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    Dangereusement vôtre
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    3,3
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    216 critiques spectateurs

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    gizmo129
    gizmo129

    70 abonnés 1 457 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 octobre 2021
    Dangereusement votre ne laissera pas une trace indélébile dans la saga James Bond, tout juste s'en rappellera t'on pour la dernière de Roger Moore dans le costume de l'agent secret. Pourtant ce film a deux atout, le premier un méchant très bon avec Christopher Walken et le second une dernière scène vertigineuse. Le reste est vite oublié, la période Moore / Bond aura été globalement décevante.
    Dora M.
    Dora M.

    45 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2021
    Dans ce film, James Bond (Roger Moore) doit arrêter Max Zorin (Christopher Walken) qui cherche à s’attaquer à la Silicon Valley.
    James Bond a affaire à un bon duo de méchants (Christopher Walken / Grace Jones). Le film comporte quelques scènes d’actions impressionnantes (course poursuite à ski ou en voiture à Paris). On est transporté dans des lieux qu’on n’avait encore jamais eu dans la saga (course de chevaux). Il y a donc de l’action mais malgré tout pas mal longueurs, ça manque souvent de rythme, on se perd un peu dans l’histoire. Pour finir, Roger Moore semble vraiment trop vieux pour le rôle. Pas mémorable.
    rocky6
    rocky6

    26 abonnés 1 620 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2020
    Un bon cru avec un méchant interprété magistralement par Christopher Walken. A noter aussi l'excellente prestation de Grace Jones en redoutable tueuse. Seul petit bémol un Roger Moore un peu âgé pour le rôle mais qui conserve un charme intact.
    Phil.Musique
    Phil.Musique

    1 abonné 33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2009
    Très bien réussi le dernier James Bond avec Roger Moore! Bien mieux que Jamais plus jamais le dernier James Bond avec Sean Connery, qui parraissait plus vieux que ce qu'il était. Dans ce film, Roger Moore était encore en pleine forme et avait l'aire encore assez jeune, on lui aurait bien mis dix ans de moins! La poursuite à ski est impressionnante, mais la scène la plus impressionnante est sans doute celle quand il se tient accroché à la corde du dirigeable à plusieurs centaines de mètres du sol, ça fait froid dans le dos! Tanya Robert est la deuxième plus belle James Bond Girl après Ursulla Andress, je trouve! En tout cas Roger Moore a beaucoup mieux terminé sa carrière de James Bond que Sean Connery, il aurait même pu en faire encore un ou deux!
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 161 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2023
    La musique de Duran Duran va-t-elle redynamiser la dernière fois de Roger Moore en James Bond ? "Dangereusement vôtre" est également la dernière fois pour Lois Maxwell qui a joué 14 fois le rôle de Miss Moneypenny faisant d'elle la personne ayant le plus joué dans la franchise. Si l'histoire est loin d'être passionnante , c'est peut-être le Bond le plus intéressant de l'ère Moore car les scènes sont un poil plus crédibles que d'habitude. Bref, un divertissement qui ne casse pas trois pattes à un canard mais qui se laisse regarder.
    Shawn777
    Shawn777

