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Un visiteur
4,0
Publiée le 5 avril 2014
J'ai toujours beaucoup aimé les films de T. Malick, celui-là ne déroge pas à la règle... Sans atteindre la perfection métaphysique de The Tree of Life ni le romantisme 50s' de La Balade Sauvage, "Days of heaven" reste très bon... Comme toujours la nature, des plans splendides de cet Ouest mythique, sauvage, vide, infini, qui a "fait" l'Amérique (le film est clairement aussi une écriture de la conquête de l'ouest, les ouvriers dans les champs à la Steinbeck...). Et au milieu de cette nature magnifique, un trio amoureux, deux pauvres, un riche, avec tous les setntiments qui en découlent : jalousie, frustration, tentation. Et cette petite fille qui nous raconte tout, avec une certaine ironie. Quelle poésie, quelle douceur dans ce film ! La musique de Morricone combinée à la lumière magique des couchers de soleil. Tous les plans du film passeraient pour des peintures... Un film très beau, fondateur de l'Ouest.
Comme un tableau Malick dépeint de façon artistique l'amour, la nature et l'homme dans une Amérique rongée par la pauvreté et la faim dans les années 1916 . La réalisation est juste époustouflante, on retrouve des plans somptueux offrant de magnifique couleurs . Chaque images et un tableau unique, bluffant, splendide, chatoyant . Les acteurs juste de sincérité vaguent dans l'éternel climat pesant du réalisateur, entre mélancolie, tristesse et petit bonheur de la vie courante tout ceci sur une magnifique bande son signée Ennio Morricone . Terrence Malick dépeint la vie tout simplement, d'une grande beauté .
C'est très beau à regarder, le film de Terrence Malick est simple, poétique, contemplatif. L'histoire s'inspire beaucoup des romans de John Steinbeck au niveau des personnages, des lieux et de la tragédie qui s'y déroule. C'est peut être le meilleur film de réalisateur, tout du moins son plus abordable.
La fresque tragique de Terrence Malick me touche à chaque fois encore un peu plus ... Les décors, la musique, la photo, les acteurs, cette histoire, tout me bouleverse ! Terrence Malick filme les champs de blés, l'invasion de sauterelles, les personnages, la vie et la mort sous toutes ses coutures avec une maestria renversante. Le générique à lui seul est un modèle du genre, un chef d'oeuvre ! Un cinéaste qui use des métaphores, il peuple son cinéma et magnifie chaque geste ! Je manque toujours de mot pour dire ce que je ressens vraiment, trop d'émotions ... Simplement, Days of Heaven - titre original oblige - est un long métrage fascinant, une Oeuvre d'Art !
Encore un bon et surtout très beau film signé Malick. Tout le savoir du "maître" y est présent, à commencer par sa capacité à filmer la nature. Richard Gere y trouve l'un de ses meilleurs rôles. A voir !
"Les moissons du ciel" frappe fort d'entrée avec ce générique alimenté de cette musique que tout le monde connaît du fabuleux compositeur Ennio Morricone qui contribuera fortement au charme du film. Moi qui suis loin d'être fan de Richard Gere, il trouve ici son premier grand rôle au cinéma et ne dérange aucunement. Ces paysages ruraux nous laissent découvrir une histoire sentimentale avec ce trio jouant la comédie à la perfection. Entre plan simple et doutes, inceste pour certain, amour pour d'autre, Terrence Malick nous livre ici une œuvre poétique grâce à ses dialogues percutants, cette photographie réussie, ainsi que cette mise en scène enivrée par une agréable narration. Un joli film du maître Malickien à la carrière de réalisateur, pour l'instant courte, mais propre.
Terrence Malick magnifie la nature de l'amérique rurale des années 20 et y joue une tragédie humaine ou envie et jalousie détruiront, aussi surement qu'une invasion de crickets dans un champs de blé, les instants de bonheurs de jeunes héros attachés à améliorer leurs conditions. Les personnages s'y débattent tels des pantins sans logique dans des décors somptueux. Si on peut avoir quelques réserves sur le traitements que fait Malick de ses personnages ou la magnifique Brooke Adam devient la prisonière de la rivalité de richard Gere et Sam Shepard, sa réalisation, son sens du cadrage, le montage abstrait et la beauté de la photographie laisse pantois. Jamais les champs de blé n'avaient été filmé de la sorte .Quand on ajoute à cela la magnifique musique d'Ennio Morricone, on tient la un poème philosophique et douleureux sur la nature humaine.
