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    Sunshine
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 736 abonnés 12 114 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2013
    Si un jour l'Humanitè dispose de la technologie pour èchapper à son extinction, l'humain possèdera toujours la psychologie de la provoquer entièrement! Tel est le message de "Sunshine", où le sujet est traitè de manière originale, le plan humain prend le dessus sur la science, et la fascination de l'èquipage pour ce qu'ils dècouvrent prend le dessus sur leur propre vie! Le soleil qui est ammenè à s'èteindre reste une vision très personnelle et tout a fait paranoïaque de nos peurs visibles à travers nos prèocupations! Danny Boyle signe un solide film de science fiction avec une mise en scène souvent impressionnante, des acteurs impeccables (Cillian Murphy en tête) et des images superbes! On se souviendra longtemps de ces longs dèplacements de l'objectif dans le grand couloir, ou de ces longues plongèes dans le vide qui donnent au spectateur une incroyable sensation de vertige! il est dommage que "Sunshine" se solda par une performance commerciale plutôt dècevante! On notera pour finir la musique planante de John Murphy, "Underworld"...
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 028 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2014
    J'ai découvert Danny Boyle avec 28 jours plus tard, film de zombies/infectés qui renouvelait le genre avec brio et habileté. D'ailleurs, pour l'anecdote, on retrouve l'acteur principal de ce dernier, Cillian Murphy, dans ce Sunshine. Alors que penser de ce long-métrage ci? Pour tout dire, c'est un excellent film, proche du chef-d'oeuvre, original, bien scénarisé et interprété avec conviction et talent. Le casting se trouve être irréprochable, le scénar bien écrit et sur un sujet peu traité au cinéma de science-fiction. En phase de devenir culte.
    sparowtony
    sparowtony

    254 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2015
    "Sunshine" de Danny Boyle est un film que j'ai vu totalement par hasard il y a de cela des années...sans aucune attente, sans aucune appréhension. Totalement par hasard. Et au final ? C'est l'une des expériences de cinéma les plus marquantes que j'ai vécu. Qui plus est, c'est une pure claque dans le genre sf. Pour moi, c'est d'ors et déjà un incontournable du genre. Il faut dire que c'est vraiment un film qui me tient à coeur. A ce jour, le film doit surement être le plus ambitieux de Danny Boyle, cinéaste touche à tout qui montre ici toute l'étendue de son indéniable talent (dommage d'ailleurs que le film soit injustement sous-noté). Le postulat de départ est assez improbable et inédit. Là ou on a déjà eu des films avec des équipages qui partent vers des planètes inconnues ou Mars, "Sunshine" nous fait suivre un équipage en route...vers le soleil, afin de sauver le monde. Quand on lit le pitch, on peut trouver ça incohérent avant même de voir le long-métrage. Et effectivement, ça parait très tiré par les cheveux d'envoyer un équipage et pas un vaisseau autonome ou une grande sonde avec la bombe. Mais on se rend compte au fur et à mesure que Boyle se fiche assez de la cohérence du synopsis. Ce n'est qu'un prétexte pour une thématique fascinante concernant le soleil : son impact sur les hommes et la fascination qu'elle engendre. Et c'est là que c'est intéressant, car le scénario du film (ainsi que sa mise en scène) va jouer sur ça. Et il y a des idées super intéressantes, comme spoiler: le "bain de soleil" que prennent certains personnes de l'équipage dans la salle d'observation. Le soleil est présenté ici comme un Dieu aux conséquences dévastatrices sur l'homme. Ainsi, le personnage de Searle interprété par Cliff Curtis finit par s'abimer physiquement à force de regarder le soleil (son visage se met à peler). Mais surtout, le soleil abime psychologiquement certains personnages comme Pinbaker, celui-ci devenant un fanatique de notre étoile et voulant faire échouer les 2 missions Icarus. Là ou beaucoup ont trouvé son apparition maladroite, injustifiée, ratée et j'en passe, ça doit être au contraire l'idée la plus brillante du film. Déjà parce que ça sert entièrement sa thématique, mais aussi parce que son arrivée était largement préparée si on regarde attentivement le long-métrage. Aussi, l'une des plus belles scènes du film que constitue la mort de Kaneda est une preuve directe de l'ambition de Boyle: le personnage ira jusqu'à mourir pour entrer en contact avec le soleil et acquérir une forme de salut
