Avis : Alita : Battle Angel - Page 3

Robert RODRIGUEZ offre un divertissement qui ravira les fans et les non initiés du manga original "Gunnm". "Alita : Battle Angel" est une réussite dans la mesure où il parvient à rassembler ces deux publics à l'aide d'une trame conventionnelle. Le film allie efficacement les genres et les effets-spéciaux, mélangeant parfaitement les prises de vues réelles et de motion capture. Rosa SALAZAR crève l'écran en héroïne mi-femme mi-robot dans cette aventure très rythmée. C'est un Blockbuster généreux malgré la présence de clichés inévitables dans ce genre de production (l'histoire d'amour ado). De plus, certaines questions restent sans réponse et il faudra attendre une ou plusieurs suites pour comprendre tous les enjeux de cet univers.

Il y avait beaucoup d’attentes autour de ce premier volet : adaptation de "Gunnm" (un manga de Yukito Kishiro comprenant 9 tomes de 220 pages), le film allait forcément faire l’objet d’une observation particulière des fans d’autant que le choix de Robert Rodriguez n’allait pas faire l’unanimité. En toute honnêteté, ce film d’anticipation remplit totalement son cahier des charges autant esthétiquement que scénaristiquement. Seule la scène finale (transition pour la suite qui semble inéluctable) laissera pantois (vivement la suite donc ...)

Alita : Battle Angel où lorsque Hollywood met en scène une oeuvre du pays du Soleil levant. Mais avant de voir ce film, on se souvient d'une tentative plus que raté avec le pathétique Dragonball Evolution. En effet, nos amis américains ont tendance à pas forcément comprendre l'univers des œuvres japonaises et cela peut donner quelque chose de terrifiant. Mais avec ce long métrage, ce n'est pas n'importe qui qui s'y attaque ; monsieur James Cameron. Cela devrait suffire à nous rassurer ? S'inspirant des trois premier tomes du manga, ce film raconte l'histoire d'Alita, une jeune cyborg ramenée à la vie par le docteur Ido. Dans ce nouveau monde inconnu pour elle, Alita va devoir faire face à de nombreuses menaces. Durant tout le film, le mélange entre réel et environnement / personnage en CGI est de grande qualité et ne souffre pas de mauvaise incrustation. Même les gros yeux du personnage féminin, surprenant au premier abord, se gomme au fur et à mesure que l'intrigue avance. Lisible, rythmé et plus que distrayant, ce long métrage mené par Robert Rodriguez est une vraie réussite cinématographique et sa fin ouverte peut sous entendre une suite.

Premier constat évident, « Alita, battle angel » est une pure merveille visuelle (et je pèse mes mots). Les effets spéciaux sont tout simplement incroyables... mais la qualité technique et artistique de l’héroïne (humanoïde) réduit de manière drastique le faible espace qui existe encore entre le cinéma et la réalité. Du coup, on se sent immédiatement transporté dans ce monde futuriste, au cœur de cette ville inquiétante aux rues sales et dangereuses. Les pauvres gens qui y vivent servent de cheville ouvrière à une improbable élite qui s'est réfugiée dans une citadelle, hors de portée, dans les nuages. Débute alors une très belle histoire d'amour (impossible) entre un ange cybernétique et un jeune humain plein d'ambition. Le scénario, particulièrement solide, est un modèle du genre et donne à l'ensemble une profondeur rarement atteinte dans un film de ce genre. On sent que la collaboration entre James Cameron (à la production) et Robert Rodriguez (à la réalisation) atteint des sommets de professionnalisme et leur évidente bonne entente ne pouvait que donner vie à un chef-d’œuvre qui s'impose d'ores et déjà comme une référence. J'espère et j'appelle de tous mes vœux une suite de la même qualité... et vite, si possible !

Je ne peux pas m’empêcher de faire une comparaison avec le dernier film de Steven Spielberg « Ready Player One » tant ils se ressemblent : révolte d’un peuple en marge, refuge dans la technologie pour vivre autrement et présence d'une entité supérieure qui souhaite tout contrôler (Zalem vs. IOI). Pourtant, « Alita : Battle Angel » possède sa propre identité. Le destin de cette jeune fille autrefois guerrière mais devenue amnésique nous éprouve une certaine compassion. Même si le film n’innove pas vraiment en termes d’effets visuels ou sonores, tout est bien fait. Difficile de repérer un défaut car la technique est maîtrisée et l’histoire bien construite. Cet épisode a tout l’air d’une "origine story" et laisse ainsi présager une suite (avec Edward Norton dans le rôle de Nova ?). On espère car c’est une belle surprise !

