Mon compte
    Les Moissons du ciel
    Note moyenne
    4,0
    4362 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Moissons du ciel ?

    273 critiques spectateurs

    5
    77 critiques
    4
    85 critiques
    3
    60 critiques
    2
    35 critiques
    1
    10 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    96 abonnés 2 318 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 décembre 2020
    Une histoire racontée par une voix off envoûtante, l'histoire n'est pas passionnante et la narration est un peu ennuyeuse.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    50 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2013
    Un film simple et pudique qui étonne par sa beauté et sa profondeur. Déjà en 1978, Malick prouve ici qu'il est un virtuose de la mise en scène. Avec une photo époustouflante de beauté et son regard incroyable sur la nature, l'homme et Dieu, le cinéaste délivre une copie formellement parfaite. La caméra reste à hauteur d'homme et filme ses faiblesses sans jamais juger. La réalisation est à la fois simple et discrète tout en étant absolument divine, ce qui est remarquable. Le scénario est au diapason avec une histoire simple qui a finalement des implications philosophiques très intéressantes. On regrettera peut-être un rythme trop doux, mais tout cela reste sublime.
    Adrien J.
    Adrien J.

    39 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2024
    Globalement c’est pas mal du tout. Une œuvre picturale et peu bavarde, assez intimiste et contemplative. L’histoire est bien et la photographie est belle ! En revanche, le film a pris un sacré coup de vieux concernant son rythme. L’ensemble ne devient réellement intéressant qu’à partir de sa deuxième partie, où le récit prend davantage d’ampleur !
    Zabou2004
    Zabou2004

    5 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 avril 2017
    Mis à part les magnifiques plans de la nature, du travail collectif et des très belles photos du générique du début, ce film ne me laissera aucun autre souvenir. L'arnaque montée par le couple, qui se retourne contre eux de manière tout à fait prévisible (il y a écrit "drame" dans le synopsis...), est malsaine, glauque, improbable et stupide (et comme par hasard, ils ne sont pas discrets dans leurs effusions secrètes, c'est même pitoyable de bêtise ). Le personnage de Richard Gere est insupportable de suffisance, de roublardise et d'arrogance, et pas du tout crédible, la petite soeur est une vraie tête à claques, elle tire la même tronche du début à la fin du film sans plus d'expression qu'un poisson. Les deux autres acteurs s'en sortent mieux mais on ne croit pas une seconde à leur histoire d'amour. La voix off enfantine raconte platitude sur platitude et fait la morale au téléspectateur. La musique, pas trop mal dans l'ensemble, est souvent horripilante. Bref on dirait plus l'oeuvre d'un photographe que d'un cinéaste tant le scénario est faible.
    stebbins
    stebbins