    . Le film a de nombreux autres atouts, à commencer par son casting absolument impeccable. L'effort qu'à fait Boyle de prendre des acteurs de plusieurs nationalités pour jouer l'équipage est à souligner tellement c'est rare dans ce genre de film. D'habitude, c'est toujours des américains. Le casting est donc international, et extrêmement talentueux : Rose Byrne, tout en retenue, Hiroyuki Sanada, très charismatique, Michelle Yeoh, comme toujours superbe, ainsi que les plus discrets Troy Garity et Benedict Wong (celui-ci jouant à nouveau un pilote de vaisseau dans un certain "Prometheus"). Les deux acteurs les plus marquants du film sont les géniaux Cillian Murphy et Chris Evans. Ce dernier m'a le plus impressionné tellement il y est étonnamment génial (alors qu'on est habitué avec Cillian Murphy). Il y joue le rôle de Mace, le personnage le plus intéressant du film avec Pinbaker. Il y pose des problématiques rarement soulignées dans des films de ce genre, spoiler: celui-ci étant un fervent représentant de la rationalité, de la confiance aveugle en la science (c'est un des personnages qui n'est pas du tout fasciné par le soleil) et étant surtout prêt à tout pour la réussite de la mission. Ce n'est pas étonnant de voir qu'il est dans les scènes les plus passionnantes du film d'un point de vue moral. C'est un peu le contrepied de la plupart des autres personnages, leur antithèse
    . Et il est vraiment parfaitement interprété par Chris Evans, qui trouve ici son meilleur rôle. Quand à Cillian Murphy, il interprète avec toute la sobriété et le charisme nécessaire le rôle principal du film (du moins, le rôle central). Techniquement, le film est parfait. La photographie est tout simplement somptueuse et les effets spéciaux sont plutôt réussis (ce qui a de quoi étonner vu le budget restreint). Qu'on soit clair, c'est un film à voir sur grand écran avec la meilleure qualité possible. L'Icarus II est à tomber vu de l'extérieur (j'adore le design) et c'est encore mieux à l'intérieur tant la direction artistique est parfaite. C'est un vaisseau auquel on croit totalement. L'autre détail irréprochable de ce film, c'est sa musique. Et bon dieu, quelle musique...mais quelle musique ! Qu'on soit clair, la bo composée par John Murphy et Underworld est divine. Son morceau principal (le cultissime "Surface of the Sun") est inoubliable, les autres musiques étant loin d'être en reste. Je pense par exemple à "The last message", à ce jour une des musiques les plus reposantes, mélancoliques et fascinantes que j'ai pu entendre. La bo est totalement envoutante, à la fois anxiogène et magnifique. Je suis plutôt étonné d'aimer autant cette bo, moi qui suis un fan des compositions orchestrales et plus classiques pour les films. Mais sincèrement, j'ai rien à dire de mauvais dessus...la bande-originale est un pur chef d'oeuvre que je prend plaisir à écouter. Quand à la réalisation de Boyle, c'est la perfection. Certains plans sont d'une beauté ahurissante, on sent que Boyle veut nous en mettre plein la vue. spoiler: En témoigne les scènes dans la salle d'observation ou celle de la réparation du bouclier. Scène par ailleurs très forte montrant que Boyle maitrise parfaitement la tension et le suspense de son film. Je pense aussi au moment ou 3 des membres d'équipage doivent traverser le vide pour rejoindre Icarus II, ainsi que la scène de la mort de Mace. 2 moments différents mais très forts à leur façon
