Avis : La Délicatesse - Page 6

Un film ennuyeux, qui peine à démarrer et fatigue à finir, des incohérences de scénario. Bref, film archi moyen, heureusement avec un super duo de comédien, mais qui semble également s'ennuyer dans cette histoire sans aucun enjeu, sans rien de palpitant. On n'est même pas heureux pour eux quand ils finissent ensemble à la fin.

Ambiance plutôt lourde mais les acteurs principaux collent bien à leur personnages.
N'ayant pas lu le livre, je trouve la reconstruction affective de cette femme est bien amenée.

Les dialogues ne sont pas juste mal écrits, ils sont d'une bêtise incroyable, tant ils semblent venir de la plûme d'un collègien avec beaucoup de retard (mental ou scolaire, au choix). Une certaine curiosité malsaine me pousse à vouloir lire l'oeuvre originale, juste pour continuer de me marrer sur la bêtise absolue de l'écriture du bonhomme, mais je m'égare. La mise en scène est d'une médiocrité absolue. Terme qu'on pourrait plaquer sur à peu près tout les aspects du film, bande-son y comprise. Alors certes, c'est un désastre, mais Audrey Tautou sauve presque le film, mais presque seulement. S'il n'est pas le premier comique à s'essayer à un rôle un peu plus profond, François Damiens est un des seuls qui transforme l'essai aussi remarquablement, dommage que ce soit dans un tel film. Audrey Fleurot n'est présente que pour ses qualités physiques, ça crève les yeux lorsque l'on voit la manière dont elle a été utilisée, et c'est regrettable puisque c'est une assez bonne actrice. Bref, à voir pour le duo Damiens/Tautou, à éviter pour tout le reste.

David Foenkinos adapte lui-même son roman "Délicatesse" en le co-réalisant avec son frère Stéphane, plus expérimenté dans le domaine du cinéma puisque ce dernier est directeur de casting. Ils nous pondent donc une petite comédie romantique rafraichissante et bien portée par le tandem Tautou/Damiens. Le film se regarde avec plaisir mais reste ultra-basique, avec son lot de clichés. On apprécie néanmoins la sensibilité des personnages et de l'histoire qui apporte un surplus de relief. Sympathique.

Un long métrage réalisé par un écrivain, je me doutais que le verbe allait avoir son importance. De là à dire qu'on est dans un pur film d'auteur français bien pénible, je n'irai pas jusque là. Je ne sais même pas si j'aurais appelé ça de la délicatesse. Cette jeune femme est plutôt franche et quand elle a quelque chose à dire...Elle le dit. Sans prendre de gants. L'avantage, c'est qu'on est fixé. Elle n'est pas du genre à faire tourner son prétendant en bourrique. Donc, c'est dur à entendre mais au moins ça a le mérite d'être clair. Bien qu'il n'y ait pas de méthode miracle, elle a ma préférence même si ça fait mal. Le film aborde la difficulté de faire son deuil. Affronter la compassion, la pitié des autres alors qu'on aimerait qu'ils restent normaux. Là aussi, les deux réactions sont humaines. On sait que l'autre souffre donc rester naturel, en tant qu'ami ou collègue de travail qu'on voit tous les jours, ce n'est pas forcément évident. Il y a aussi un regard acéré sur le quotidien de ces grandes entreprises rythmées par les réunions régulières, les potins à la machine à café, les secrétaires lubriques, les collègues insignifiants. Ce n'est pas là que se concentre le film mais la vision grisâtre, terne, est assez juste. Et puis trône François Damiens l'inadapté à qui on fait jouer un suédois timide et gauche, au physique ingrat (alors qu'il est belge enfin ! Tout le monde le sait et le voit comme ça) que tout le monde soit ignore soit dénigre. A se demander quelle situation est la mieux. Et puis les Pez ! J'avais complétement oublié ces bonbons des années 90 avec le distributeur à l'effigie des héros de BD comme Astérix ou des Looney Tunes et les recharges que tu achetais dans les rayons près des caisses. Si je m'attendais à entendre parler de ça dans La Délicatesse tiens...

La délicatesse est une comédie dramatique originale. Après avoir connu un beau succès en librairie, David Foenkinos et son frère adaptent avec originalité cette histoire particulièrement ... "délicate". On apprécie tout d'abord de voir une le ton avec lequel est rapidement traitée l'histoire d'amour dans les premières minutes, directe et rapide jusqu'à un premier rebondissement, émouvant. La suite permet à Audrey Tautou d'exprimer pleinement son talent d'interprète. La relation du personnage central avec celui de François Damiens se révèle très vite drôle et touchante, tout en simplicité et en douceur. Il est toutefois étonnant de voir que l'accent n'a pas été mis davantage sur l'aspect "amour impossible" de la relation entre Nathalie et Markus. Au final, cette histoire universelle sur le deuil et l'amour improbable nous touche par sa mécanique émotive bien huilée, même si elle n'est pas exempte de défauts.

Emotion néant, rire un petit peu, intérêt peu flagrant et surtout longuet avec plusieurs passages inutiles.