Tout simplement génial. Effets spéciaux de très bonne qualité et scénario de qualité du suspense jusqu'à la fin.

Une excellente adaptation du manga japonais. Chtistoph Waltz incarne un docteur en robotique. Une cyborg femme essaye son chemin dans la société .

Tout d'abord, il faut savoir que c'est sans connaitre le manga d'origine que je suis allé voir le film de Robert Rodriguez. "Alita" n'a rien d'insolite quand on regarde bien mais le rythme virevoltant ainsi que les questionnements sur la nature profonde de l'être en font un divertissement trépident et complet ! Bien que le scénario n'apporte rien de nouveau au genre, cet univers hybride nous emporte via une mise en scène dynamique et sans pitié ! De celui-ci découle une réelle identité, un charisme brillant qui transforme ce blockbuster passe-partout en fable apocalyptique maligne.
Visuellement accrocheuse et époustouflante, cette adaptation est une quête d'identité émouvante d'une héroïne mi-humaine mi-droïde au sein d'une ville où la délinquance grouille. Ici, la violence semble être le seul moyen d'imposer son pouvoir et la tolérance se fait de plus en plus rare. La richesse émotionnelle de l'héroïne, à l'instar d'un Pinocchio futuriste crédule qui découvre l'obscurité du monde avec toute sa candeur, constitue tout l'enjeu de ce film d'action à la morale cruciale. Rosa Salazar, pour ma part inconnue, s'avère être une véritable révélation entre simplicité et hors-du-commun. Elle devient un excellent vecteur d'émotions et de questionnements universels : qui suis-je ? Quel est mon but dans ce monde ? Pourquoi je vis ?
"Alita : Battle Angel", sous ses apparences trompeuses, a tout d'un grand film. Entre scènes de baston, histoire d'amour impossible, héroïne à la personnalité criante d'humanité, chacun y trouve son intérêt sans jamais s'ennuyer. D'autant plus qu'on a le droit à une scène de Motorball, sport du futur qui rappelle la mythique course de l'épisode I de "Star Wars". Un passage, qui, avec du temps, deviendra probablement tout aussi anthologique. Pour ma part, je me suis surpris à dévorer cette adaptation de manga sans voir le temps passer. Et moi qui ai tendance à pester sur les fins ouvertes, le film m'a donné l'eau à la bouche sans pour autant lever le mystère bêtement sur toute son intrigue. C'est avec une certaine hâte que j'attend la suite et ça fait longtemps qu'un blockbuster ne m'a pas fait cet effet, je peux vous l'assurer !

