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cocolapinfr
57 abonnés
634 critiques
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0,5
Publiée le 1 décembre 2009
Film Gnangnan, prévisible, absolument rien de drole ou d'amusant, le cliché de la fashion victime chieuse qui pourrit la vie des autres est tout simplement désagréable à voir. Meme si le tout est relativement bien joué, c'est plat avec un scénario bidon, à éviter.
Ce film hésite entre plusieurs genres cinématographiques sans jamais s'engouffrer entièrement dans un.
Pas vraiment une comédie, pas entièrement une romance, pas réellement un biopic ou une critique sociale.
Pourtant, cette indécision ne lui préjudicie pas. L'équipe est au contraire parvenue à trouver un bon équilibre.
Là où ça pêche, c'est plus dans l'absence de prise de risques : tout est très lisse, très propre.
Lorsque l'on frôle un choix du personnage principal qui pourrait être contestable ou sulfureux, c'est pour mieux éteindre quasi immédiatement le feu.
Ce côté un peu trop sage m'empêche de m'attacher au personnage et d'avoir de l'empathie.
Même la patronne censée être tyranique reste très soft. Hormis des coups de fils à des heures indues, un ton désagréable et quelques demandes extravagantes, on n'a pas une cruella comme voudrait nous le faire croire le scénario.
Il y a un problème de caractérisation des personnages: ne restez pas au milieu du gué, assumez ce que vous voulez faire de vos personnages.
Heureusement que le personnage de Stanley Tucci est présent pour, de temps en temps, distiller des répliques acerbes et des constats désabusés sur le monde de la mode ou la société en général.
Film de nanas mais plaisant pour tout le monde, on apprécie de voir la gouaille heureuse d'Anne Hathaway et on se délecte des grimaces et du charisme de la reine Meryl Streep. Avec un bon rythme, on ne s'ennuie quasiment pas devant ce film qui donne le sourire.
Plonger dans l'univers impitoyable de la mode et découvrir l'envers du décors. Derrière le faste, les podiums, les applaudissements, la gloire aux créateurs, se cache une foule d'anonymes, de petites mains manipulées par des egos surdimensionnés et méprisants. La mutation du personnage joué par Anne Hathaway est saisissante. On voit comment une jeune femme brillante perd ses valeurs pour des vêtements. Meryl Streep est somptueuse dans son attitude hautaine, distante, froide, méprisante, qui cache au fond la profonde blessure de son personnage toujours avide de reconnaissance. Quant aux costumes, ils sont magnifiques. A ce titre ce film est un long défilé de mode qui enthousiasmera les lectrices de Vogue. La bande originale a du coûter une fortune avec en particulier des titres de Madonna et de U2. Le luxe, toujours le luxe.
Le film "Le diable s'habille en prada" est une comédie percutante, grinçante et....diabolique. Je ne me suis pas du tout ennuyé par ce film... L'actrice Méryl Streep n'arrête pas de me surprendre, elle joue le role d'une redatrice en chef coricace, Miranda Priestly qui critique leurs employés, donne des remarques dévalorisantes. Elle est vachement detestable, dure, féroce, impitoyable. C'est une dame en fer! Ses propos sont droles. Elle est même plus vache que "Tatie Danielle" ou que Laurence Boccolini (dans "le maillon faible"). Quelle froideur! La maitrise de soi est suprennante! Rien à voir à son dernier rôle, la psy dans "Petites confidences à ma psy"! Quelle métamorphose! Chapeau bas! Je pense qu'elle sera nominée "meilleure actrice" pour l'oscar. D'ailleurs, j'ai été agréablement surpris par les talents d'Anna Hathaway. Elle est pétillante et éblouissante comme des rayons du soleil. Elle interprète le rôle de la secretaire naive qui veut à tout prix faire plaisir sa patronne toujours insensible de ses gestes. Elle cherche à se valoriser. On a envie de la protéger mais.... Enfin, ce film nous apporte des reflexions interessantes : "Comment réagir face au patron tyrannique?" "Accepte-t-on le harcèlement moral pour ne pas perdre un poste? " "Etes-vous prets à bousculer votre vie privée pour satisfaire son patron?" Superbe film! Interessant!
L'histoire d'une assistante de la mode qui monte, par ambition, et se rend compte de l'important dans la vie et de l'enfer de travailler pour une femme sollicitée de tous dans la haute couture. C'est bien joué mais chiant à regarder et sans surprise aucune. Un film convenu où l'on peut tout de même s'attacher à quelques personnages.