    456 abonnés 3 312 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2023
    Quatorzième mission pour l'agent britannique 007 qui est revanche la dernière pour Roger Moore, dépréciée par pas mal de fans, mais qui n'est pourtant pas si mal que ça ! Après un opus bien mou, on repart sur un scénario un peu plus inspiré et contenant un peu plus d'action mais c'est surtout de par son ambiance que le film se démarque. Pas aussi kitsch qu'un "Moonraker" quand même, le film porte pourtant bien la patte de son époque et notamment ici des années 80. Avec tout de même un poil de kitsch, on retrouve en effet ici toute l'ambiance de cette clinquante décennie, que ce soit dans les acteurs, leur style, les gadgets, l'avancée de la technologie et puis bien-sûr le générique signé ici Duran Duran, pop à souhait. Et puis que ce soit dans le scénario ou l'ambiance, le film fait un peu penser à un série des années 80, genre "Dallas" par exemple. Et oui puisque nous suivons cette fois un riche homme d'affaire qui veut détruire la Silicon Valley afin d'avoir la main mise sur le marché des puces électroniques (pourquoi pas ?). Mais du coup, on est toujours dans l'opulence et le bling-bling des années 80 et même Max Zorin, l'antagoniste, est très stéréotypé mais ce qui fonctionne très bien dans ce genre de contexte. C'est donc John Glenn qui revient pour la troisième fois à la réalisation d'un film de la franchise et on le sent un peu plus inspiré, notamment au niveau des scènes d'action bien qu'elles soient souvent trop courtes (on retiendra d'ailleurs la première course-poursuite en voiture dans laquelle Bond détruit sa Renault 11 exactement de la même manière dont est détruite la 2 CV du "Gendarme et les gendarmettes"). Nous avons toujours des petites touches d'humour propres à l'ère Moore mais on notera ici tout de même que les gags sont moins goofy et surtout plus subtils ! Concernant les acteurs, on retrouve donc un Roger Moore vieillissant (bien que ce ne soit pas vraiment choquant non plus) mais également Christopher Walken au charisme impeccable et puis Grace Jones dont la présence impose. Ainsi, je n'ai pas trouvé "Dangereusement vôtre" si catastrophique que ça et j'irai même plus en loin en disant que c'est sûrement l'un des meilleurs, en tout cas pour moi, de l'ère Moore.
    Roub E.
    Roub E.

    725 abonnés 4 811 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Clairement l’épisode de trop dans la période Roger Moore qui n’est déjà pas ma préférée. A part l’escapade à Paris avec quelques cascade sur la Tour Eiffel et au Trocadéro je me suis un peu ennuyé devant un Bond sans rythme et sans saveur. Trop vieux pour l’action et La Bagarre Roger Moore se traîne et lui même se rend compte qu’il n’a plus rien à faire là et le réalisateur n’arrive plus à dissimuler ses doublures. De plus il se fait largement voler la vedette par Christopher Walken et surtout Grace Jones qui est la seule touche d’originalité d’un film qui semble constamment à bout de souffle. Bond reviendra Moneypenny elle s’arrêtera la.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 août 2021
    L'ultime film de 007 porté par Roger Moore renoue avec une conduite quelques peu plus appréciable. La purge du précédent volet ayans laissé des stigmates, cette relevée est de ce fait la bienvenue. Rien de transcendant non plus mais il y'a du mieux.

    Le pré-générique et cette course poursuite rappel quelques envolés dans le genre, à ce titre A View to a Kill choisit bien ses destinations, que se soit touristique avec Paris ou plus centré sur son histoire avec la Silicon Valley. Les enjeux de la technologie sont d'ailleurs non plus traité tel de vulgaire gadget mais prennent de l'ampleur dans la démarche de crédibilité et renforce sa trame qui s'étoffe du même fait. Moonraker et Octopussy semble en cela entériné. Tant mieux !

    La partition de John Barry a aussi retenue mon attention, une de ses plus inspirés. Comme je l'ai déjà mentionné plus haut les lieux ont aussi leurs importances, la mine ou le château / haras reconduise toutes les bonnes prédispositions prises par ce film. La scène de course poursuite avec les policiers à des airs de coucou mais néanmoins il y'a un bon feeling qui se crée.

    A ce niveau, la distribution est bien mieux servit. Christopher Walken incarne un " vilain " intéressant et qui intrigue. Sans excès de style ou d'exagération quelconques il livre une copie sérieuse mais toutefois appliqué et notable. Grace Jones est quand à elle des plus iconique. A la fois drôle et hyper Badass, elle est vraiment la révélation du film. Roger Moore pour ses adieux s'en tire quand à lui de manière assez honorable si je n'ose dire. Cette image de 007 exubèrent et gauche lui colle assez bien, moins classe que son prédécesseur mais bien plus dans la cabriole. Il étais toutefois temps de passé la main.