“Alita : Battle Angel” est l’adaptation du manga “Gunnm” créé par le japonais Yukito Kishiro. C’est initialement James Cameron qui devait la réaliser après avoir lu les neuf tomes à la fin des années 90, conseillé par Guillermo del Toro. Mais pris par les réalisations de la série “Dark Angel” puis trois documentaires et le célèbre “Avatar”, il confiera la réalisation du projet à Robert Rodriguez en 2015. James Cameron restera producteur. “Alita : Battle Angel” nous plonge dans un futur où cyborgs côtoient les humains. Lorsque le médecin joué par Christoph Waltz découvre le corps abandonné d’Alita, il la répare et comprend que la jeune femme possède un passé extraordinaire. En effet, lorsque les forces corrompues de la ville se lancent à sa poursuite, Alita va dévoiler des pouvoirs exceptionnels. “Alita : Battle Angel” est un film de science-fiction et d’action aux visuels et performances numériques ambitieuses. Le scénario est bien construit et fait avancer l’intrigue avec intelligence tout en nous offrant un spectacle à chaque instant. 
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« On ne sera bien nulle part si on n’est pas ensemble », tel est le credo prononcé par Alita et poursuivi par le film, soit le désir de tenir ensemble l’humain et la technique par le biais de l’amour et donc du genre de la romance. Le film de Robert Rodriguez, au-delà de constituer une prouesse artistique détonante, questionne l’essence même de ce qui compose l’homme et s’amuse, pour cela, à démantibuler les corps, à les réparer avec des bouts de ferrailles technologiques, à en améliorer les performances physiques sans jamais toucher à la bonté intérieure, à cette âme que définit par petites touches, par combats superposés, par déclarations d’amour, le cinéaste. Dit autrement, Alita : Battle Angel c’est de la mécanique plaquée sur de l’humain, une mécanique qui vient décupler la puissance de ses actions sur son environnement extérieur : les coups sont plus forts, ils font plier une table de travail et crèvent un œil ; la douleur l’est aussi. Tout est exprimé et ressenti au centuple, alors même que la partie strictement humaine du corps est infime. Quelques organes. Un cerveau, un cœur. Ce que défend Robert Rodriguez ici, c’est la propension de la machine à être aussi humaine que les humains, voire davantage : le baiser échangé sur le petit pont, s’il précède la pluie qui s’abat sur le jeune couple, succède à ce constat exprimé par Hugo. Peu importe la constitution, peu importe le pourcentage d’humain dans un corps ; ce qui compte, c’est une vie authentique et menée pour les autres. L’altruisme dont fait preuve Alita ne cesse de se voir condamné par son entourage ; il constitue pourtant, par reproches successifs, la valeur principale de notre héroïne, une capacité à faire don de soi pour sauver autrui à l’origine même de nos religions, de nos mythes, de nos croyances. Alita : Battle Angel est une œuvre liturgique qui met en scène une figure de chevalier engagé dans une croisade : il s’agit de combattre l’injustice, d’acquérir par la force – parce que toute autre solution a échoué – le droit de monter au Ciel. Motivation on ne peut plus stéréotypée, universelle en somme. La quête d’un Salut. Le personnage d’Alita est un ange déchu, il est originaire du monde d’en haut. En assemblant un être à partir de supports recyclés dans une poubelle géante, en cultivant une fleur dans une terre a priori stérile et viciée, le film construit une figure messianique capable de rallier les maudits à sa cause et soucieuse de reconquérir son identité ravie. Preuve à l’appui, elle inspire un père et convertit une mère, tombe amoureuse d’un dépouilleur qui se repentit, devient le bras armé d’une lutte axiologique au terme de laquelle le bien doit triompher. « Je ne reste pas passive en présence du mal », déclare-t-elle dans le bar avant de fracasser du chasseur d’épaves. Ce schéma christique sert ainsi de colonne vertébrale à un blockbuster brillant qui réussit l’exploit d’imposer un univers hétéroclite et assez sordide : le rythme est travaillé de telle sorte à ce que l’action scotche le spectateur sur son siège et faire que l’émotion le bouleverse, chaque séquence dure ce qu’elle doit durer, sans coupes inutiles ni surplus. Sans hésiter, Alita : Battle Angel est le meilleur blockbuster de l’année 2019. Une œuvre splendide, rutilante, immense. Et intelligente.

Un petit bijou de science fiction offert par Robert Rodriguez. Un univers beau et coloré, des acteurs qui jouent à merveille, des effets spéciaux de bonne facture et ajoutez à cela une histoire d'aventure. Vous obtenez un résultat sans appel. Deux heures de pur bonheur.

Quelle tannée... C'est joli, ça brille, mais a peu près tout. Rien à voir avec le super manga dont ce film est issu si ce n'est une grossière trame scénaristique. L'héroïne est le cyborg de combat le plus avancé de l'univers et aussi le plus cucul... Et comble du bonheur, même Chistopher Waltz n'est pas extraordinaire dans son jeu. 4,3 pour une bouse pareille ne peut avoir que deux explications. 1. Les fans ont laissé leur esprit critique au vestiaire avant de voir le film. 2. Les producteurs ont eu un rabais sur les faux avis. Attention au piège !

Ce dernier film de Robert Rodriguez qui n’avait pas sorti quelque chose de bon depuis un moment (« Machete » en 2010 ?), arrive à point nommé à l’heure où les adaptations de mangas et autres BD cultes sont légion (on vient en effet de voir le 22ème métrage estampillé Marvel sortir !). Si « Ghost in the shell » en 2017 était loin d’être une réussite, ce « Alita : battle angel » fortement influencé par « Gunnm », propose un scénario qui tient bien la route et magnifié par de formidables effets spéciaux. Les combats y sont intenses et hyper bien chorégraphiés ainsi que mis en valeur sous différents angles de vue, les personnages secondaires ont un vrai background, le véritable méchant n’est pas trop montré ce qui ménage de futurs effets de surprises, l’émotion est présente et bien gérée, surtout la fin qui appelle forcément une suite et qui est une vraie réussite. Bref, de l’actioner movie à cent mille lieues des « Transformers » pathétiques !

"Alita" est un grand spectacle plein de panache, avec de superbes séquences d'action dans de magnifiques décors. L'histoire n'est pas des plus surprenantes, mais demeure tout de même intéressante grâce à un casting parfait, avec une héroïne extrêmement attachante.
spoiler: Le film donne envie de découvrir la suite de ses aventures.

Vu en 4D X.

WoW.
La beauté, l’histoire qui se rapproche du Manga (sauf le gore).
Des scènes de combat incroyable.
Quelques scènes mielleuses comme dans chaque production, sans être trop exagérées.