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    Peppermint Frappé
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    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2015
    S'agit-il d'un chef d'oeuvre, je ne saurais dire, c'est tout cas un film mythique, puisqu'il n'a pu être projeté à Cannes en 1968, lorsque les cinéastes se mobilisèrent pour Henri Langlois, qui avait été remercié par le gouvernement de la cinémathèque, qu'il dirigeait jusqu'alors. L'atmosphère était éminemment polémique et politique et le festival s'interrompit. Venons-en au film proprement dit. Plus le film avance, plus la tension monte, un sentiment d'oppression croissante m'a assailli, sans doute à la mesure de l'enferment de Julian, le personnage central, radiologue de son état. L'autre personnage central, c'est l'actrice Géraldine Chaplin, sublime en double femme. Brune et effacée en assistante du médecin et blonde et libérée, désinvolte en épouse de Pablo, son ami d'enfance. Il y a de la perversion entre eux, des relations troubles, où la femme de l'autre est désirée pour un souvenir d'antan immortalisé, fétichisé, comme le sera d'ailleurs l'assistante du médecin. Un film sur un temps passé peuplé de souvenirs vifs, quasi intacts et dont il ne reste dans la réalité que des ruines. Bien qu'il ne dure qu'une heure trente, le film semble durer une éternité.
    norman06
    norman06

    292 abonnés 1 595 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2008
    L'univers tant réaliste que fantasmagorique de Carlos Saura est déjà dans cette oeuvre qui marque sa première collaboration avec Geraldine Chaplin. Insolite et buñuelien, ce film est déjà la description des frustrations de la bourgeoisie sous le régime franquiste. A (re) découvrir.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 908 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Sorti en 1967, "Peppermint Frappè" prèsente un èlèment nouveau dans la thèmatique de Carlos Saura : l'introduction dans le rècit d'un personnage « ètranger » , qui par contraste, fait d'autant plus ressortir la mentalitè conservatrice et rèactionnaire d'une certaine classe, clè du conflit et cause de la violence qui explose alors! Plus d'un demi-siècle après, l'influence de Godard est encore grande dans ce film envoûtant, comme celle de Fellini! Dans ce « peppermint frappè » , le personnage principal est un obsèdè sexuel qui semble tout droit sorti d'un film de Buñuel! Autant dire que ce long-mètrage ne manque pas de rèfèrences cinèmatographiques! Car, derrière Buñuel mais pas forcèment dans le même registre, de grands auteurs espagnols comme Saura ont en commun de bosser dans le même registre d'humour noir ou de fantasmes sexuels, en compagnie du romancier-scènariste Rafael Azcona! En blonde ou en brune, à vèlo ou muni d'un tambour, l'èclatante Gèraldine Chaplin est l'actrice idèale de ce type d'histoire où la fascination, la frustration et l'obsession permettent de noyer une lenteur très antonionienne! Mais qui s'en plaindra ? Certainement pas moi...
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juillet 2016
    Malgré ses 92 mn, le film parait long, faute de scénario solide. C’est l’histoire de 2 amis, l’un est radiologue, célibataire, l’autre dans les affaires et marié à une jeune femme blonde (Géraldine Chaplin) qui ressemble étrangement à l’infirmière (brune) du 1er (également jouée par l’actrice). spoiler: Le radiologue tombe amoureux d’elle et lors d’un week-end passé tous les 4 ensembles, il décide de supprimer son ami et sa femme en les droguant (grâce à leur apéritif favori, le peppermint frappé) et en simulant un accident de voiture. L’infirmière qu’il fétichise, sera son substitut.
    On est très loin du même thème traité par Alfred Hitchcock dans « Sueurs froides » (« Vertigo ») (1958), avec la relation morbide entre James Stewart et Kim Novak. Seul intérêt du film, revoir Géraldine Chaplin, âgée alors de 23 ans et d’une éclatante beauté. Le fait d’avoir été la compagne de Carlos Saura explique aussi sa présence (au moins 9 films avec lui). Incroyable que ce film ait eu l’Ours d’argent (meilleur réalisateur) en 1968 à Berlin ! .
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2018
    Pas un film que j'ai trouvé totalement abouti, notamment par rapport a son histoire qui ne va pas forcément jusqu'au bout de ses idées, "Peppermint frappé" mérite quand même d'être visionner par un large public ne serait-ce que par rapport à la superbe interprétation de la jolie Géraldine Chaplin. En effet, celle-ci possède deux personnages assez fascinants et c'est en grande partie grâce à son excellente prestation que l'on visionne avec intérêt cette oeuvre de Carlos Saura.
    AMCHI
    AMCHI