    . Il faut noter que le film est également un pur bijou d'ambiance: c'est anxiogène, plutôt dérangeant (c'est pourtant pas un film choc) mais aussi sublime par moments. Le film est très immersif, on a vraiment l'impression d'être dans l'espace. La direction artistique et la mise en scène y sont pour quelques choses, mais il faut aussi retenir le mixage-son qui est une pure tuerie. Là ou la mise en scène de Boyle fait débat, c'est dans sa dernière partie. La première heure du film, elle est plutôt contemplative et portée sur le grandiose. Mais spoiler: dès que Pinbaker fait son arrivée dans l'histoire, Boyle se lâche pour faire ce qu'il aime faire depuis toujours: de la mise en scène bien WTF et tape à l'oeil. Même le mixage-son devient bizarre. Dans toutes les scènes ou apparait Pinbaker, le film prend un tournant étrange qui a de quoi décontenancer: et c'est encore pire quand Capa et Cassie sont dans la bombe. Ce n'est pas très subtil, ce n'est pas forcément agréable visuellement (notamment les plans flou ou on voit Pinbaker)...mais ce n 'est pas dommageable. Pourquoi ? Parce que la mise en scène de Boyle s'adapte à la situation, rien n'est gratuit. Dès que le film part dans le "slasher", la mise en scène représente parfaitement l'état d'esprit des personnages. Pour ce qui est de la partie dans la bombe (moment bien WTF), tout est expliqué par Capa au début: les notions d'espace et de temps s'envolent littéralement. C'est un parti-pris inventé pour le film (enfin il me semble), mais c'est pas bête. Puis ça mène au final du film qui est....extraordinaire. La mort de Capa a de quoi foutre des frissons, c'est d'une poésie ahurissante
    . Beaucoup de superlatifs pourraient définir le film...l'oeuvre de Boyle est remarquable et reste ce qui s'est fait de mieux en science-fiction ces dernières années avec "Les fils de l'homme". Alors certes, ce n'est pas totalement original. Le film puise dans de nombreuses références de la sf, mais il n'y a absolument rien de préjudiciable: Boyle arrive à faire un film de sf métaphysique profondément beau et immersif qui a sa propre identité. Tout simplement un pur chef d'oeuvre à voir et à revoir. P.S: spoiler: Les images subliminales lorsque les personnages sont dans Icarus I...c'est juste brillant.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 120 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2007
    Ouvrant sobrement sur un ballet fort raffiné de sons et lumières, cette épopée spatiale n’est pas sans nous rappeler les grands moments de "2001" ce qui a de quoi nous laisser rêveur. Niveau atmosphère, "Sunshine" remplit parfaitement son rôle et cela grâce à une mise en scène de haut niveau et un casting à la fois racé et éclectique, allant d’un captivant Cillian Murphy au charismatique et toujours juste Hiroyuki Sanada. Dommage qu’au niveau de l’intrigue ce film ne parvienne pas à construire une subtilité qu’il laissait pourtant suggérer dans sa première moitié, car on finit un peu sur sa faim, sur un schéma au fond assez sommaire. A défaut donc d’un successeur au grand "2001", ou même d’une fable digne de Philip K. Dick, il faudra donc se contenter d’un simple huis clos futuriste, mais qui reste néanmoins admirablement mené. En ces temps de vaches maigres, "Sunshine" fait clairement figure d’incontournable.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    293 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2014
