Avis sur Etoile sans lumiere

Film plutôt agréable qu’Etoile sans lumière. Une sorte de conte, peut-être un peu facile, mais qui reste bien agréable.
Le casting est plutôt propre. Edith Piaf joue plutôt bien, malgré un personnage un peu fade, et elle est entourée par de solides acteurs, dont pas mal de débutant à l’instar d’Yves Montand. Mila Parély a vraiment un sacré charisme, Serge Reggiani à un personnage intéressant, et la présence d’interprètes de la trempe de Marcel Herrand donne vraiment du relief au métrage. C’est un solide atout que cette galerie d’acteurs, et qui dépasse bien le cadre de la simple curiosité prestigieuse.
Le scénario est comme je l’ai annoncé un peu facile. Finalement le métrage propose un concept intéressant, très proche du conte, mais n’introduit pas un bien grand relief. On part d’un point A, on va vers un point B, et on peut dire qu’il n’y a pas de grandes surprises ou de grand rebondissement entre deux. Pour autant le film est court, on ne s’ennuie pas, il y a de belles scènes, et du coup on prend plaisir à suivre cette fable un peu simple, qui aurait pu avoir plus de volume et d’intensité, mais qui ne manque pas, loin s’en faut, d’intérêt.
Visuellement Marcel Blistène parvient à proposer un film agréable. Certes on est dans l’immédiat après-guerre et c’est vrai qu’un certain manque de moyen se fait sentir, mais le film compense par quelques décors originaux au sein des studios (le bateau), et si la mise en scène du réalisateur manque un peu de vigueur et d’originalité, elle reste très correcte. En fait le film est plutôt plaisant à regarder, et il bénéficie, et ce n’est pas rien à l’époque, d’une excellente bande son, à la fois musicale et chantée.
Franchement Etoile sans lumière est un beau film, plaisant, un peu simple et sûrement un peu facile par rapport à un sujet qui aurait pu offrir bien plus, mais ça se laisse suivre agréablement. Sûrement un des meilleurs films de Blistène. 3.5

Une pure merveille. Edith Piaf interprête son rôle avec finesse et intelligence. C'est du trés grand cinéma. Un petit bijou français trés rare.

Premier film réussi (son meilleur) avec des acteurs de légende. Un scénario simple mais interprété efficacement. A découvrir.

Beaucoup de générosité de la part d'Édith Piaf dans ce film qui se noircit pour elle sur la fin.
On peut y voir un Serge Réggiani tout jeune (23 ans) et brillant, mais surtout Yves Montand (et amant dans la vie avec Édith Piaf) dont c'est son premier film )
Film culte, bien sûr.

A l'occasion de l'anniversaire des 50 ans de la mort d'Edith Piaf, le cinè-club de France 2 a eu la très bonne idèe de lui rendre hommage en diffusant "Etoile sans lumière" de Marcel Blistène! Un rôle sur mesure pour la « môme » Piaf puisqu'il s'agit de sa plus belle prestation dont la filmographie n'a jamais ètè à la hauteur du talent de la chanteuse! L'action se dèroule à la fin des annèes 20 lors de l'avènement du cinèma parlant! Elle est lièe à une pèriode transitoire qui crèa bien des drames dans le monde du 7ème art et met en scène une vedette du muet dont la voix constitue dèsormais un handicap qui se fait doubler par une petite bonne d'hôtel au timbre extraordinaire! Mais entre les deux vont forcèment se dèvelopper rivalitès et animositès! Non contente d'en tenir le rôle de la doublure ambitionnant d'accèder à la lumière, Piaf est à l'origine de ce long-mètrage qui raconte le monde du cinèma en pleine mètamorphose! Un film riche en chanteurs dans lequel on retrouve Yves Montand et Serge Reggiani qui font leurs premiers pas au cinèma. "Etoile sans lumière" symbolisera involontairement cette nouvelle passerelle entre la France et les Etats-Unis puisqu'en 1952 le scènario du mythique "Singin' in the Rain" prèsentera de fortes similitudes avec celui de Blistène! C'est un film triste qui dèbouche nèamoins sur le pessimisme et qui gagne à être redècouvert aujourd'hui dans lequel Piaf crèe une rèelle èmotion dans son personnage de la petite bonne de province! Rien que la scène où elle chante « Mariage » dans une salle de music-hall vide avec Jules Berry en simple spectateur montre qu'elle aurait pu être une formidable comèdienne! Et les seconds rôles ne sont pas indignes d'elle surtout Marcel Herrand en metteur en scène sans scrupules! Belle rèussite...

