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    Les 400 coups
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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 146 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2021
    Premier film de François Truffaut, “Les 400 coups” est l’histoire d’un écolier turbulent en pleine crise existentielle. Il faut dire que sa mère est désagréable avec lui et que son père ne le prend jamais au sérieux. Comme un cri face à ses parents qui se disputent sans arrêt, le garçon de douze ans enchaîne les bêtises et sèche l’école. Pourtant, le jeune Antoine, brillamment interprété par Jean-Pierre Léaud, possède une maturité intérieure, trop vite arrivée à cause d’une insouciance bafouée. Chef d'œuvre sur l’enfance, “Les 400 coups” se veut spontané et offre l’occasion au spectateur de s’évader avec Antoine dans sa soif de liberté. Touchant par sa sincérité, le long-métrage offre des scènes mémorables, comme par exemple, le regard caméra de l’enfant en plan final.
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    Roub E.
    Roub E.

    708 abonnés 4 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2021
    Un des films qui a lancé la nouvelle vague et donc la carrière de François Truffaut. On sent évidemment que « les 400 coups » est un film très personnel pour l’auteur qui laisse transparaître qu’il y a beaucoup de lui même dans le personnage d’Antoine Doinel, mais si c’est très personnel ça n’est jamais nombriliste. C’est filmé avec suffisamment de recul et d’intelligence pour être touchant sans être voyeur. Fait avec visiblement peu de moyens, Truffaut compense avec une énergie folle et avec la complicité de son jeune acteur fait un film plein de vie à l’image de l’adolescence qu’il dépeint. Un film d’évasion, de rébellion qui n’a pas volé sa réputation car c’est bien une des plus belles œuvres de son auteur.
    Ricco92
    Ricco92

    167 abonnés 2 070 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Un critique s’étant fait remarqué par sa virulence envers les grands noms du cinéma français de l’époque (Claude Autant-Lara et la "Qualité française" notamment) qui réalise son premier film devait s’attendre à un retour de bâton. Ce ne fut pas le cas de François Truffaut dont le premier film est immédiatement reconnu comme une réussite (Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1959, un an après y avoir été interdit d’accès en tant que critique). Ainsi, dans la foulée du Coup du berger de Jacques Rivette et du Beau Serge de Claude Chabrol, Les Quatre cents coups fait partie des œuvres qui lancèrent la Nouvelle Vague. Comme les films de ce mouvement assez hétéroclite (Truffaut est loin de pousser les recherches formelles d’un Jean-Luc Godard par exemple), le film est marqué par un petit budget (on peut parfois se rendre compte de la postsynchronisation dans certaines séquences comme celles où Antoine sort au cinéma avec ses parents), les apparitions de membres plus ou moins associé à cette génération (Jeanne Moreau, Jean-Claude Brialy, Philippe de Broca, Jacques Demy, Charles Bitsch, Jean Douchet, Jacques Doniol-Valcroze ou François Truffaut lui-même font des apparitions tandis qu’on peut entendre les voix de Jean-Luc Godard et de Jean-Paul Belmondo) et par un aspect personnel très poussé.
    Ainsi, même si le cinéaste s’en est parfois défendu (expliquant que le personnage d’Antoine Doinel possédait beaucoup d’éléments provenant de son interprète, Jean-Pierre Léaud), Les Quatre cents coups possède de nombreux éléments autobiographiques. Par exemple, Antoine Doinel découvre être un enfant naturel à l’âge d’une dizaine d’années comme Truffaut. Tout comme le cinéaste, le jeune personnage est d’origine modeste (il dort dans le couloir, n’ayant pas de chambre, comme son créateur), flirte avec la délinquance spoiler: et se retrouve dans un Centre d’observation de mineurs délinquants
    . De même, Antoine se réfugie dans la littérature et le cinéma pour oublier ses difficultés affectives spoiler: (notamment ses relations très difficiles avec ses parents et surtout une mère présenté dès sa première apparition comme étant agressive, peu donneuse d’affection, qui préfère envoyer son fils en colonie de vacances plutôt que de s’occuper de lui et qui plus est trompe son mari, ce qui amène des disputes avec ce dernier, d’abord présenté comme étant affectueux envers Antoine mais qui finira tout de même par le rejeter suite à ses nombreuses bêtises)
    , ce qui permet au réalisateur d’accumuler discrètement les références spoiler: (l’idolâtrie pour Honoré de Balzac, le vol d'une photo du film Monika d’Ingmar Bergman, le tag sur un mur marquant Giraudoux, le camarade de classe d’Antoine s’appelant Chabrol…)
    . L’importance que Truffaut accorde à la langue française est d’ailleurs soulignée dans la séquence où la mère d’Antoine en fait l’apologie.
    Cet aspect autobiographique permet à cet ancien enfant à problèmes de présenter un portrait réaliste d’un âge qu’on ne qualifiait pas encore régulièrement d’adolescence en s’éloignant de la vision angélique qui y était rattaché pour aboutir à une description complexe (la musique légère et sensible de Jean Constantin contraste avec des attitudes plus torturées et rebelles du personnage) spoiler: pour aboutir à un célèbre plan final où le regard plein de détresse et de manque d’amour d’Antoine fait face à un public pouvant s’inquiéter sur son devenir (il sera toutefois rassurer sur ce point dans les films suivants mettant à nouveau en scène le personnage)
    .
    Ainsi, dès son premier long-métrage, François Truffaut signe un film fort qui marquera profondément le reste de sa carrière (le personnage d’Antoine Doinel sera à nouveau le héros d’un moyen-métrage et de trois autres longs-métrages), qui influencera fortement de nombreuses œuvres du cinéma mondial (dès l’année suivante, on peut constater des mouvements de personnage dans Le Testament d’Orphée de Jean Cocteau qui reprennent ceux d’Antoine dans l’attraction foraine et des réalisateurs aussi prestigieux qu’Akira Kurosawa, Luis Buñuel, Satyajit Ray, le suscité Jean Cocteau, Carl Theodor Dreyer, Richard Lester ou Norman Jewison le cite parmi leurs films préférés) et qui, de plus, remporta un beau succès public (aux alentours de 4 millions d’entrées). Un grand réalisateur est né !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 septembre 2012
    Premier film du "new wave master". Toute une époque au peigne fin, comme un arrêt dans le temps, histoire de se rappeler de façon juste et drôle, comment c'était "avant".
    Stéphane D
    Stéphane D