    S’il y a une chose qu’on ne peut reprocher à Danny Boyle, c’est de ne pas être un touche à tout au vu de sa filmographie : thiller à l’humour noir ("Petits Meurtres entre Amis"), drame intimiste et social ("Trainspotting"), comédie d’action ("Une Vie Moins Ordinaire"), film d’aventures loufoque ("La Plage"), film d’horreur viscéral ("28 Jours Plus Tard") et fable teintée de cynisme ("Millions"). Et à chaque nouveau film, on se demande toujours sur quoi va porter le récit…alors, qu’en est-il de "Sunshine" ? Et bien c’est simple, cette fois-ci notre ami britannique va s’attaquer à la science-fiction, et plus particulièrement la catastrophe spatiale : nous sommes en 2057, le soleil se meurt peu à peu, entraînant donc avec lui dans son déclin notre belle planète bleue. Afin de tenter de le raviver, les hommes décidèrent d’envoyer un vaisseau spatial, Icarus, avec une énorme bombe atomique. 7 ans après leur départ, Icarus ne donne plus de nouvelles et semble être perdu dans l’espace. Les humains décident donc d’utiliser toutes les dernières ressources de la planète pour construire un nouveau vaisseau ainsi qu’une nouvelle bombe. C’est ainsi que l’on va suivre l’équipage de Icarus 2 dans leur mission : faire exploser la bombe à la surface du soleil pour relancer son activité... Pitch assez simple vous me direz, d’autant plus que ce n’est pas la première fois dans l’histoire du cinéma que notre belle planète est menacée par un élément spatial ("La Fin des Mondes", "Meteor", "Armageddon", "Le Choc des Mondes", "Judgment Day", "Deep Impact", "Prédictions"…pour ne citer qu’eux !) mais soyons franc, ce n’est pas le plus important du film (un postulat de base déjà vu ne signifie pas obligatoirement que le film est mauvais !), d’autant plus Danny Boyle nous livre un film à la beauté visuelle rarement vu dans un film de SF ; tout est fait pour nous bien faire comprendre l’échelle spatiale des choses, le but étant de mettre en valeur le gigantisme de notre étoile, le Soleil : 01) prenez par exemple le vaisseau Icarus 2 qui est en trois parties : un bouclier pour protéger la bombe et la partie habitable contre les vents solaires et leur terrible chaleur, la bombe censée revigorer le Soleil et la partie habitable. Au fur et à mesure des premières scènes, on voit que la partie habitable est déjà spacieuse entre les contrôles, les cabines personnelles, la serre à oxygène…mais lorsqu’on nous dit que la masse de la bombe est comparable à l’île de Manhattan et qu’elle paraît petite par rapport au bouclier à l’avant du vaisseau, lui-même ridicule par rapport au Soleil qui est en face de lui, il ne faut pas avoir avoir fait de longues études pour se rendre compte que la taille titanesque des choses qu’on nous présente !! 02) une des premières scènes du film nous montre le psy de bord dans une salle d’observation du Soleil (oui : il prend un bain de soleil !!) où il fixe l’astre d’une façon très admirative. Il demande à l’ordinateur de bord à quel pourcentage de la luminosité réelle du Soleil il fait face, l’ordi lui répond 2% et il demande alors de monter à 4%. L’ordinateur lui précise que visionner la lumière à 4% causera des lésions irréversibles à ses rétines, par contre, il peut tenter 3,1% pendant 30 secondes maximum sans rien risquer…notre psy accepte. Et là, la différence entre 2% et 3,1% est totalement énorme : on est presque aveuglé !! Et on est qu’à 3,1% de la vraie luminosité du Soleil !! Je vous rappelle que notre étoile est mourante et, qu’en plus, l’ordi nous précise que le vaisseau se site à ce moment précis à 57 millions de kms du Soleil !!! Avec juste deux séquences, "Sunshine" arrive à nous prouver l’immensité de notre univers ainsi que la puissance incroyable d’une étoile par rapport à une pauvre petite planète comme la notre. C’est réellement sublime visuellement parlant. Ensuite, le film suit une trame assez classique dans sa première partie pour un film de ce genre : nous avons une petite présentation des membres de l’équipage, les occupations quotidiennes de ces derniers, le tout filmé d’une façon assez sobre, avec de bons décors qui reflètent une certaine froideur qui fait directement référence au fait que ces sept personnes sont isolées loin de tous proches en plein vide sidéral. Et par la suite, les problèmes vont commencer et (pour ne pas trop spoiler) vous vous doutez bien que la mission va être plusieurs fois en péril. Et puis, arrive un évènement particulier qui va faire basculer le film dans une sorte de survival (certains ont parlé de