    5 014 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2021
    Peppermint frappé est un film qui peut happer dès ses premières minutes avec son générique sur fond de magazine féminin, c'est un bon film mais je dirais de suite que son problème (selon moi en tous cas) c'est sans manque de tension.
    Carlos Saura est un réalisateur qui possède son style, ce qui n'est pas négligeable après il faut l'aimer. Je ne peux pas dire que les quelques films que j'ai découvert de lui m'ont forcément fait chavirer, mais à l'exemple du présent film ils s'en dégagent quelque chose de singulier.
    Ce film est apparemment une variation du Vertigo de Hitchcock, à la fin du film il y a une dédicace à Luis Bunuel qui a réalisé l'excellent EL dont la scène de l'église a une ressemblance avec le final du thriller de Sir Alfred.
    Pour revenir à Peppermint frappé (nom d'un cocktail alcoolisé à base de menthe), c'est un film intéressant sur le désir, un homme d'âge mûr veut la jeune épouse de son meilleur ami, celle-ci le repousse et il va se servir d'une autre jeune femme qu'il va façonner selon ses désirs. Un joli double rôle pour Géraldine Chaplin, un film malin et cruel (le réalisateur évite de rendre tout cela malsain et garde une certaine élégance dans ses propos), qui se sert bien comme décor de jolis paysages espagnols.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2021
    Sur un scénario de Rafael Azcona, collaborateur de Ferreri, Carlos Saura dresse le portrait d'un pervers narcissique engoncé dans son confort bourgeois, en proie à des fantasmes difficilement assumés. C'est grâce à sa rencontre avec une femme moderne, épouse d'un ami d'enfance, merveilleusement interprétée par Géraldine Chaplin, qu'il passera le cap qui lui fera vivre enfin une sexualité refoulée et fétichiste. Dans l'Espagne franquiste des années 60, Saura dépeint la répression et l'asservissement à travers les personnages du radiologue et de son assistante, sosie brune de la femme désirée et hors d'atteinte, jouée également par l'égérie du cinéaste. Hommage à Buñuel, "Peppermint frappé" est une oeuvre mordante et acérée comme la lame du rasoir d'"Un chien andalou" dont la beauté formelle n'a d'égal que la richesse de l'observation d'un monde figé qui se heurte à une liberté fascinante mais insupportable.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2018
    Un assez bon film de Carlos Saura. C'est bien réalisé, avec deux bons acteurs principaux dont Géraldine Chaplin, le scénario nous montre un être apparemment normal, mais qui semble possédé par un passion fétichiste, qui le poussera au meurtre. Film dédié à Bunuel, et on retrouve ici l'aspect pervers du héros, dont on sait maintenant qu'il est un maniaque. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais une intéressante (re)découverte.
    Spider cineman
    Spider cineman

    110 abonnés 1 793 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2021
    Une comédie dramatique "vintage" néanmoins on se laisse entraîner dans cette histoire qui rappelle Vertigo ...
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2021
    Pour comprendre le cinéma de Saura, il faut avoir en tête que pour éviter la censure franquiste, il était indispensable à l’époque d’utiliser symboles ou paraboles. Ce film hommage à Bunuel marque le début de la collaboration de Saura avec son égérie Géraldine Chaplin qui tient ici deux rôles : celui d’Ana représentant l’austère franquisme, à qui il est impossible d’accéder à la joie de vivre de Elena*, qui s’éclate dans la vie - comme le peintre Antonio Saura a explosé ses portraits de Brigitte Bardot.
    * Il y a du Mireille Darc dans ce deuxième rôle.
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 730 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2021
    Lorgnant chez Buñel et Hitchcock, Carlos Saura signe un drame psychologique intrigant et assez pervers, qui explore les fantasmes d’un bourgeois cinquantenaire sous Franco, illuminé par la présence de Geraldine Chaplin.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 385 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2022
    La collaboration entre Carlos Saura et son égérie et compagne dans la vie Géraldine Chaplin donna lieu à la réalisation de neuf films.

    Si le plus connu auprès de la cinéphilie et du grand public est sans aucun doute "cria cuervos ", l'association entre les deux artistes recèle pourtant d'autres films particulièrement intéressants.

    A l'époque de sa sortie en 1967, la profession ne s'y trompa pas en attribuant l'ours d'argent au festival de Berlin pour " peppermint frappé ", premier témoignage de la collaboration Chaplin-Saura.

    On a coutume d'inscrire ce film dans la trilogie du couple ( avec "stress es tres très " et "la madriguera").du cinéaste trop souvent cantonné au rôle unique de l'artiste critique subtil du franquisme, qui aurait après la fin de cette période, perdu sa source d'inspiration.

    Proche de l'univers du plus important cinéaste espagnol que fut Luis Bunuel, " peppermint frappé " est le portrait de la frustration sexuelle d'un médecin a la vie étriquée qui tombe amoureux de la jeune femme de son meilleur ami.

    Saura utilise un procédé narratif qu'il emploiera fréquemment qui consiste à présenter au spectateur l'univers intérieur de son personnage sans prévenir du changement de ton.

    On passe en effet de " la réalité " à " l'imaginaire " pour montrer sans doute à quel point l'univers mental est vécu comme une réalité dans la névrose.

    Film qui trouve des correspondances entre l'univers de Bunuel ( le cinéaste s'en réclame lui-même en lui dédiant " peppermint " )et aussi de celui de Bergman.

    Il faut tout de même reconnaître que Saura n'atteint pas ici la maîtrise de ces deux maîtres, mais sa vision est tout sauf négligeable.

    Saura souligne à quel point la sexualité est un domaine important dans l'équilibre personnel et montre du doigt la responsabilité de la religion dans sa répression.

    ( la référence à la semaine sainte de "calanda" tout au long de "peppermint " et la fixation du personnage principal sur une rencontre qu'il aurait faite justement à cette occasion en est le témoin).

    Dans une liste établie par Stanley Kubrick de 90 films qu'il faudrait avoir vus " peppermint frappé " est situé en bonne place. De même,
    les premiers plans du film inspireront vraisemblablement Almodovar par la suite. Croyez vous que ça soie par hasard ?
    Thomas B
    Thomas B

    186 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2021
    Doté d'une subtile interprétation de Geraldine Chaplin dans un beau double rôle, Peppermint Frappé se distingue aussi par une histoire assez intrigante et une réalisation envoûtante qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler le style d'un certain Luis Bunuel. Une très belle oeuvre qui aura été récompensé d'un Ours d'argent du meilleur réalisateur à Berlin en 1968.
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