    452 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2010
    Deuxième long métrage de Terrence Malick, Les Moissons du Ciel est une splendeur visuelle tour à tour émouvante et figée, impressionnante et ennuyante, incarnée et désincarnée. Si l'on s'en tient à sa forme seule le film est une réussite totale : images figuratives proches de la perfection avec mise en relief à l'appui, reconstitution monumentale d'une époque révolue, lumière crépusculaire de Nestor Almendros et musique flamboyante d'Ennio Morricone... Mais le contenu s'avère bien banal et fort peu inspiré, Terrence Malick tentant de concilier son talent de plasticien et son sens du romanesque au service d'une intrigue particulièrement inintéressante. Richard Gere, Brooke Adams et Sam Shepard forment un trio tout à fait fascinant de prime abord, leur personnage respectif manquant cruellement de profondeur au final... Les Moissons du Ciel reste un classique incontournable - qu'il faut donc avoir vu - à découvrir de préférence sur grand écran pour en apprécier la beauté visuelle et sonore.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    109 abonnés 1 570 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2014
    1916 au EU, ce pays est jeune, dynamique en pleine croissance et tenu loin du conflit mondial sévissant en Europe. L’emploi est facile à trouver. Le jeune Bill, Abby sa petite amie qu’il fait passer pour sa sœur pour conserver son amour secret et sa jeune sœur, quittent les emplois industriels de Chicago pour la campagne. Au Texas rural, malgré la mécanisation de l’agriculture, cette activité nécessite encore une nombreuse main d’œuvre. Dans une immense exploitation tenu par un fermier célibataire, riche et condamné par une maladie incurable ; Bill pousse sa petite amie à succomber aux avances du maître des lieux afin de faire banco.
    Tous les ingrédients du mélodrame sont présents dans ce film : passion, sincérité, ambition, trahison,... autour d’un triangle amoureux traditionnel. Peu d’innovation scénaristique dans ce film, la trame est même très proche de « La balade sauvage ». L’intrigue est simplifié à outrance : deux mâles s'observent, se jaugent, se jugent à la frontière du pouvoir, Bill pense que sa petite amie l'aime plus qu'elle n'aimera jamais le propriétaire terrien, ce dernier veut être aimé uniquement pour lui et pas pour son argent que convoite Bill. Pour illustrer le propos, Terrence Mallick s’appuie une fois encore sur une voix off distancée et sans affect ; là, c’est la jeune sœur qui s’y colle. Elle est donc le personnage que l’on suivra au-delà du terme de l’histoire des trois protagonistes principaux ; malgré que son sort nous importe peu, son impact étant tellement limité. Le pire est que les trois personnages principaux nous laissent de marbre. En effet, dans sa démarche panthéiste ; Mallick met la nature au cœur de son propos, elle est l’élément intangible, les hommes sont les petits insectes (souvent filmés de près) avec lesquelles elle joue. De fait, l’objectif affiché est que la forme sublime les dialogues et que l’intrigue est définie par les images et non le texte. Comme d’habitude donc chez lui, le jugement divin s’abat sur les hommes quand ils nourrissent des sentiments négatifs. Là ce sont les sauterelles géantes qui viendront dévaster l’exploitation agricole. Dieu punit les hommes ; Mallick et son penchant pour la loi divine. C’est quand même la grande limite du cinéma de Mallick à mon sens, les personnages manquent d’épaisseur et les histoires restent donc convenues. Dans Critikat, pour montrer la « branlette » intellectuelle des critiques à propos de Mallick : « Richard Gere retrouve alors sa fiancée, et en lieu et place d’un dialogue qui ne pourrait être que convenu, on a un plan fixe sur une plante, sur une végétation domestiquée, qui illustre à la fois le pouvoir vain de l’homme sur la nature, qui ne peut la réduire qu’à la dimension d’un pot de fleurs, et la stagnation d’une relation amoureuse vouée à la disparition. Qui oserait encore parler de manque de profondeur psychologique ? ». Alors que pour moi, oui, ce film souffre de grosses ficelles et de grosses faiblesses concernant la psychologie des personnages.
    Reste que chez Terrence Mallick, chaque plan est d’une beauté foudroyante ; certains comparent ses plans à de la peinture flamande ; pourquoi pas. La profondeur de champ, les plans larges, les mouvements de caméra et l’éclairage participent à une peinture magnifique de cette époque. Un film très pictural : une merveille primée aux Oscars pour sa photo ; logique. Ensuite, ce film permet de se faire une idée assez juste du monde du travail de l’époque.
    Comme « Le fille de Ryan » de David Lean ; déception scénaristique mais éblouissement visuel et sensoriel.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    60 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2014
    Cela faisait très longtemps que je voulais voir ce film dont on dit que c'est un chef d'oeuvre du cinéma. Honnêtement je ne serai pas aussi enthousiaste, mais je dirai que c'est un très bon film. D'abord parce qu'il est bien construit : même si le scénario est loin d'être original, la construction narrative est solide et nous emmène rapidement dans ces champs du Texas, et Terrence Malick filme la nature et les animaux avec une évidente facination, comme si le sujet principal du film n'était pas forcément les hommes mais plutôt les animaux. Mais " Les Moissons du ciel" c'est aussi un triangle amoureux, ici en les personnes d'un jeune couple qui survit et d'un riche et jeune propriétaire terrien. Ce thème est universel, et apporte son lot d'émotions et de disputes, tout comme il amène la fin dramatique du film. Pour nous faire voir et entendre tout cela, Malick n'a pas forcément besoin de faire dialoguer à foison ses personnages, il n'utilise pas non plus une mise en scène tapageuse ou virant au second degré. Non, parfois des regards simples, fugitifs suffisent, des regards qui en disent long, parfois on a juste de besoin de ressentir l'horreur d'une situation grâce à la voix-off de la fillette, l'entendre parler de situations que peu d'enfants connaissent. Je crois qu'à tout moment, Malick nous laisse le soin de nous faire notre propre idée sur le film, comme s'il n'était que le messager d'une vérité ou le conteur d'une histoire, une histoire à laquelle il n'aurait jamais participé.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    36 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2009
    Je crois que Malick reste l'un des rares cineastes capable de sublimer autant les rapports que l'homme entretient avec la nature ,ici cette derniere ne sert pas seulement de splendide decor a un drame passionnel mais constitue un personnage omnipresent que le photographe Néstor Almendros (oscar merité) a su rendre vivant (on a parfois l'impression d'etre au zoo mais je chipote).Le trio d'acteurs peu connus a l'epoque fonctionne parfaitement avec d'un coté la beauté troublante de la jeune Adams et de l'autre l'amitié puis le "duel" des 2 hommes sans oublié la petite fille dont la voix off rythme l'histoire qui s'affaiblie quelque peu apres l'invasion des sautrelles et la mort du fermier.La musique grandiose de Morricone et de Saint Saens donne a certains plans des airs de tableaux temoins d'une periode ,les années 30 ,au contexte economique difficile qui rappelle le film de Ford : Les Raisins de la Colere.Autour d'un scenario simple ,Malick realise un magnifique ode a dame nature.
    gunbuster
    gunbuster