    La comédie d'espionnage pour ma pars m'ennuie un peu à force ... Sa surface bien lisse et franchement futile et balourde ne trouve plus vraiment mes faveurs ses derniers jours. J'espère que la suite des aventures de l'espion me surprendra davantage.
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2022
    Dangereusement vôtre marque la fin de Roger Moore dans son smoking de Bond, ce qui en fait à ce jour le plus capé sous ce rôle. Si son charme n'est plus à prouver, il est vrai que la scénographie des scènes de combat ont pris un coup de vieux, eux aussi. Il n'en reste que cette opus visite l'Islande et le magnifique lac de Jökulsárlón, que je conseille vivement de voir de ses propres yeux ! Mais aussi une poursuite dans la Tour Eiffel, rien que çà. Tout cela pour finir trimballé sur une échelle d'un camion de pompier de San Francisco lancé en pleine vitesse, la raison n'a été jamais l'atout de Bond. Christopher Walken joue le méchant tête à claque à la merveille. Grace Jones une femme de main redoutablement élégante. Côté gadget, le stylo plume incendiaire ou une bague appareil-photo et le porte-feuille photocopier, beaucoup plus minimaliste et discret qu'à l'accoutumé.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 avril 2020
    7ème et dernier James Bond interprété par Roger Moore, le pire comédien de la franchise. Pour sa dernière apparition, les scénaristes ont conçu un scénario qui fait la part belle aux scènes d’action ; Roger Moore va devoir faire le clampin sur le tournage et admirer sa doublure faire des roulé boulé et autres cascades. Entre papy Moore qui traîne la patte et l’entrer en scène d’une doublure tonique ; çà se voie, çà crève même les yeux… pathétique. Depuis 3 films, la franchise se discrédite. Au-delà de Moore ; Loïs Maxwell, 23 ans de Moneypenny derrière elle, fait limite rire lorsqu’elle minaude avec Bond… séance de drague à l’EHPAD !!! Et pour compléter le tableau gériatrique, le « so british » Patrick Mc Nee est appelé en renfort ; « so funny ».
    Le scénario est aussi un pensum : approximations narratives, histoire rocambolesques de cheval dopé, une trame narrative pauvre et s’étirant en longueur que l’on a limite la sensation d’assister à un film parodique.
    A se mettre sous la dent, reste un film généreux en scène d’action parfois spectaculaires même si là aussi on assiste à un vaste recyclage (la poursuite à ski du pré générique ; Rémy Julienne recycle ses vieilles cascades autos du « Cerveau »). Sous la dent aussi Christopher Walken qui lui apporte un peu de sang neuf ; même s’il reste aussi bien sous exploité au regard de son potentiel.
    A éviter même pour le spectacle ; à la même époque on faisait déjà mieux… « Piège de cristal » par exemple.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2022
    Je le dis d’emblée, je ne suis pas très James Bond.
    Je n’ai vu que 4 James Bond au cinéma et suis ressorti à chaque fois peu emballé.
    A la téloche, l’espion 007 n’est donc pas ma priorité. Je peux même m’en passer.
    Puisque j’ai la possibilité de tous les voir, je vais me contraindre à parfaire ma culture 007.
    D’où une naïveté parfois volontaire et sincère.

    « Dangereusement vôtre »
    14ème volet de la franchise Bond réalisé de nouveau par John Glen.
    Un autre James Bond vu à sa sortie. Mon deuxième après « Rien que pour vos yeux ».
    Je sais, ce ne sont pas les meilleurs vus au cinoche !
    Quant à « Goldfinger » élevé au rang des classiques, je l’avais vu 13 ans après sa sortie dans un cinéma Art et Essai.

    C’est la dernière de Roger Moore qui aura endossé le costume de 007 sept fois ! Un record.
    Un rôle de plus que Sean Connery, l’acteur fondateur de la saga.

    Inutile de m’attarder sur le générique, j’ai l’impression de me répéter ! Rien de nouveau, rien d’audacieux.

    Tout se voit : l’âge de Roger Moore que l’on percevait déjà dans « Rien que pour vos yeux », et aussi sa doublure !
    C’est assez surprenant d’être aussi négligeant pour la dernière de Roger Moore.

    Le méchant de service est assuré par Christopher Walken en Max Zorin, industriel et propriétaire de chevaux de course dopés à la puce électronique !
    Après Louis Jourdan en Kamal Khan dans « Octopussy », Christopher Walken campe un méchant super mégalomane et super psychopathe.
    C’est à se demander si mégalomane et psychopathe, ce n’est pas un pléonasme !
    Mais franchement, le rôle de Christopher Walken est un pléonasme à lui tout seul !
    Je me demande si ce n’est pas le meilleur méchant des James Bond vus jusqu’à présent.
    Je m’étais arrêté à Michael Lonsdale dans « Moonraker ».

