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    The Servant
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    69 critiques spectateurs

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    rogerwaters
    rogerwaters

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Chef d’œuvre qui crée encore aujourd’hui un malaise puissant chez le spectateur, The Servant n’est pas une œuvre facile qui se livrerait comme cela à la première vision. Dominé par une réalisation absolument brillante, mais qui n’est jamais démonstrative, le long-métrage parvient à instaurer un climat malsain et d’une parfaite inquiétude. Inconfortable du début à la fin, le scénario d’Harold Pinter se joue des attentes du spectateur pour mieux le désarçonner. Illustrant de manière impressionnante la lutte des classes, l’auteur ne cherche aucunement à accabler l’ensemble des personnages tout en se refusant à désigner un seul héros. Non le majordome n’est en aucun cas un modèle de prolétaire qui agirait par conscience de classe, mais bien plutôt un opportuniste qui joue de son pouvoir de séduction pour prendre l’ascendant sur son maître et profiter ainsi de ses avantages. Non, le maître incarné avec justesse par James Fox n’est pas un individu veule et égoïste, mais il est juste d’une fainéantise incroyable. Le tout sur fond de dépravation sexuelle (toujours suggérée, y compris une éventuelle trace d’homosexualité) et d’une Angleterre qui connaît une lente, mais certaine révolution sociale. Absolument brillant.
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2011
    Harold Pinter au scénario, Joseph Losey à la mise en scène, Dirk Bogard, Sarah Miles, James Fox... et l'histoire d'un majordome qui prend progressivement l'ascendant sur son maître. La précision du cadrage et l'interprétation subtile des acteurs renforce la tonalité sèche de l'histoire. Mais malgré la haute tenue du scénario, les tenants et aboutissements de l'histoire sont rapidement cernés. Et l'on a l'impression d'assister à un long cours théorique sur le conflit des catégories sociales opposées. On culpabiliserait presque de trouver le temps aussi long et de s'ennuyer. Mais le pensum ne passe pas.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 décembre 2012
    Premier film de Losey que je découvre et je suis séduit d'emblée par ce noir et blanc profond, l'utilisation des ombres inquiétantes et la virtuosité de la mise en scène sous forme de huit clos.
    La déliquescence de la bourgeoisie, l'immoralité crasse des personnages et la fin que l'on pressent dramatique soulèvent beaucoup d'espoir et l'on attend le moment de basculement.... qui n'aura pas lieu... la perversité restant sans mobile, le scénario sans critique sociale réelle, l'on se dit que tout ce talent pour nous dire simplement l'indécence et la dépravation des Hommes laisse un goût d'inachevé et de déception....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mars 2013
    Film sublime et critique envers les rapports de domination dans le cadre de la hiérarchie sociale.
    les acteurs et les actrices sont magnifiques.
    L'image et le cadrage sont à tomber parterre.
    une merveille
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    662 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2017
    Sans être le chef-d'oeuvre que j'espérais visionner, "The Servant" est tout de même une oeuvre assez marquante dans son genre. Les interprétations de l'imposant Dirk Bogarde et de la très sensuelle Sarah Miles sont franchement admirables. De plus, ce huis-clos possède une mise en scène assez inventive de Joseph Losey et une superbe photographie en noir et blanc qui apporte une bonne dose de malaise à l'atmosphère du film. Par contre, l'histoire ne m'a pas particulièrement conquis et ce malgré une première heure assez aguichante.
    AMCHI
    AMCHI