    348 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 novembre 2006
    Après la très ratée Ballade Sauvage, Malick récidive, en bien pire (si si, c'est possible !)
    Si son premier film était assez mauvais, Malick arrive cette fois à faire un film encore plus inintéressant, peuplé de personnages encore moins charismatiques (Richard Gere est ici méconnaissable et à aucun moment utilisé en tant qu'acteur).
    1h30 de vide, de champs de blé balayés par les vents, sans la moindre poésie ni réflexions sur la nature ou quoi que ce soit.
    On déplorera la musique, qui se résume à un seul et pauvre thème, inadapté au film et très laid à écouter, employé jusqu'à saturation de la bande-sonore, pourtant signée Ennio Morricone (il faudra qu'on m'explique où il était passé).
    L'histoire d'amour est sensée être la pierre angulaire du film mais s'avère totalement mise de côté, même le pire épisode des Feux de l'Amour est plus passionnant, au moins les acteurs ont l'air "vivants".
    À conseiller aux insomniaques, le film atteignant le paroxysme du soporifique.
    Malick rase les pâquerettes au propre comme au figuré et signe-là son film le plus exécrable.
    Ses moissons du ciel font penser à une mauvaise reconstitution, n'importe quel documentaire étant infiniment plus passionnant et plus intéressant.
    À éviter par tous moyens.
    Romain S.
    Romain S.

    132 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2010
    Voilà un film que je ne connaissais pas, que je viens de voir Au Max Linder...J'ai vécu un moment incroyablement beau...je crois pouvoir dire que c'est la plus belle lumière que j'ai pu voir dans dans un film... et qui creer une poésie sans égale ...et des émotions , forcément...et quand le tout suit..un chef d'oeuvre.
    Bernard D.
    Bernard D.

    94 abonnés 602 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2018
    Toujours dans le cadre du « Festival play it again », j’ai revu avec un grand plaisir « Les moissons du ciel » de Terrence Malick sorti en 1979 et dont le titre original «Days of Heaven» me parait plus adapté. En effet on connait l’attrait de Terrence Malick pour la philosophie/métaphysique et ce film peut être vu sous un angle métaphorique : après être sorti de l’enfer (l’aciérie de Chicago où travaille Richard Gere), le couple à la recherche d’une vie meilleure dans l’Amérique des années 1915, va presque trouver un « paradis » dans les grandes plaines du Texas où foisonnent des animaux avant – du fait du péché commis par ce couple cupide –et après une invasion des champs de blé par les criquets (cf. les dix plaies de l'Égypte) de retomber dans le feu et la mort. Et dans une espèce de fatalité familiale, la petite fille du couple qui est la narratrice de l’histoire, suivra hélas le même chemin que sa mère (« Cette petite fille ne savait pas »).
    Le grand intérêt du deuxième film de Terrence Malick, le fameux auteur de « La ligne rouge » sorti 20 ans plus tard (car cet auteur « travaille » lentement : 2 ans pour le montage de ce film tourné en 3 mois !), réside dans son esthétisme lié au talent de Néstor Almendros. Ce grand chef opérateur qui a coopéré longtemps en France avec François Truffaut et Éric Rohmer, était espagnol mais pour fuir le franquisme il s’était réfugié à Cuba et de ce fait – pour la petite histoire - Terrence Malick a donc du tourner son film produit par la Paramount au Canada … avec de façon inopinée quelques jours de neige qui peuvent paraitre « paradoxaux » pour des scènes se déroulant au Texas pendant les moissons ! Le génie de Néstor Almendros fait que la couleur de ce film est très singulière avec une palette de jaunes, d’orangés, d’ocres … liée à son talent et au fait que ce film a été souvent tourné en fin d’après-midi. Les images sont ainsi superbes d’où l’obtention de l’Oscar de la meilleure photographie en 1979.
    Une histoire qui par certains côtés évoquent « Les raisins de la colère » (John Steinbeck - 1940) est celle assez simple d’un étrange ménage à trois … mais qui par la photo et – ne l’oublions pas – la musique de Ennio Morricone – donne pour finir un film superbe qui a obtenu le prix du meilleur réalisateur à Cannes. Seul petit bémol, l’introduction et la bande annonce comportant Aquarium du carnaval des animaux de Camille Saint Saëns qui – devenu plus tardivement le symbole du festival de Cannes – perturbe un peu l'oreille !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mars 2012
    Entre la beauté de la nature à travers des plans magiques dans une lumière mystérieuse, et recherche sur les fondements de l ‘émotion humaine, Terrence Malick nous montre ici dans ce second film tout ce que sera le reste de sa filmographie. Une vision poétique, envoûtante, réaliste et majestueuse, un cinéma d’apparence complexe mais finalement très simple.