    88 abonnés 2 009 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2022
    La note donnée n'a aucune importance : c'est la vue d'un Xénial qui découvre le film 60 ans après sa sortie.
    60 ans "seulement" tellement la distance est grande avec l'ambiance, le phrasé et la mentalité de l'époque.
    Exemple de dialogue :
    "-Si tu laves pas la chemise, lave au moins le col.
    -Oui mais si t'avais pas acheté ce phare anti-brouillard pour épater la galerie."
    La restauration 4K est incroyable côté image : pas une rayure.
    En revanche côté son le mono est difficile pour les oreilles quand on est habituébau Dolby Atmos des films modernes.
    Et les bruitages sont complètement approximatifs (1 coup de brosse en trop quand le personnage se coiffe, quelques couverts en moins quand le gosse met la table, etc). Même les miaulements de chats sonnent faux (ou alors eux aussi ont changé de langage depuis cette époque...)
    On découvre aussi de belles recettes de cuisine : le père désemparé de devoir se préparer à manger en l'absence de sa femme bricole un truc avec des oeufs: verser une bonne dose d'huile dans une poêle et juste casser des oeufs dedans.
    Niveau histoire, il s'agit d'un gosse en marge du système scolaire, c'est tout.
    Quant à la fin du film...le mot "FIN" apparaît tout d'un coup sans qu'on l'ait vu venir!
    T-Tiff
    T-Tiff

    68 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2020
    On pourrait se dire que "Les quatre cents coups" de François Truffaut est démodé, qu'il a trop vieilli. Comme le bon vin, le film de Truffaut a peut-être pourtant pris en saveur avec le temps. En racontant les difficultés d'un adolescent dans sa relation avec ses parents et ses professeurs, le film est non seulement un beau récit sur la fin de l'enfance. Mais c'est surtout désormais un film qui évoque une époque que beaucoup n'ont pas connu. Le film se situant à la fin des années cinquante, les enfants du film sont les grands-parents d'aujourd'hui. "Les quatre cents coups" est un incontournable du cinéma français, un film qu'on garde un grand plaisir à regarder.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    59 abonnés 798 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 avril 2020
    Le film vaut surtout pour son aspect social et l'ambiance du Paris des années 50, deux éléments qu'il est intéressant d'observer avec un œil contemporain. Le reste est d'une fadeur extrême, les scènes s'enchaînent dans une totale desarticulation, sans liant, et surtout sans aucun rythme si bien que le film paraît durer une éternité. Passivité et manque d'inspiration sont les maîtres mots et ce ne sont pas les quelques plans bien léchés qui relèvent le niveau.
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2019
    D'abord léger et virevoltant, 'Les quatre cent coups' prend une tournure plus sombre et mélancolique à mesure que son personnage est rattrapé par l'autorité. Film à charge sur le système éducatif et carcéral et sur le monde des adultes en général, 'Les quatre cent coups' n'en reste pas moins, aussi, un portrait d'adolescent drôle et touchant dans un Paris de rêve. Un chef d'oeuvre, porté par un Jean-Pierre Léaud incroyable de naturel.
    JacksVDL
    JacksVDL

    16 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2020
    . Parce que les 400 coups fait partie des oeuvres parlant le mieux du monde difficile de l'enfance. Ou plutôt des dégâts causés par le monde des adultes sur celui de l'enfance ;
    . Pour les débuts tonitruants de F. Truffaut apportant une mise en scène fluide, libre, un regard neuf, réaliste et tendre.
    Shawn777
    Shawn777

