Avis sur Zandalee

Curieux triangle amoureux, voire pessimiste quant à son issue, avec pour vedette Nicolas Cage, Judge Reinhold et la très sensuelle Erika Anderson! Dans la chaleur torride des nuits profondes de la Nouvelle-Orlèans, Reinhold est marièe à la magnifique Anderson! Malheureusement pour lui, il est paralysè, paraplègique dans l'âme! spoiler: En gros, il est impuissant!
Arrive Cage qui va vivre avec Anderson une histoire d'amour passionnèe et destructrice! Dèsirs, jeux èrotiques, haine, rien ne leur sera èpargnè! Affadissement total de Judge Reinhold, bien meilleur dans le registre comique que dans le drame, face à un Nicolas Cage bèat! Même Steve Buscemi en èboueur ne pouvait, dans un tel contexte, faire des miracles! Seule la composition agrèable pour les sens d'Erika Anderson vaut qu'on s'ègare dans cette histoire èrotique qui mange à tous les râteliers! Le bonheur èternel dans le grand mystère de la vie n'aura pas vraiment lieu dans "Zandalee" (personnage fèminin qui nous èchappe à jamais). Au vu des èvènements qui se passent dans le film (impuissance, adultère, suicide...), c'ètait prèvisible! A souligner la petite figuration de Marisa Tomei (avec un clin d'oeil aux Marx Brothers) et Zach Galligan qui ne font que passer...

Plus connu comme un film ultra-mineur de Nicolas Cage que tout le monde a vu en DVD dans des rayons cheap sous le titre Zandalee, le film de Sam Pillsbury est pourtant sorti en France dans les salles obscures en 1993 sous le titre Love Affair. Bien évidemment, le film a fait un flop et est passé inaperçu. La cause : un Nicolas Cage méconnaissable sous ses longs cheveux noirs et sa moustache de Mousquetaire, un casting peu connu du grand public (hormis dans Le Flic de Beverly Hills, personne ne connaissait Judge Reinhold) et un énième scénario de thriller érotique surfant sur les succès de Fatale, Sliver ou encore Basic Instinct... Au programme donc : une liaison dangereuse et interdite entre une jeune femme lasse de l'inactivité sexuelle de son mari et un ami de celui-ci, charmeur et déluré. Sur ce canevas de mauvais téléfilm se dressent des personnages intéressants mais hélas caricaturaux, avec en premier lieu Johnny (Nic Cage, tour à tour charmeur, baiseur fou et excentrique). La jolie et très dénudée Erika Anderson (échappée du cinquième volet de la saga Freddy) s'avère être hélas une piètre comédienne tandis que Judge Reinhold fait ce qu'il peut pour paraître crédible en jeune cadre poète. Mais même lors de la seconde partie, plus centrée sur le thriller avec cette histoire de revanche mal orchestrée, tout est maladroitement mis en place et devient risible. Une mise en scène plate, des séquences frôlant le ridicule (ou l'intérêt d'une scène avec un lézard et l'obligation de filmer Nic Cage dans un élan de folie à faire pâlir sa prestation dans Embrasse-moi vampire), des longueurs inutiles, des dialogues au ras des pâquerettes... Pas de doute, Love Affair est un ratage à éviter, même pour les fans de l'acteur principal.

Nicolas Cage joue les amants ténébreux pour une épouse en mal de plaisir. Le cocu est un ami qui ferme les yeux jusqu'à un certain point. Entre drame passionnel et thriller le film a bien du mal à choisir son camp. Dans un style qui rappelle le "Fatale" de Louis Malle mais en moins intense. Le look de Nicolas Cage est risible (déjà à l'époque) et jamais on ne croit à sa qualité d'artiste dans ce film. Le film est doté de quelques scènes de sexe assez crues mais les meilleures scènes restent celles avec le cocu (excellent Judge Reinhold) qui joue parfaitement l'aveugle, le frustré et le jaloux. On croit plus au drame car lorsqu'arrive le côté thriller jamais le réalisateur nobtient le suspense minimum qu'il faut pour nous convaincre.

Emouvant, captivant, ce film séduit notamment par ses scènes érotiques et le jeu de séduction de Nicolas Cage. Le scénario se respecte bien et de là on comprend tout à fait le problème principal auquel sont confrontés les personnages principaux. La fin est tout à fait poignante.

Ce film peu connu de Nicolas Cage a été descendu en flèche à sa sortie et a reçu les pires critiques qu'on puisse imaginer autant par la presse que par les fameux rotten tomatoes et pourtant.... Zandalee libre adaptation du roman d'Emile Zola "Thérèse Raquin" nous raconte l'histoire d'une passion dévorante, violente celle de Johnny et de Zandalee, passion violente qui aurait pu devenir une grande histoire d'amour si les deux amants avaient su mieux communiquer et surtout s'ils avaient décidés de se libérer plus tôt de leurs chaînes respectives ( la drogue pour Johnny et la peur d'abandonner son mari pour Zandalee avec une vie confortable qui l'a rassure). Comme dans thérèse raquin, Zandalee ne peut se résoudre à quitter son mari tout comme Johnny ne peut se résoudre à mettre plus d'ordre et de sécurité dans sa vie d'homme. Ce film très éloigné de la version des années 50 avec Simone Signoret a pourtant su me toucher et me convaincre par son atmosphère particulière, mais surtout dans la description très poignante des différentes étapes d'une passion amoureuse qui ne pourra se concrétiser en amour véritable de par ses chaînes respectives que Zandalee et Johnny ne sauront pas défaire à temps et qui auront des conséquences tragiques pour eux. Un film envoûtant et émouvant, à voir donc absolument....