slasher…mouais si on veut…) ce qui, il faut bien l’avouer, peut dérouter mais qui représente l’idée originale du film : l’homme a-t-il le droit de se prendre pour Dieu ? …seulement je ne peux en parler plus sans spoiler, c’est pratiquement impossible, donc à partir d’ici, si vous n’ avez pas vu le film, passez votre chemin : spoiler: lorsque Icarus 2 reçoit un signal que ses occupants définissent comme étant la balise de détresse d’ Icarus 1, ils décident de se rendre sur les lieux. Une fois arrivé à destination, ils retrouve un vaisseau vide mais en parfait état de fonctionnement. Ils trouvent un extrait vidéo du journal de bord où le capitaine d’Icarus 1, Pinbacker, dit qu’ils ont abandonné leur mission et que l’humanité est condamnée…mais le plus étrange c’est la dernière phrase qu’il prononce et qui laisse perplexe les hommes de l’Icarus 2 : « …nous ne sommes que de la poussière…et c’est poussière que nous redeviendrons…quand IL décidera que le temps est venu pour nous de mourir…ce n’est pas à nous de défier DIEU ! » (c’est dingue comme, à ce moment, le film "Event Horizon" m’est revenu directement en tête !) Après une fouille du vaisseau où ils ont retrouvé les corps calcinés de l’équipage dans la salle d’observation, nos héros vont alors rencontrer un grave problème qui les oblige à repartir en urgence…Un peu plus tard, L’ordinateur de bord informe Capa que la mission est en péril car il y a non pas 4 mais 5 passagers à bord d’Icarus 2, cela entraînant automatiquement une diminution de l’oxygène disponible. Après un face à face avec cette personne, Capa comprend alors tout : c’est Pinbacker, le capitaine de l’Icarus 1. Ce dernier a le corps brûlé atrocement et entreprend alors de tuer tout le monde (ça me fait toujours penser à "Event Horizon" tout ça !) . En se remémorant la vidéo du journal de bord, Capa arrive à tout rassembler : Pinbacker a pété un plomb (certainement le fameux mal de l’espace qui provoque stress et hallucinations dus à l’extrême isolement) et, à force de trop regarder le Soleil dans la salle d’observation, a eu une sorte d’illumination (épiphanie même) l’amenant à croire que notre astre est en fait Dieu et que si Dieu a décidé que c’était la fin de l’humanité, nous n’avions aucun droit d’aller contre sa volonté. C’est pour cette raison qu’il a saboté l’Icarus 1 et qu’il a tué tout son équipage. Il a survécu jusqu’à l’arrivée de l’Icarus 2 (toute l’oxygène pour lui seul lui a permit de tenir toute ces années) et a compris que l’humanité a fabriqué un second vaisseau en voyant que la première mission avait échouée. Il décida donc de tenter un nouveau sabotage (le fameux « grave problème » dont je parlais juste avant) mais, voyant celui-ci déjoué, décide alors d’en finir avec tout l’équipage survivant d’Icarus 2.
    L’idée d’opposer la foi religieuse (quasi extrémiste ici même) à l’instinct de survie de l’espèce humaine est très intéressante dans le sens où ici, c’est encore l’éternel combat de la religion contre la science et l'évolution qui est mis en valeur : l’homme a-t-il le droit grâce à ses inventions d’aller à l’encontre de la volonté de son créateur ? Depuis le début du film, Boyle n’arrête pas de nous montrer le gigantisme de notre étoile, sa puissance malgré le fait qu’il soit mourant (le coup des 4%), qu’il est le centre « créateur » de notre système solaire (c’est sa naissance qui a donné vie à notre système et aux planètes qui le composent) et que sans lui, la vie n’est plus. La métaphore sur Dieu est alors évidente spoiler: …elle va même plus loin : deux membres de l’équipage se résignent à se sacrifier pour que la mission n’échoue pas et continue jusqu’à son but ultime, et ces deux personnes font face à leur mort inéluctable sans peur, sans broncher : mourir est faire preuve d’humilité face à cette force quasi « divine » qu’est le Soleil…et ce n’est pas un hasard non plus s’il s’agit des deux personnes qui ont regardé longuement la lumière de l’astre dans la salle d’observation.

