléopâtre de Alain Chabat, il aura fallu attendre 4 ans quand même ce qui pourrait nous amener à revoir notre façon de faire des films comiques, et impose Jean Dujardin comme un acteur de tout premier plan dans le paysage du cinéma français. En plus, la phrase de fin est très vraie...