    Avec le recul, tous les Blofeld successifs sont assez classiques.

    Un James Bond qui rend hommage à un de ses opus : « Goldfinger », c’est sympa.
    spoiler: Avec cette séquence où Zorin reçoit des financiers mafieux pour financer son projet extravagant, à savoir rayer de la carte la Silicon Valley ; il y en a un qui refuse de verser une avance de 100 millions de dollars. Zorin invite le dissident à se retirer de la salle puisque le projet ne le concerne plus. La mise en scène nous dévoile que la salle de réunion est un dirigeable.

    Je vous laisse imaginer le sort réservé au pauvre type qui a osé dire « non » à Zorin.

    Quelques bonnes cascades (saut de la Tour Eiffel, poursuite avec le camion de pompier et son échelle, Le Golden Gate) quelques bonnes séquences (la scène de l’ascenseur, spoiler: un Algeco qui se transforme en dirigeable
    ), quelques bons moments (James Bond qui s’amuse de sir Tibbett (Patrick Macnee) considéré comme domestique croulant sous les bagages), quelques bons personnages comme Achille Aubergine, notre Jean Rougerie national !

    Les James Bond Girls :
    J’en compte trois : Pola Ivanova (Fiona Fullerton), une retrouvaille inattendue pour 007. Elle existera le temps d’une soirée.

    May Day sous les traits de Grace Jones, le mannequin iconique des années 80. Un regard fauve qu’elle met en pratique pour impressionner les ennemis de Zorin, pour lequel elle est son bras droit et sa maîtresse. Elle est dotée aussi d’une force physique redoutable. Son jeu est un peu forcé.
    A ce propos, je me demande si tout n’est pas volontairement forcé à commencer par Zorin !
    Elle m’a donné l’impression qu’elle n’était pas si ravie de rejoindre 007 dans son lit. La première Girl qui y allait avec un sourire contraint.
    Et à deviner le regard de 007, il semblerait que c’était réciproque.
    Comme Octopussy, spoiler: elle sera trahie par l’homme qu’elle sert. Mais sa fin servira la bonne cause.


    Stacey Sutton interprétée par Tanya Roberts endosse le rôle de l’ingénue. Fatiguée, elle tombe de sommeil ; le spectateur et James Bond la découvrent allongée sur son lit dans une pose qui prête à sourire.

    Des sept James Bond / Roger Moore, je retiendrai « L’espion qui m’aimait » et le gros délire « Moonraker ».
    En vérité, après deux premiers volets décevants, je trouve les 5 suivants respectables même si « Dangereusement vôtre » me paraît un brin bâclé.

    Cependant, j’ai été ravi de vivre ces aventures avec Roger Moore.
    Indéniablement, celui-ci aura apporté une certaine dérision à son personnage, une certaine légèreté.
    «My name is Bond, James Bond » finira par « My name is Stock, James Stock ».

    Roger Moore « avait une approche décomplexée du rôle : pour lui, cette idée d'un super-espion connu à travers le monde n’a aucun sens, et exige donc d'en rire un peu.»
    Ça s'est vu !

    En tout cas, notre James Bond/Roger Moore a obtenu la médaille de l’Ordre de Lénine par le général Gogol.

    Avec Sean Connery : l’enfance de James Bond.
    Avec Roger Moore : l’adolescence dilettante de la saga.

    A voir en V.O pour l’accent taillé à la hache de Jean Rougerie !
    cris11
    cris11

    48 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2013
    L'un de mes préféré et ce pour plusieurs raisons: tout d'abord l'action qui se déroule majoritairement à Paris et à San Francisco qui permet de nous offrir deux superbes séquences de haute voltige sur la tour Eiffel et sur le Golden Gate Bridge. Ensuite pour son méchant, qui est certainement l'un des plus mémorables en la personne de Christopher Walken. La très belle Tanya Roberts contribue également à la réussite de ce Bond. Enfin et comme toujours, le grand Roger Moore qui s'offre ici une très belle fin de son aventure dans costume du plus célèbre agent secret de l'histoire du cinéma. La seule fausse note (ou fausse bonne idée...) c'est le choix de Grace Jones qui a un talent d'actrice aussi minable que son physique.
    NeoLain
    NeoLain