    Mélangeant avec brio SF pure et questionnement métaphysique, Danny Boyle nous a livré avec Sunshine un film magnifique à l’esthétique irréprochable, l’une des plus belles réussites de sa carrière et tout simplement l’un des meilleurs films de SF jamais réalisés.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 avril 2007
    C'est à des millions de kilomètres de notre Terre que Danny Boyle (dont je ne suis pas un super fan d'ordinaire) nous invite. Je tiens à dire pour commencer que je suis déçu de la façon dont le film est vendu, à voir la bande-annonce on pourrait s'attendre à une sorte d'Armageddon et moi même je n'éprouvais aucune envie de le voir il y a encore une semaine. C'est les critiques spectateurs qui m'ont boosté ! Et je dois dire que je n'ai pas regretté le voyage car ce film brille autant que le soleil lui même, c'est fabuleux ! Sunshine est assez immersif, on a l'impression durant 1h40 de ne plus être sur notre siège mais bien à bord d'Icarus parmi l'équipage (les acteurs sont très bons) pour une mission suicide dont on se demande si on va revenir vivant. C'est les doigts crispés que je suis ressorti de la salle où j'ai même eu comme réflexe de jetter une oeil au ciel, comme ci durant la scéance j'avais réellement fait un saut jusqu'aux confins de l'univers avec le sentiment d'avoir assisté à la fin du monde car je dois dire que plus dans le film on s'approche du soleil, plus la tension augmente crescendo au point d'arriver à un suspense assez démentiel. Sunshine tient beaucoup de l'expérience, du trip sensoriel (en étant pas sûr que ça marche chez tout le monde) le tout accompagné par une musique on ne peut plus ennivrante. Bref, à ne pas manquer !
    Ti Nou
    Ti Nou

    392 abonnés 3 344 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2007
    Un mélange entre science-fiction et thriller haletant qui n'est pas sans rappeler "Alien", le chef d'œuvre de Ridley Scott, efficace jusqu'aux vingt dernières minutes qui lorgnent vers le simple slasher.
    CaptainAlien
    CaptainAlien

    15 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2017
    Sunshine aurait pu être un très bon film, mais il n'en est pas un, malheureusement. L'apparition d'un méchant, irréaliste, doté d'une force incroyable (au sens propre), rend le film mauvais. Mis à part cet échec cuisant, les personnages sont bien travaillés, et réalistes.
    Loskof
    Loskof

    361 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2014
    Un énorme échec critique et je me demande bien pourquoi car il s'agit pour moi d'un film qui rentre facilement dans le top 10 des meilleurs films de SF. Danny Boyle livre une copie quasi parfaite, que seuls viennent émailler certaines erreurs scientifiques un peu grossière (le final notamment), même si la science est globalement respectée. Ce qui frappe le plus est la constante mise à l'échelle de l'humanité dans le film, on ressent toute l'immensité de l'univers, du soleil. La première partie du film est 100% science-fiction tandis que le final est un mix en slasher et trip métaphysique. Et j'insiste sur ce dernier terme, qui justifie pour moi ce 5/5. Car même s'il s'égare scientifiquement, c'est dans son exploration de l'humanité, de ses questionnements intérieurs (mission suicide, erreur humaine, égo) que de son rapport face à l'univers (toute la poésie autour du soleil, le passage à côté de mercure). Danny Boyle arrive de fort belle manière à faire oublier certaines facilités scénaristiques et les comble par une photographie fabuleuse (le soleil est magnifique), une poésie et une tension de tous les instants. Et même si le scénario est assez "facile", la galerie de personnages se permet de ne pas être manichéenne, je pense au personne de Chris Evans, qui raisonne comme chacun le ferait.
    Un grand film de SF, à mi-chemin entre film de catastrophe, slasher, et film métaphysique.