    5 024 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2012
    Affrontement de 2 mondes pour un Losey qui est très apprécié pour ma part je lui reconnais de la qualité à ce film et dans sa 1ère heure The Servant m'a vraiment plu mais je ne sais pas après j'ai commencé à me fatiguer devant ce film. Peut-être trop suggestif pour moi, vers la fin je m'attendais presque à ce que le lord et le butler se roulent un patin mais The Servant (époque oblige entre autres) reste latent sur cette question. Un bon film oui avec une interprétation forte (surtout de Bogarde) mais avec une fin qui m'a un peu déçu.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 371 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mai 2021
    Si vous saviez que le serviteur et le maître étaient censés échanger leurs places qui est le point central du film vous serez extrêmement déçu. Cela aurait pu être très bien fait et cela semblait être une intrigue intéressante. Plutôt que de progresser doucement d'un état à l'autre ce film s'attarde sur chaque état pendant un certain temps. Par exemple vous voyez l'état où le serviteur et le maître sont à leur place puis ils changent vraisemblablement de place dans les dernières minutes de l'histoire. Ce n'est pas convaincant. Au lieu que le maître soit trompé il est simplement incapable de faire quoi que ce soit sauf peut-être de respirer et boire. Le valet n'est pas rusé il est juste là. Vers la fin il gémit et se plaint tu es si méchant le maître répond je suis désolé et le valet dit va me chercher une bière ce que fait le maître. Je peux seulement supposer que cela signifie qu'ils ont échangé leurs places parce que je n'ai pas vu d'autres indices et même après cela on ne voit pas vraiment le serviteur donner des ordres au maître. Pourquoi ce film dure-t-il deux heures car même s'il avait durer une heure et je n'aurais rien manqué...
    Caine78
    Caine78

    5 997 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Un an après une « Eva » fort bien réalisée mais m'ayant peu intéressé, Joseph Losey fait part d'un talent identique derrière la caméra tout en racontant une histoire infiniment plus captivante. Alliant une maîtrise de tous les instants à un scénario subtilement malsain signé par un Harold Pinter en forme olympique, « The Servant » livre un portrait insolent de la société anglaise sans que celle-ci ne soit ridiculisée ou humiliée gratuitement. L'étrange relation unissant l'aristocrate et son valet va bien au-delà, d'autant que son évolution, progressant vers quelque chose d'aussi dérangeant que fascinant, est toujours filmée avec une insolente élégance, certains plans illustrant admirablement le travail de Losey derrière la caméra. Plongé dans un noir et blanc du plus bel effet, la maison apparaît également vite comme un protagoniste à part entière, que l'on finit par connaître par cœur, confortée par la fluidité avec laquelle chaque scène y est tournée, parfois de façon vertigineuse, notamment à travers l'utilisation des escaliers ou encore lorsque spoiler: la vérité explose au visage
    de James Fox et Sarah Miles (tous deux très bons), hallucinant moment. Un film de sensations, étrange et beau jusqu'au point de non-retour, pensée de façon millimétrée, inévitablement moins scandaleux qu'à sa sortie, mais toujours aussi remarquable dans son regard sur les rapports humains, livrant une subtile analyse sur la « lutte des classes » et la domination, l'emprise spoiler: que peut insidieusement exercer un être (en l'occurrence Dirk Bogarde, magistral) sur un autre, sans même que ce dernier n'en soit réellement responsable ou ne s'en rende compte lorsqu'il est encore temps
    ... Une œuvre complexe, profondément troublante : le cinéma anglais (ici par un réalisateur américain!) à son meilleur.
    Hotinhere
    Hotinhere

    412 abonnés 4 735 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2018
    Un huit-clos étouffant d’une perversité folle, filmé dans un magnifique noir et blanc, avec le génial Dirk Bogarde. Un classique.
    Alasky
    Alasky

    283 abonnés 3 077 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2021
    Wow, grand film. Une véritable réussite à tous les niveaux. L'intrigue est complexe, la mise en scène soignée, le noir et blanc impeccable, les acteurs/actrices excellents. L'atmosphère est telle, que le côté rétro du film ne lui confère pas d'effet vieillot, au contraire, mais arrive à en faire un film "moderne" et angoissant, tout en détails et en subtilité. J'adore. Et je suis ravie de voir tant de critiques élogieuses.
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 982 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 janvier 2022
    Les films de genre sont parfois moqué pour leur absence de crédibilité pourtant un peu inhérente au genre. L'important c'est d'y croire mais quand ce travers concerne es récits à dimension psychologique c'est bien pire... Il m'était tout à fait impossible de croire en l'ascendant pris par Dick Bogarde (formidable au demeurant) sur son maître. Tout simplement parce que c'est trop rapide, trop claire. Comment peut-on supposer qu'un homme ayant de hautes responsabilités puisse accepter de tels comportements ? La mise en scène brillante et oppressante de Joseph Losey ne peut rien y changer... Cela ressemble plus à une peur de grand bourgeois, ce film finalement.
    NammJones
    NammJones