    4 206 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2008
    Bonderie numéro 14. En premier lieu parce qu’on y trouve peut-être le génie du mal le plus réussi dans la mythologie bondienne. Et il va s’en dire qu’il fallait bien au moins Christopher Walken pour arriver à un tel résultat. Dans la peau de Max Zorin, fruit d’une expérience d’un ancien savant nazi, l’acteur compose un névropathe de toute beauté. Un vrai « monstre » au regard de dément et plus encore quand éclate son rire diabolique tandis qu’il massacre gaiement ses propres hommes. Mais tout cinglé qu’il est, Max Zorin ne serait sûrement pas aussi mémorable sans la présence de son garde du corps May Day (Grace Jones), la sculpturale panthère noire entichée du monstre. Ces deux là plus Jaws (et le bikini d’Ursula Andress) sont probablement les trois figures les plus marquantes de la saga. Côté récit, cet épisode nous promène pas mal avec notamment dans les premières minutes un passage à Paris où les clichés sont trop gros pour être honnêtes en l’espace de trois minutes puisque Bond, en sortant de la Tour Eiffel après l’assassinat du détective français Achille Aubergine (ça ne s’invente pas), jette hors de son taxi un chauffeur avec un canon de rouge à la main avant de se faire découper le dit taxi façon gendarme de Saint-Tropez. Apparemment John Glen n’avait jamais du passer ses vacances dans la capitale… ou avait beaucoup d’humour, c’est selon. Pour ce qui est de l’intrigue en elle-même, tout le côté courses de chevaux est un peu long à démarrer mais bénéficie néanmoins de la présence de Patrick « John Steed » MacNee en compagnon de luxe de Bond... pour qui il fait le larbin. Ensuite, le film déroule tranquillement pour s’égarer un peu chez une jolie géologue avant de finir en beauté au-dessus de la faille de San Andreas. Résultat, un épisode plutôt agréable à regarder. Et puis il y a la title song de Duran Duran, inoubliable, et même une petite apparition de Dolph Lundgren.
    cylon86
    cylon86

    2 245 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2014
    Septième et dernière mission pour Roger Moore dans la peau de James Bond, l'acteur devenant trop vieux pour le rôle. Pour ces adieux, John Glen a mis le paquet : du sommet de la Tour Eiffel à celui du Golden Gate, l'agent 007 est mis à rude épreuve en affrontant un mégalo campé par un savoureux Christopher Walken qui semble s'en donner à cœur joie. Si au final, on n'est plus surpris par le scénario, on se laisse porter par le rythme, ici trépidant, et l'on profite très bien du divertissement qui bénéficie d'impressionnantes scènes d'action. Roger Moore, malgré son âge, a toujours autant de classe et d'humour et il est certain qu'il va manquer à la saga. A noter, la superbe chanson du générique de début, interprétée par Duran Duran.
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2013
    Rien ne va plus pour Roger Moore, alors que le scénario de cette quatorzième aventure de l’agent 007 est bien trop dynamique pour cet acteur approchant la soixantaine, le méchant interprété par un Christopher Walken qui nous prouve que son charisme naturel ne pâtit pas d’une couleur de cheveux superficielle, lui vole la vedette avec aisance. L’action est à son comble du début à la fin, de la fusillade dans la tour Eiffel à la bagarre aérienne finale, dans ce film signé par John Glen, le réalisateur le plus prolifique de la franchise, et qui, à ce titre maitrise avec virtuosité les codes propres à son héros. L’intrigue et la mise en scène sont suffisamment soignées pour cumuler avec justesse action et suspense et faire de Dangereusement votre l’un des films les plus mémorables de la saga. Après lui, ce Roger Moore vieillissant fera ses adieux à son personnage, remplacé par Thimoty Dalton, mais Lois Maxwell, interprète de l’inoubliable Miss Moneyperry, un des piliers scénaristiques de James Bond, va également s’éclipser pour être temporairement remplacée par Caroline Bliss.
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