    NiERONiMO
    NiERONiMO

    32 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2013
    Une claque de cet acabit, j’en redemande, ce film de Danny Boyle m’ayant totalement subjugué ; intitulé Sunshine, en référence au Soleil qui constitue le thème principal de ce dernier, cette œuvre de science-fiction nous conte le périple désespéré d’un groupe de huit astronautes, chargés de réanimer l’astre mourant. La réussite de Sunshine tient en la pluralité de genres qu’il parvient à aborder, tout en étant passionnant dans son ensemble, à chaque instants ; certains lui ont reproché son manque d’action (ou que sais-je), mais il est indéniable que la teneur du scénario, apologie du thème de la catastrophe avec l’extinction de l’humanité en ligne de mire, nous tient en haleine de bout en bout. Pour ce faire, l’ambiance du long-métrage est parfaite à bien des égards : visuellement sublime, renversant même, la composition sonore elle donne à Sunshine un ton tantôt angoissant, dantesque ou même onirique … car le long-métrage parvient, au-delà de son statut principal de film de science-fiction, à élever certains éléments spirituels sur le devant de la scène, et ce au moyen de ses personnages. Leur relation respective vis-à-vis du soleil nous assure une galerie de protagonistes variés, et quoique tous délibérément stéréotypés, sont tous définitivement attachants ; leurs interprétations sont quant à elle excellentes, Chris Evans trouvant là ce qui s’apparente à l’un de ses meilleurs rôles, tandis que Cillian Murphy s’avère tenir un rôle-titre inoubliable. Autrement, Sunshine est magistralement mené, son rythme en apparence posé nous réserve nombre de rebondissements et autres scènes captivantes au possible ; les morts progressives des membres de l’équipage, à mesure que l’avenir de leur mission se fait de plus en plus obscure, sont toutes fascinantes, mises en scène avec brio. La place que vont tenir Icarus I, puis Pinbacker sont d’autant de points qui vont relancer avec manière l’intrigue, déjà envoutante ; la conclusion du long-métrage est littéralement sensationnelle, celle-ci nous faisant l’effet d’une claque. Sunshine parvient en effet à se terminer au gré d’un dénouement des plus oppressant, mais aussi enchantant sur le plan visuel et scénaristique … En résume, Danny Boyle signe là ce qui s’apparente comme étant un monument de la science-fiction, véritable hommage à des références telles que Alien, 2001 etc. Si l’on excepte les invraisemblances d’un point de vue scientifique, ce Sunshine fourmille d’éléments innovants éclipsant sans peine aucune les autres films catastrophes, tous définitivement banals comparé à celui-ci … car ses personnages, combinés à une réalisation de haute-volée, lui confèrent une dimension supplémentaire, nous laissant pour ainsi dire sur le cul. Une claque vous disais-je.
    MC4815162342
    MC4815162342

    360 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2014
    Un très bon Boyle, bien travaillé, avec un scénario intéressant quoi qu'un peut déjà vu, un genre d'Alien remixé, mais ça n’empêche que le tout reste très bien foutu avec de superbes effets spéciaux, un excellent casting, une réalisation aux petits oignions et une belle BO.
    sunshine1
    sunshine1

    82 abonnés 426 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 août 2013
    A mes yeux pour l instant , le seul CHEF D OEUVRE DE LA SCIENCE FICTION ( une vrai oeuvre d'art ).Les SFX sont bien léché, bien modélisé , bien orchestré auquels on se pose bocoup de questions sur la vie , la mort , dieu , et la naissance du soleil ainsi que de la terre (le spirituel et le religieux).Un film sur l' anticipation, qui nous permet de suivre les personnages à travers leur périple pour sauver l'humanité.Les situations sont stressantes, les choix images sont de toutes beauté, ça en est poétique et effrayantes par leur réalisme. La formule, bien que déjà vu, offre un contenu différent des productions du musique est selon moi un personnage important du film et contribue à l'intensité dramatique de l'histoire. Elle me trotte toujours dans la tête .Finalement, l'approche scientifique et théorique de ce film à été critiquée par certaines personnes, mais la fin est selon moi aussi possible que n'importe quelle autre et ne m'a pas déçue le moins du monde; car nos connaissances actuelles ne nous permettent pas pas de bien comprendre ce qui se passerait dans une telle situation, alors l'hypothèse présentée par le film me convient très bien. Je suis un maniaque de SF, autant cinématographique que littéraire, et ce film est un grand coup de coeur pour moi et je le recommande sans hésitations, .........