    Avec Les Moissons du Ciel Terrence Malick nous délivre un message plein d’humanité et une ode à la nature rare pour les films de l’époque. Si le récit demeure finalement simple, se résumant à une histoire de triangle amoureux, le film permet des réflexions sur l’âme humaine et ce qui la pousse à certaines actions, et toujours dans une façon de faire qui est propre au cinéaste, les comparaisons avec la nature sont présentes.
    Ne portant aucun jugement sur les actions de ses protagonistes et ne faisant finalement que les dépeindre comme ce fût le cas dans son précédent film La Balade Sauvage, Terrence Malick raconte ici une histoire dramatique avec les grandes ficelles du genre mais également et heureusement avec sa maîtrise de la caméra et la direction de ses acteurs. N’en n’étant pourtant qu’aux prémices de son art, le cinéaste nous gratifie déjà de scène somptueuse. Le cinéma de Malick se vit plus qu’il ne se regarde, c’est une certitude.

    Le casting est également convaincant, Richard Gere s’illustre ici dans un rôle assez peu atypique dans sa filmographie, mais pour un premier rôle il faut reconnaître que c’est excellent. La jolie et simple Brook Adams est également une actrice convaincante, pleine de douceur et de justesse. Mais l’acteur qui finalement s’en sort le mieux c’est incontestablement Sam Shepard.
    La musique de Saint-Saens accompagne très bien le récit et s’accorde parfaitement aux images.

    Les Moissons du ciel est donc pour ma part le premier chef-d’œuvre d’un cinéaste incroyable et talentueux. Le film se regarde pour la douceur et la pureté qu’il dégage, Malick est un réalisateur qui sait très bien transporté son public, un cinéma rare, beau et envoûtant!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    Visuellement époustouflant. Rien que pour la photographie, il faut voir ce film. On peux regretter quelques longueurs et un scénario un peu léger, mais sinon, c'est grandiose.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    115 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2011
    Film du grand Malick qui me manquait et que j'ai décidé de voir avant Tree of Life, Les Moissons du Ciel m'aura tout de même un peu déçu même si j'ai passé un très bon moment de cinéma devant ce film.

    Techniquement parlant c'est très beau. Inutile de souligner la beauté des images, la qualité de la photographie et la mise en scène inspirée. C'est du Malick pur et dur, avec ce montage si particulier, cette poésie, cette humanité qui le caractérise. Le film prend également une dimension sociale intéressante en nous contant l'histoire de ces travailleurs pauvres venant gagner un peu d'argent en travaillant dans les champs pour les moissons, l'occasion donc de présenter une société assez peu soucieuse de la condition de toutes les personnes même si Malick n'émet aucun jugement là-dessus.
    Ce film part d'une histoire simple et est porté par une grâce de presque tous les instants. Le film est peut-être un peu trop léger sur le fond mais le tout reste tout de même maîtrisé. Le ton dramatique de la situation couplé à la poésie des images confère au film une atmosphère particulière et appréciable. L'histoire est légère mais les personnages aussi, c'est assez gênant de voir le peu d'approfondissement accordé aux protagonistes. Si dans Badlands c'était le cas, cela servait davantage le propos et l'ambiguité du film. Là ça donne plus la sensation d'un travail bâclé sur le scénario. Les Moissons du Ciel m'a beaucoup plu, c'est beau, maîtrisé et l'ambiance est appréciable mais sa trop grande légéreté m'a empêché d'adhérer à fond au film. Une belle oeuvre cependant.
    Cohle.
    Cohle.

    41 abonnés 1 012 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juillet 2011
    5 ans après son magnifique "Badlands", Terrence Malick revenait en proposant "Days of heaven", une romance sauvage au sein du Texas du début 20ème siècle, au travers d'un trio familial voyageant au rythme des saisons afin de travailler. Visuellement, c'est très beau, travaillé, comme le sera le style de Malick, la nature et sa beauté est mise en avant, souvent couplé à l'un des somptueux mouvement du "Carnaval des animaux" (Aquarium) de Camille Saint-Saëns, en parfaite adéquation avec le film. La seule déception est peut-être, qu'après avoir livré ce second chef d'œuvre, Malick privera le public de son génie durant vingt longues années...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top