Imaginez un duo improbable, entre une actrice dotée d’un certain charme et d’acteur dénué de charme. Mélangez-le tout au sein d’une comédie romantique se déroulant à Paris, au sein d’une entreprise suédoise où l’intérieur fleure bon les sixties et où la B.O a été confiée à (celle que l’on ne présente plus) Emilie Simon, et vous obtenez une sympathique adaptation d’un best-seller. Une retranscription sur grand écran qui se veut très fidèle au roman puisqu’elle a vu le jour grâce aux frères Foenkinos (dont l’un des deux en est l’auteur).
Si vous n’avez jamais pris connaissance du roman (et du synopsis), vous ne serez pas déçu de la première partie qui ne laisse rien dévoiler de son intrigue principale, quant à la seconde partie, elle ne peut bien évidemment pas s’empêcher d’être prévisible mais La Délicatesse (2011) évite la catastrophe en grande partie grâce à un tandem que nous n’aurions jamais osé imaginer, deux acteurs qui, physiquement parlant sont à l’extrême opposé, à savoir Audrey Tautou & François Damiens. Un duo qui fonctionne admirablement bien (nous n’en doutions pas un seul instant), ajoutez à cela d’excellents seconds rôles et une très belle B.O comme sait si bien les composer Emilie Simon et vous obtenez au final, une agréable "rom/com", toute en finesse, en drôlerie et en poésie.

"La Délicatesse" est effectivement un film délicat,réalisé par la famille Foenkinos,sur l'adaptation du roman d'un des 2 frères.Une jeune femme amoureuse plonge dans un abîme de perplexité et de léthargie,après la mort accidentelle de son mari.Elle plonge alors tête baissée dans son travail,avant de retrouver le goût des sentiments de façon inattendue.Ou comment l'amour et son irruption ne se commandent pas,ne s'expliquent pas,et peuvent aussi provoquer l'incompréhension extérieure.Audrey Tautou,rompu à cet exercice de femme fragile mais volontaire,est très convaincante et son duo avec un François Damiens fonctionne étonnamment bien,comme une relecture de la Belle et la Bête.L'univers poétique s'accomode bien de la bande originale composée par Emilie Simon.Mais tout cela apparaît extrêmement superficiel,et le style digressif et elliptique du roman ne facilite pas son adaptation.Les décors de l'entreprise et les costumes trop typés,respirent le pré-fabriqué.La deuxième partie est plus intéressante que la première,catastrophique.Et pourquoi diable Audrey Fleurot et Mélanie Bernier n'ont-elles pas de rôle plus important?

La délicatesse est l'adaptation d'un succès en librairie? Et bien c'est exactement le genre de livre que j'aurais détesté lire, mais découvrir cette romance à l'eau de rose le temps d'une soirée ça suffit amplement. Donc c'est un peu une relecture de la Belle et la Bête façon moderne, mouais. J'ai beaucoup aimé l'idée d'une idylle naissance tout en ayant pris connaissance au préalable du passif de la femme (Audrey Tatou plus naturelle qu'à son habitude), qui a vécu un drame terrible, dont il est très difficile de s'en remettre. C'est donc un peu une romance pansement qui né de façon presque instinctive entre ces deux individus opposés sur un certains nombre de critères. François Damiens est la vraie valeur ajouté ici, il sort de son registre habituel pour nous offrir une prestation inédite et touchante. Le style que l'on peut, même sans ayant connaissance du livre en question, associer à ce type de roman, est difficile à mettre en scène. C'est souvent maladroit et pas suffisamment convaincant. Pour finir ça reste assez naïf et mièvre mais l'on retiendra le côté positif de cette histoire, qui incite à se relever de ces drames personnels pour vivre de façon entière et que la vie sans sentiments, ce n'est pas vraiment la vie...

La délicatesse, les frères Foenkinos sont peut être bon pour écrire mais pas pour réaliser...
L'idée est bonne mais c'est mal interprété, François Damiens et Audrey Tautou sont pas bons. C'est ennuyeux et pas crédible. A éviter.

Audrey Tautou et François Damiens sont deux acteurs éminemment sympathiques, chacun dans leur registre, mais on ne croît pas une seule seconde à l'histoire sentimentale de leurs personnages dans cette production laborieuse. La faute à un scénario maladroit et une réalisation mollassonne qui plombent le principal thème du film, la reconstruction après le deuil d'un être cher. Là où l'on pouvait attendre une étude de moeurs subtile et profonde vu le sujet, l'on se retrouve avec une vaine bluette sentimentale totalement dénuée d'intérêt et vidée de sa substance. Une déception.

Vu en avant 1er hier a Rennes. Un tres bon film formidablement interpreté une belle comedie sur la beauté intérieur

Franchement, il n'y a pas de quoi être ému, c'est même très peu crédible et surtout pas du tout intense en quoi que ce soit...

Au début c'est sympas, mais après le film tourne au vinaigre. La relation entre l'héroïne et "le suédois" est pas crédible du tout. Le mec est sensé être drôle, mais il ne l'ai absolument pas, bref, décroché. Et quand je lis que le roman (que l'écrivain lui même a adapté au cinéma) est considéré par la presse comme “une des plus belles surprises de cette rentrée littéraire”, je tombe des nues.