    444 abonnés 3 298 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2019
    Ce film, réalisé par François Truffaut et sorti en 1959, est très bon ! Ce film culte mais aussi pilier de la Nouvelle Vague m'a en effet beaucoup surpris car je ne pensais pas autant accrocher ! C'est ici l'histoire de Antoine, un enfant turbulent, qui cherche à faire les pires bêtises possibles. Voilà, annoncé comme ça, le synopsis n'annonce pas un film passionnant mais pourtant, il est très plaisant à suivre ! Alors c'est bien-sûr assez particulier, ce n'est pas du cinéma d'action, si nous n'adhérons pas à l'histoire, on s'ennuie ferme pendant une heure et demie car le film nous montre "simplement" des passages de la vie d'Antoine. Malgré tout, j'aime beaucoup ce genre de cinéma car nous avons quelque chose de véridique, de palpable, c'est authentique, presque comme si nous regardions un reportage Ina sur la jeunesse des années cinquante à Paris. Le fait que le film ne soit pas tourné en studios mais uniquement en décors extérieurs et dans des appartements accentue largement cet effet. Si on rentre dans le film, on ne s'ennuie donc pas car on reste captivé par cette histoire qui ne l'est pourtant pas tellement mais qui est aujourd'hui d'autant plus intéressante qu'elle nous donne le cadre de vie de l'époque, de cette France populaire qui existe d'ailleurs toujours aujourd'hui. Effectivement, on peut même se rendre compte que plus de soixante ans après, les choses n'ont pas tellement évoluées et que les préoccupations restent les mêmes. En ce qui concerne la réalisation, nous avons de très bonnes choses, notamment à la fin du film. Du côté des acteurs, nous avons principalement Jean-Pierre Léaud, Patrick Auffay, Claire Maurier, Albert Rémy etc. qui jouent très bien. "Les Quatre Cents Coups" est donc un très bon film !
    Fabien S.
    Fabien S.

    440 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2020
    Un chef d'oeuvre de François Truffaut à la fin des années 1950. Un très beau film français. Un magnifique long-métrage.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    158 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2012
    La nouvelle vague dans ses œuvres et avec elle une réalisation fluide et légère à travers l'enfance perturbée d'Antoine Doisnel, futur personnage clé de la filmographie de Truffaut. Les problèmes de la vie quotidienne et de l'éducation n'ont pas beaucoup changé depuis, les problèmes liés à l'école non plus et le petit Doisnel endosse parfaitement sa responsabilité de figure de proue de l'école buissonnière et autres bêtises de son âge. Un film rafraîchissant qui n'a pas vieillit.
    Parkko
    Parkko

    132 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2012
    Un des meilleurs films sur l'enfance que j'ai pu voir, pas le meilleur mais un des meilleurs. Disons qu'au début le film a un côté universel qui m'a énormement plu et qu'il perd progressivement (dommage). Du coup la seconde moitié du film m'a moins parlé. Par contre, la mise en scène est vraiment très bonne, je crois que j'aime beaucoup le cinéma de Truffaut alors que je ne suis pas un grand fan de la Nouvelle Vague, mais les 400 coups me donne vraiment l'envie de poursuivre la filmo du réalisateur.
    Grouchy
    Grouchy

    105 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 novembre 2012
    Mieux que l'immondice de Godard mais ça reste très film d'auteur sans ne pas être un film témoignage de l'époque.
    Kloden
    Kloden

    110 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2016
    Pas complètement conquis par cette œuvre retenue par l'Histoire comme instigatrice de la Nouvelle Vague française. Loin des envolées esthétiques que le mouvement cherchera par la suite, confinant souvent à l'abstraction et à une déconstruction totale de son matériau cinématographique pour atteindre la voix recherchée, Les Quatre Cents Coups demeure en fait assez proche des codes du classicisme. La liberté qu'il se permet, en fin de compte, est surtout celle des thèmes, qui mettent en avant la jeunesse contemporaine et la difficulté à grandir, cherchant leur vitalité directement dans l'existence des hommes de leur temps plutôt que d'élever ceux-ci à des considérations solennelles par le biais des codes narratifs et dramatiques habituels et un peu trop révérés pour ne pas sembler ronflants. Le mouvement naissant, tellement éclectique que sont unité est parfois difficile à retrouver a posteriori, se distinguait en fait surtout par une liberté neuve dans la possibilité de donner à ses thèmes de prédilection et à l'expression de son moi intime la prévalence totale sur la forme et sur la conduite d'un récit balisé. Cette liberté, on la retrouvait donc déjà dans ce premier Truffaut, comme élan artistique (dans les moyens employés) et aussi comme objet à atteindre, comme sentiment à embrasser. C'est donc un peu dommage, je trouve, de constater le peu de surprise qu'amène le récit, sa progression restant cadrée par un souci (presque toujours respecté) de réalisme par respect pour la teneur en partie autobiographique du scénario. Cette mort de l'enfance qu'on regarde partir comme Antoine devra regarder Paris le quitter à travers la grille d'un camion de police, je la trouve ici étouffée, trop contenue. Ce que je vois dans Les Quatre Cent Coups, c'est surtout le regard de l'adulte, et sa mélancolie est trop proche de la mienne pour la ranimer véritablement, lui insuffler le souffle qu'elle voit elle-même expirer.
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