Le deuxième film de Terrence Malick est une nouvelle fois marqué par une ambiance profondément contemplative et une osmose presque hypnotique avec la nature. Se déroulant dans les grands espaces agricoles du Texas, on suit une émouvante romance sauvage entre Richard Gere et la magnifique Brooke Adams, sous les yeux envieux et mélancoliques d'un mystérieux propriétaire terrien campé par Sam Shepard. Et si le scénario ne décolle jamais vraiment, que l'intrigue est assez plate et que le rythme est empreint d'une certaine mollesse atone, on reste scotché devant la beauté de certains plans, devant cette espèce de communion entre la caméra et la nature (franchement ce type filme un champs de blé et des criquets comme personne). Les acteurs et notamment Gere portent également très bien le film et la musique est une nouvelle fois excellente. Un film beau et dépaysant à défaut d'être fondamentalement convaincant. Il faudra attendre 20 ans pour retrouver le réalisateur, aux commandes, cette fois-ci, d'un pur chef d'oeuvre.
Malick film d'une façon magnifique. Chacun de ses plans est somptueux, comme toujours! Il signe un grand film, critique sociale de l'époque et une histoire d'amour, de jalousie, de confrontation entre deux hommes pour une femme palpitantes Mais la seule chose qui m'a quelque peu déplu sont les dialogues. Je les ai trouvé moins bien écrit que dans ses autres long métrages et je me dis que, peut être, la voie off suffisait, et que les dialogues étaient peu utiles, superficiels, et qu'ils parasitaient presque le film, et qu'un long métrage muet s'eut presque été mieux! De l'art a l'état brut!
La sortie récente en copie neuve restaurée permet de (re)découvrir comme il se doit ce pur chef d'oeuvre. Car, soyons clair, Les Moissons du Ciel est un total enchantement, de la première à la dernière image. Énigmatique, pointilleux, parcimonieux, ne produisant qu'un seul film par décennie, le maître Malick nous subjugue ici avec ce Days of Heaven. Car ce qu'il met sur pied ici est une oeuvre monumentale, un panthéon d'une folle majesté. Malick filme les couchers de soleil, les récoltes de blé, le passage des saisons, la complicité naissante entre deux êtres, l'amour et le désamour, la neige, la pluie, le ravage des criquets avec un sens du sublime à toutes épreuves. A chaque instant, nos pupilles sont conquises par ce véritable festival de beauté qui se déploie devant nous. Malick a l'intuition des combinaisons sublimes, grandioses: le morceau "Aquarium" du Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saëns sur fond de locomotive à vapeur dans les paysages désertiques du Texas= extase. Malick revient aux éléments (air, feu, terre, eau), prend son temps, nous cueille par la splendeur inénarrable de ses images, sans oublier de nous raconter l'histoire, simple mais belle, de la vie.