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    281 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2014
    Le soleil est la source de lumière naturelle et de chaleur indispensables à la vie sur Terre. Notre planète tourne autour de cet astre, ce qui régit en partie les saisons et les climats. En un mot : le soleil nous est vital. Mais que se passerait-il alors s'il venait à mourir ? C'est justement l'objet de la mission du vaisseau ICARUS 2 qui transporte une gigantesque bombe nucléaire qui a pour but de relancer le soleil pour éviter que la Terre ne sombre dans une nuit éternelle et qu'elle meurt. En passant près de Mercure (la planète la plus proche du soleil), le vaisseau va capter un signal de détresse provenant de ICARUS 1 qui était parti 7 ans plus tôt mais dont la mission avait échoué pour une raison inconnue et le vaisseau était porté disparu. L'équipage de ICARUS 2 va alors être confronté à un dilemme : dévier leur trajectoire et aller à la rencontrer de ICARUS 1, ou ne prendre aucun risque et continuer la mission initiale. Ce film est représentatif du soleil, à la fois beau, dangereux, grandiose et terrifiant. Danny Boyle réalise ici un long-métrage qui fait vivre au spectateur une multitude d'émotion comme peu d'autres films savent le faire. La beauté est apportée d'une part par les effets spéciaux époustouflants (la vision du soleil est à couper le souffle) et d'autre part par une mise en scène habile qui explore aussi bien l'extérieur du vaisseau que son intérieur. Le côté terrifiant est quant à lui apporté par la dangerosité de la mission et des imprévus qui vont surgir. Le suspens n'est jamais très loin, la dernière partie du film rappelant d'ailleurs un autre film de SF se déroulant dans l'espace : "Alien, le huitième passager". La psychologie des personnages n'est pas oubliée, leurs peurs et inquiétudes se font ressentir même à des millions de kilomètres.Pour mener à bien cette mission suicide, Danny Boyle s'est entouré d'un équipe de gens talentueux avec notamment Chris Evans dans sûrement le meilleur rôle de sa carrière (bien que celle-ci ne soit pour l'instant pas très longue) et Cillian Murphy qui impressionne par son talent une nouvelle fois. Le chef d'orchestre de la bande est John Murphy qui compose une BO qui fait voyager jusqu'au delà du système solaire. Avec "Sunshine", Danny Boyle ne se brûle pas les ailes et livre une œuvre forte en émotion où il parvient à mêler le spectaculaire, avec une représentation de l'espace et du soleil absolument magnifique, et le suspens pour un résultat qui danse avec les plus belles étoiles.
    fandecaoch
    fandecaoch

    940 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2014
    Sunshine : Un film de Science Fiction efficace et rythmé. De part un scenario parsemé de suspense et rebondissement multipliant les genres : SF au début, survit au milieu et un petit coté horreur à la fin. Et le film possède 2, 3 bon moments épics, surtout quand une certains musique s’installe, une musique qui est tout aussi épique et riche en émotion. Et puis, le scénario est bien ficelé et captivant et bien mené. Car, c’est en 2057, le soleil est sur le point de s’éteindre. Donc, ils décident de lancer une bombe nucléaire pour redémarré le soleil. Après un premier échec inconnu, ils retentent avec une deuxième équipe en espérant qui ne se passe pas la même chose qu’a la première équipe, mais qu’est ce qui c’est passé d’ailleurs ?... Donc voila, scénario accrocheur avec une ambiance plus que maitrisée grâce a une bonne symbiose des genres comme je disais. Et puis, la réalisation est très bonne : signée Danny Boyle (127 heurs, Trance…). Car, les effets spéciaux sont d’excellentes factures ce qui permet d’avoir un super panorama dans l’espace. Et pour finir, le casting est solide et les acteurs très bons : Chris Evans, Cillian Murphy, Rose Byrne, Michelle Yeoh… Donc voila, un film de SF qui assure le divertissement et le spectacle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 novembre 2012
    Très bon film de science-fiction. De ceux se déroulant dans l'espace, c'est sans doute le meilleur depuis "Alien" probablement. Ou dans une certaine mesure "Starship Troopers". D'ailleurs dans certains plans il est fait comme hommage à Ridley Scott, il y a une certaine façon de filmer que l'on retrouvera dans "Prometheus". Très bons effets spéciaux, assez bon casting. Michelle Yeoh joue bien mieux que dans James Bond... L'équipage du vaisseau est américain et chinois, ce qui présage dans la vision du réalisateur une certaine géopolitique future. On retrouve cette caméra de Danny Boyle qui a quelque chose de simple, tout en gardant d'un film à l'autre des ressemblances que je ne saurais expliquer clairement... Il a en quelque sorte voulu faire son propre "2001" avec "Sunshine", bien après avoir fait son chef d'oeuvre "Trainspotting", comparable à "Orange Mécanique".
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