Avis : Michou d'Auber - Page 4

Le film en trois mots : Touchant - Frais - mais Simple

Une histoire attachante et pleine de tendresse, voilà en gros ce que réalise ici le réalisateur Thomas Gilou (La Vérité si je mens 1 & 2 - 1997/2001). Dans la lignée du film Le Vieil homme et l'enfant, de Claude Berri (1966), il met en scène le quotidien peu ordinaire aujourd’hui mais pourtant réaliste à l’époque, d’une relation étonnante et touchante entre un couple de français accueillant au sein de leur foyer, un jeune algérien en plein cœur des années 60, pendant la guerre d’Algérie.
Séparé de ses parents, il se voit dans l’obligation de quitter sa ville natale (Aubervilliers), pour une petite bourgade du Berry (dans l’Indre). Recueillit par une mère nourricière, vu le climat difficile qui règne en France, elle choisira de faire passer le jeune garçon prénommer Messaoud, pour un enfant du nord, qu’elle appellera Michel, d’où son surnom Michou d’Auber. Ainsi, elle prendra le risque d’adopter ce jeune enfant musulman et par la même occasion, cachera ainsi sa véritable identité aux yeux de son mari, un ancien militaire, ainsi qu’à la population de son petit patelin.
En bref, cela fait beaucoup de changement dans la vie déjà pas facile de ce jeune enfant âgé tout juste de 9ans.
Apparaît alors une relation touchante et rassurante entre nos trois protagonistes. Tel un père, une mère et leur rejeton. Eux qui n’ont pas les mêmes origines, malgré le contexte difficile qui se fait ressentir tout au long du film, on découvre qu’ils vont se lier une amitié passionnante, au gré de quelques fous rires et autres émotions.
Thomas Gilou réussi avec brio, un film à la fois familiale et humaniste, qui évite (fort heureusement) la surenchère, accompagné par des acteurs confirmés ou débutant tels que le jeune mais prodigieux Samy Seghir avec à ses côté, le couple adorable et plein de charme Gérard Depardieu & Nathalie Baye ou encore Mathieu Amalric, qui à eux seuls, forment une distribution parfaite et captivante, au gré d’une B.O qui nous rappelle la France d’antan.

Une chronique gentillette,qui sent bon le suranné."Michou d'Auber"attendrit car la démarche de son auteur est sincère:montrer les difficultés d'intégration des Algériens dans les années 60.Reconstitution soignée,peut etre trop,le film montre trop les clichés,et s'englue dans les images d'Epinal.De mème,le cheminement est très balisé,et on peut deviner presque à l'avance l'évolution de l'histoire.C'est assez agaçant,mais en contrepartie,c'est pour tout public.Le petit Michou est suffisamment sympathique pour que l'on s'intéresse à son sort.Quant à Gérard Depardieu et Nathalie Baye,ils forment un beau couple.Elle,maternelle et sensible.Lui,colérique et au grand coeur.Au final,rien d'inoubliable,mais plutot sympathique à regarder.

Ce film m'a vraiment plus,trés touchant entre rire et larmes.Depardieu,baye toujours exellent à l'écran.Allez le voir.

Un film juste, bien joué, surtout par Depardieu qu'on commence à retrouver ces
derniers temps! Mais le récit en soi reste déjà vu, et la mise en scène ne présente
rien d'innovant. Ca vire un peu au gnangnan. Ca ferait un bon téléfilm à regarder
en famille.

L’histoire de Michou d’Auber est en grande partie autobiographique. Thomas Gilou a choisi le registre de la nostalgie pour évoquer la vie de Messaoud Hattou, son ami. Le film est destiné à un public à partir de 10 ans. Il ne faut pas l’oublier avant de réfléchir au parti-pris d’optimisme du film. Car tout en décrivant l’époque de 1960 avec une fidélité documentaire délicieuse (vêtements, voitures), et en évoquant les aspects terrifiants du racisme anti-arabe (la répression de la marche du 17 octobre 1961, les abjects colliers d’oreilles rapportés d’Algérie, les piliers de bistrot prêts à des ratonnades), Thomas Gilou ne fait pas prendre à cette réalité le devant de la scène car il veut faire passer un message de tolérance et décrire un idéal, un exemple à suivre. Gérard Depardieu passe sans transition et avec autant de bonheur du burlesque à l’émotion, même si son changement d’état d’esprit –de l’hostilité à la tolérance- est un peu rapide. Un rôle parfait, à sa démesure, lorsqu’il soulève une horloge à bout de bras et la fracasse. Nathalie Baye est aussi crédible en villageoise qu’elle ne l’était en bourgeoise. Une grande actrice. Oui, on verse des larmes, et dans un monde où beaucoup préfèrent le cynisme à la sincérité, cela dérange. Des enfants déracinés à qui l’on demande de mentir, d’autres, comme Abdel, placés dans des familles qui les exploitent, c’est de toutes les époques. Bravo au petit Samy Seguir, si craquant, si véridique, et à Romain Kraeutlein dans le rôle de Paul, l’ado trisomique. Dans d’autres pays il y a encore des milliers de « Michou ». Les enfants et les plus grands ont le droit de savoir et d’être sensibles à leur sort. Il faut rappeler leur existence inlassablement pour ne pas les oublier. Dans un contexte de crispation réciproque où il ne serait sans doute plus possible qu’un petit musulman chante à l’église, on peut remercier Thomas Gilou de s'obstiner à planter les graines de l’espoir, pour qu’elles finissent par germer.