Une apprentie journaliste se retrouve embauchée comme assistante d'une patronne tyrannique, qui va la contraindre à sacrifier sa vie personnelle pour se consacrer à la mode. Sorte de version girly et moins sombre de "Swimming with Sharks", "The Devil wears Prada" s'avère être une satyre assez timide sur le monde de la mode (le nombre hallucinant de placements produits ferait presque passer le film pour une apologie du milieu !). D'autant plus que la réalisation est très générique, et que la confrontation psychologique entre les deux protagonistes est rarement creusée. Néanmoins, Anne Hathaway est charmante en femme motivée qui va peu à peu se transformer en carriériste froide, tandis que Meryl Streep est impériale en patronne infecte jusqu'au bout des ongles. En prime, Stanley Tucci campe un amusant bras droit branché sur la mode. Ces acteurs donnent lieu à quelques situations amusantes, mais au delà de ça il est difficile d'expliquer le succès surprise que le film a rencontré en 2006.
Un film captivant ! On est immergé dans ce monde complètement fou de la mode bien porté par Meryl Streep qui est incroyable ! On est plus amusé par les situations cocasses qu'on rigole ! Mais on est diverti et on se laisse emporté par cet univers incroyable !
J’ai adoré détester Meryl Streep dans cette comédie drôle et parfaitement cadencée sur le mode de la mode. Piquante de par les répliques de cette diablesse en Prada, cette adaptation aurait gagné à être encore plus féroce qu’elle ne l’est déjà si ces auteurs s’étaient totalement lâchés. Autour de l’odieuse rédactrice en chef fourmille les très bons et sympathiques petits soldats Anna Hathaway, Emily Blunt et Stanley Tucci, tous les trois parfaitement établis dans leurs rôles.
Ce film représente un double intérêt. Le premier de par ses qualités intrinsèques, le second, par le fait qu’il permet de distinguer deux catégories. Les cinéphiles sélectifs et les critiques éveillés d’un côté, Les cinéphages compulsifs et les laxatocritiques d’un autre côté. La 1ère catégorie se reconnaît à la capacité de ses membres à se montrer circonspects dans le nombre des films qu’ils vont voir. Elle se reconnaît aussi à leur capacité de discerner derrière une apparente comédie simplette un pamphlet vitriolée dénonçant a) la servilité de beaucoup de gens du monde de la mode et b/ l’auto suffisance hypocrite des bobos détracteurs de ce même monde de la mode (représentés par l'héroïne elle-même et ses amis). La 2nde catégorie, elle, se reconnaît à la grande quantité de films que ses membres ingèrent indifféremment et à leur manie d’excréter d’abondants commentaires condescendants d’une banalité affligeante tels que comédie « sympa », film « agréable », etc… aussi bien à propos d’une excellente satire sociétale, que d’un vaudeville alimentaire superficiel.
A l'inverse de Flandres, de Bruno Dumont ou tout était moche, ici tout est canon. Les filles sont canon, le jeu est canon, les mecs sont canon, le milieu de la mode est décrit au canon, le scénar est canon, la ville de Nueva-York est canon, la promo du 8ème et du 16ème ar. de Paris est canon, les caméos sont canon, Nikon et Canon sont là, la mode est canon. Par contre la fin n'est pas canon ; elles ne se termine pas au canon !
Une comédie traitant de la superficialité du monde de la mode et de ceux qui en vivent mais le sujet n'est qu'à peine survolé. Le principal objectif du film est de refaire une version de cendrillon moderne avec les différentes humiliations d'une patronne ( calquée sur une vraie personne importante de la mode ) envers son assistante. Le film n'est pas une surprise et rentre dans le moule scénaristique prévu pour ce genre d'histoire. La moche assistante qui se moque de la mode deviendra cendrillon : une pure beauté à la pointe de la mode rendant folle de jalousie ses rivales par la suite. Pourquoi ce film a donc marché auprès du public? Parce que Meryl Streep y est impeccable ( comme à son habitude ) et que le film comporte un bon rythme. On ne s'ennui pas même si c'est n'est pas votre style de film. Mais pour les sceptiques, rappelez vous que dans ce sujet on a réalisé bien pire comme sex and the city par exemple. D'ailleurs rien que le fait d'y repenser me fait me sentir mal.
Le seul et véritable intérêt du film est sans contexte Meryl Streep qui campe là une delicieuse peste tout en sadisme et douceur à la foi. Elle est comme d'hab merveilleusement talentueuse. Le reste n'est que prétexte à une comédie poussive et pas finaude.