le couple Edith Piaf Yves Montand passait bien à l écran. Film très sentimental Edith y chante c est merveilleux au volant d une vvoiture avec Yves à ses côtés. Un autre artiste de ce film qui a un grand rôle aussi c est Serge Reggiani tout tendre et plein d attention pour Edith. Ce film je l ai eu pendant des années en K7 magnéto

Beau petit film, plein de charme, grâce au noir et blanc impeccable, grâce à l'histoire intéressante et bien menée, et surtout grâce à l'excellent casting. Edith PIAF en tête, très convaincante, attachante et juste. Film très plaisant à visionner.

Cette comédie dramatique, coécrite et mise en scène par Marcel Blistene en 1945, " Etoile sans lumière" est sa première réalisation ; c'est un véritable document historique sur les débuts du cinéma parlant et chantant.
Son scénario nous conte les premiers doublages vocaux du cinéma, accompagné d'une bluette mêlant Cinéma et sentiments, avec un premier rôle prédestiné pour Edith Piaf qui interprète très généreusement une fille malheureuse et exploitée. Piaf est entourée pour les seconds rôles par de futurs immenses talents comme Yves Montand dans son premier film joue Pierre son compagnon , Serge Reggiani (Gaston l'ingénieur du son) , Jules Berry (Billy).

le scénario tire un poil court mais les interprétation de Piaf et des 2 jeunots, Montand et Réggiani, sont intéressantes.

C'est un joli film, le premier de B. Blistene, qui met en scène Edith Piaf, elle qui n'a pas fait tant de films que ça.
Il y a bien sur Y. Montand, mais son rôle est secondaire et un jeune premier, S. Reggiani qui fait ses débuts encore au cinéma mais qui a beaucoup joué.
Le film repose presque entièrement sur Piaf, qui joue son rôle de chanteuse tout simplement. Et il y a l'avènement du parlant, la rivalité entre les deux camps qui se créent, les stars du muet disparaissent et, ou tentent de revenir mais vu que la mode est au chanté ce n'est pas toujours évident. Et il y a l'amour.
Bref, c'est un film sur le monde du cinéma, son microcosme, ses détails et fonctionnement.
Il n'y a pas toujours que du vrai dedans et la morale est qu'il faut s'accrocher au vrai, au premier amour peut-être.

"Etoile sans lumière" (jolie métaphore pour une anonyme qui prête sa voix à l'avènement du cinéma parlant) est un drame assez primaire dans lequel Marcel Blistène exploite la personnalité d'Edith Piaf à travers un rôle qui lui ressemble de femme chétive, humble, naïve. Drame rudimentaire parce que les personnages que l'on rencontre dans le film sont parfaitement identifiables, conventionnels, voire caricaturaux : la starlette vaniteuse, l'impresario crapuleux (Jules Berry forcément!), la doublure méprisée... autant de figures superficielles évoluant dans un milieu du cinéma factice et témoignant de l'insignifiance du sujet.
Edith Piaf, entre deux chansons, en fait un peu trop dans le pathos; Yves Montand, dans son premier rôle, spoiler: joue les amants délaissés
sans conviction parce que le film n'en exige pas. Blistène se montre complaisant et démonstratif; sa mise en scène stigmatise autant son inexpérience qu'un langage au mieux candide. Aussi, spoiler: le pessimisme de type mélodramatique du dénouement, qui entérine l'échec de l'etoile sans lumière,
rappelle que le film ne tient pas les promesses poétiques qu'invoque son titre.