Avis sur Le Sphinx

Adaptateur de best-sellers, Franklin J. Schaffner, 3 ans après l'épatant 'ces Garçons qui venaient du Brésil' nous gratifie d'une adaptation d'un roman de Robin Cook, parenthèse dans ses thrillers médicaux. Qui dit Sphinx dit énigme et, effectivement, le mystère commence par s'installer. Le mystère s'épaissit ensuite et se perd dans le brouillard ou plutôt s'embourbe dans les sables. L'idéogramme que constitue le scénario ne doit contenir que dans une ligne et personne n'y comprend rien, à commencer par les acteurs avec une Lesley-Anne Down qui se démène physiquement pourtant bien, courant, escaladant, descendant dans tous les sens et un Frank Langella énigmatique. Pourtant tout ça est lent, très lent si bien qu'on se demande si, avant le slow-motion, Schaffner n'avait pas inventé la LexomilVision. Ca traîne durant 2 heures jusqu'à une fin nunuche. Tout ça pour ça !

Un film à petit budget destiné avant tous aux amateurs d’Égyptologie. On suit les aventures d'une jeune femme qui enquête sur la disparition d'une statue, entourée d'une vague histoire de malédiction. Quelques plans gore, assez rares. On a parfois du mal à suivre le fil de l'histoire. Au final, le film bascule vers la course poursuite et l'histoire d'amour, et on n'entend plus parler de cette fameuse malédiction. John Gielgud ne fait qu'une courte apparition. Le jeu des acteurs est correct, tout comme la réalisation.