Sublime poème élégiaque sur la violence des passions humaines qui se perdent dans le bruissement de la nature, comme englobée par un ordre cosmique qui les dépasse et les justifie à la fois. Rares sont les films qui atteignent ce point d’équilibre magique entre hypnose (pure fascination des images) et puissance du ressenti (incarnation vibrante des sentiments). Ici, les dialogues semblent émerger d’un magma originel de son et de musique, comme des saillis tantôt absurdes tantôt déchirants, ramenant l’existence consciente à sa fragilité éphémère et illusoire, tandis que les mouvements de fond, ceux des désirs et des peurs profondes, sourdent à chaque image, marquant la nature même de leur empreinte profonde. C’est la force du panthéisme de Malick que de ré-incorporer l’homme dans l’échelle du monde, à égalité avec les insectes ou les particules de lumière, afin d’insuffler un lyrisme poignant à son insignifiance et à sa vacuité. Le mouvement de la vie ne semble jamais avoir été évoqué avec autant de force que dans cette épopée calme et tranquille, où sous les océans dorés de ces moissons éternelles couve l’ardente blessure qui mène l’amour à la douleur. Exister est un bonheur et une douleur, mais l’un et l’autre se perdent dans un sentiment de plénitude existentielle qui est cette avancée inexorable des saisons, cette cosmogonie qui nous habite. Les acteurs sont saisis dans leur être profond, avec un degré d’incarnation unique, au même niveau d’intensité que les lumières du monde. Dans un geste qui retrouve celui du cinéma muet (on pense beaucoup au Murnau de « City Girl » ou à Borzage) e qui annonce celui de la « Porte du paradis », Malick nous rappelle qu’au cinéma, pas besoin de passer par la psychologie pour atteindre l’essence de l’être : à partir de quelques motifs élémentaires, il sait donner à son film à la force tellurique des grandes tragédies antiques, tout en laissant le récit ouvert au souffle de la poésie. Du cinéma à l’état pur.
Terrence Malick met ici en scène une femme partagée entre deux hommes: le premier est son frère, l'autre est riche, et gère la période des moissons. Ce triangle amoureux au milieu de cette nature changeante, donne au film un caractère diablement envoûtant. Car les acteurs, tous exceptionnels (pouvant passer de la sérénité à la fureur) semblent pouvoir transmettre leurs émotions au spectateur. Ce dernier ressent toute la sensibilité qui se dégage de l'image de Malick, unique et sublime. Ces émotions, si fortes, peuvent aussi exister grâce au rôle majeur joué par la Nature. Celle-ci semble avoir une grande influence sur le contenu narratif. En effet, quand un champ de blé brûle, il annonce un terrible tournant dans les passions qui animent les personnages. De même que tout semble aller au mieux quand ces gens se quittent sous un magnifique coucher de soleil. Cette cohérence est maintenue tout au long du film, en provoquant des effets de mise en scène virtuoses (le changement de couleurs et de rythme lorsque un drame arrive). "Les Moissons du Ciel" est donc une oeuvre riche, où abondent les thèmes chers à son auteur ( La Nature, qui porte toujours en elle un mystère et une signification, l'Amour naïf et dangereux, ou encore la Liberté qui serait le salut de l'Homme), et qui dévoile, derrière chaque regard, chaque mot, et chaque plan, une nouvelle piste à explorer.
Second long-métrage pour Terrence Malick qui confirme son statut de cinéaste méticuleux, minutieux et surtout, très doué ! Avec Les Moissons du ciel (1979), il nous replonge vers les années 1915, en plein Texas. Il est question de quête, d'avenir et d'amour. Incroyable mise en abîme de la part du cinéaste qui met la nature au premier plan, quitte à voler la vedette aux acteurs. Les champs de blés, le vent, les saisons, les ruisseaux et les criquets sont au centre du récit, entre coupé par ce triangle amoureux dévastateur, entre un ouvrier, sa petite amie et un riche fermier. Véritable expérience sensorielle et visuelle, les séquences tournées à la lumière naturelle sont de toute beauté. L'atmosphère pesante et étouffante s'accentue au fil du récit. Niveau distribution, Richard Gere, bien avant qu'il ne devienne un sex symbol avec Pretty Woman (1990) campe à la perfection son personnage aux côtés de Sam Shepard et de la radieuse Brooke Adams. Du haut de ses (seulement) 90 minutes, l'oeuvre de Terrence Malick électrise et enivre le spectateur, grâce à sa qualité esthétique indéniable (Prix du Meilleur Réalisateur à Cannes) et une B.O inoubliable, composée par Ennio Morricone et reprenant le célèbre Carnaval des animaux, composée par Camille Saint-Saëns.
Un film à l'immense potentiel émotionnel, gâché entre les mains de Terrence Malick, qui passe de scènes en scènes, qui met de côté l'émotion en signant une oeuvre digne des plus inssuportables films de la Nouvelle Vague. Un petit plus quand même : Malick, comme à son habitude, filme les paysages et les animaux à la perfection. Mais comment dire à Malick qu'il est plus fait pour le documentaire animalier que le cinéma...