Bien sûr on a d’emblée envie de mettre les quatre étoiles politiquement correctes. Tout y concourt à priori : Une tranche peu glorieuse de la récente histoire de France subtilement traitée ; une représentation fidèle du monde rural des sixties qui remue en nous, telle la madeleine de Proust, des relents de nostalgie ; une bande son parsemée d’extraits de chansons populaires de Bourvil ; un casting impeccable, Depardieu et Baye en tête, et pour cerise sur le gâteau un petit Samy Seghir vraiment trognon et attendrissant. Mais c’est peut-être là que le bât blesse : Tout paraît trop parfait et traité avec marketing qui semble délibérément ciblé pour surfer sur le récent succès des « Choristes ». Je n’attribuerai donc que trois étoiles pour ce joli film. Elles ne seront certainement pas une entrave à Michou D’auber pour atteindre le firmament d’un triomphe prévisible en salle.

Le duo que forme Nathalie Baye et Gérard Depardieu est réussi, l'histoire est simple et efficace avec son lot d'émotion (limitée) et d'humour. Samy Seghir interprète le petit Michou avec sincérité et talent. Du pure film français populaire, réaliste sur les événements passés du contexte et surtout d’une grande simplicité ce qui en fait un film modeste et touchant.

Un beau film sur fond de geurre d'algérie, parfois touchant et émouvant, parfois drole.
Un film sur le respect et la tolérance.
Un duo d'acteurs parfait.
Depardieu nous prouve qu'il est un monstre sacré du cinéma francais.
Un scérario simple mais efficace, on est trés vite attendri par le mignon petit Messaoud.
A voir

Avec un sujet potentiellement riche en émotions, Thomas Gilou réalise l’exploit de passer à côté de tout. A côté des personnages, véritables alignements de clichés; à côté de la poésie nécessaire à ce genre de films (par exemple : quand on voit la voiture du facteur sillonner la campagne, on entend la chanson de Bourvil, tiens, voilà le facteur... quelle finesse !); à côté des sentiments, particulièrement celui de la paternité, artificiel au possible; à côté aussi des situations : on ne croit pas à la douleur des séparations, ni aux instants de prétendu bonheur familial et on ne compte pas les invraisemblances tant elles sont nombreuses ! Rien ne fonctionne, malgré les décors et les accessoires années 60 pur jus, malgré les acteurs qui font ce qu’ils peuvent et parviennent de temps à autre à arracher un sourire, un semblant d’émotion.
Le film semble long, beaucoup trop long, les quelques péripéties sentimentales de la fin empêchent de sombrer totalement dans le sommeil, mais c’est bien l’ennui qui prédomine.

Ce film est une construction de naturel et de simplicité. Autour d'un enfant remarquablement juste, le petit Samy Seghir, Nathalie Baye et Gérard Depardieu constituent le couple idéal.

mouais bon c'est pas un film sublime mais ça se laisse regarder quoi. malheureusement c'est trop consensuel et prévisible, et on dirait plus un téléfilm que du vrai ciné. enfin bon je mets une étoile pour le film et une seconde pour fellag que jai pris plaisir à revoir.

Chronique sociale sur le statut de la France dans la période de la guerre d'Algérie, Michou d'Auber est une véritable chronique familiale sur le statut d'une famille française. Drôle et émouvant, le duo Gérard Depardieu-Nathalie Baye est émouvant de sincérité avec une interprétation touchante de Samy Seghir. Une belle réussite.

bon petit film qui se laisse regardez sans trop de mal!!! bravo quand meme a nathalie baye qui mene et porte le film !!!! pour le reste ..... a vous de juger; mais j'ai quand meme passer un moment "agreable"

Un tres joli film plein de gentilesse et de bon sens.Les acteurs nous regalent , Gerard Depardieu en tête.On ne l'avait vu aussi bon depuis longtemps.Nathalie Baye et le petit garcon qui joue le role de Michou est tres attachant.Un film a ne pas manquer.