    96 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2020
    L'idée est bonne, le casting aussi.
    Difficile de comprendre si on ne suit pas en détail à cause des flashback notamment mais dans l'ensemble, c'est plutôt une réussite.
    On sent la touche Shyamalan.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 724 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juillet 2021
    D'une maîtrise technique indubitable et parcouru d'une atmosphère dérangeante, inquiétante, le film hésite cependant entre réelle portée politique par la lutte entre maîtres et valets ou traditionnel jeu de manipulation amoureuse, rendant le propos hésitant et même bancal dans la dernière partie où les réactions psychologiques des bourgeois perdent en crédibilité. A voir pour le jeu de dupes mené par un fascinant Dirk Bogarde.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2018
    Les décors victoriens londoniens, le noir et blanc m'ont fait pensé à Répulsion, film de Polanski de la même époque, plus tourné vers la folie individuelle que la manipulation mentale. Dirk Bogarde domine parfaitement son rôle de maitre-d'hotel faussement dévoué. le reste de la distribution reste un ton en -dessous, en particulier son "maitre" james Fox. Rien ne nous sera dit des intentions finales du couple de domestiques. Seul ont traversé l'écran, et c'est déjà pas mal, des sentiments de malaise croissant, d'attirance sexuelle malsaine- et un peu naïve (légèreté du scénario?), de vengeance contre l'oisiveté. On reste dans les années soixante, pas de sexe à l'écran, tout en suggestion. Une belle mise en scène. TV1 - octobre 2018
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2015
    Mon premier Losey m’aura déjà bien tapé dans l’œil. Cette histoire de faux-semblants est juste captivante de bout en bout et The Servant est vraiment hallucinant de maîtrise sur bien des niveaux. A commencer par cette mise en scène aussi belle qu’habile, créant justement une tension parfois digne d’un (bon) film d’horreur. Ces travellings lancinants magnifiés par une photographie très léchée sont vraiment sublimes. Nous sommes plongés dans l’intimité de cette maison bourgeoise que l’on quittera très peu et qui sera perturbée par l’arrivée de ce domestique aux multiples facettes. C’est d’ailleurs un peu dommage que l’on quitte parfois le cadre du domicile, j’aurais signé des deux mains pour un huis-clos intégral qui aurait sûrement accentué davantage l’ambiance oppressante du film. Après ce n’est qu’un petit détail qui n’engage que moi bien entendu.

    Car ce sentiment d’oppression fonctionne très bien grâce la réalisation ingénieuse de Losey qui a la manière de resserrer efficacement son cadre sur l’action et les personnages. A partir du moment où tu cernes les enjeux de la scène en un plan, c’est que tu as juste tout compris au cinéma. Et c’est un film oppressant aussi dans la mesure où l’on assiste à un jeu de pouvoir, mené par le propriétaire et le serviteur, dont l’intensité grimpe crescendo. Plus l’intrigue avance et plus les caractères s’affirment et les masques tombent. Et The Servant n’est pas avare en séquences marquantes. Le passage de la rencontre entre le propriétaire de la demeure et la sœur est notamment incroyablement érotisant, avec une tension sexuelle folle.

    C’est aussi un film sans concessions, qui représente une véritable descente aux enfers qui prend aux tripes et qui ne va jamais arborer un ton moralisateur. Nous sommes notamment jamais très loin des problématiques de lutte des classes mais sans manichéisme aucun ni prise de position simpliste. C’est plutôt un film sur l’homme, sa médiocrité, ses peurs et sa volonté incessante de manipuler l’autre, de le dominer. Et c’est traité brillamment, un grand film.
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