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    Napoléon
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    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    229 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2012
    Napoléon d’Abel Gance est plus qu’un chef d’œuvre, c’est un monument du cinéma, une fresque immense sur un grand personnage de guerre . Ce film de 5h30 réalisé en 1927 suit la jeunesse de Napoléon puis sont ascension jusqu’à la campagne d’Italie. Ayant vu ce film à 14 ans je dois dire que j’ai été fasciné, transporté, par ce film en noir et blanc qui parle d’un grand personnage de l’histoire de France. Le film contient une scène de bataille épique très bien filmée pour l’époque, une séquence où la Marseillaise est chantée qui donne des frissons et l’excellente scène où Bonaparte se retire seul à l’Assemblée Nationale et voit les fantôme des grands hommes politique, une superbe scène. Le meilleur film qui ai traité sur Napoléon.
    Plume231
    Plume231

    3 471 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2012
    Allez 330 minutes de plans en caméras portés, de caméras qui font du cheval, de caméras qui font de la balançoire, de caméras qui se font même guillotiner, de split screen, de montages rapides...bref un foisonnement technique de très gros malade. Et au-delà de l'aspect technique qui en fait déjà une des oeuvres les plus importantes du cinéma, le message d'Abel Gance est très clair : Napoléon est un homme de destinée pas de psychologie. C'est le sauveur de la France, il a changé la face du monde, point barre... Et il faut le prendre comme cela, fermer sa gueule et se laisser porter par la puissance lyrique du tout. J'avoue une p'tite préférence pour les séquences révolutionnaires, super-puissantes, en particulier une scène de très grand cinéma : le montage parallèle où pendant que le futur empereur est pris dans une tempête au sens propre, la Convention est prise dans une au sens figuré sauf que cette dernière sera moins clémente que l'autre. Albert Dieudonné était prédestiné pour le rôle-titre. On a pas l'impression de voir Albert Dieudonné jouer le rôle de Napoléon Bonaparte mais de voir Napoléon Bonaparte jouer son propre rôle, trop fort. Seule très grosse pointe de regret, que contrairement à l'Histoire avec le sien, Abel Gance n'ait pas réussi à mener son Napoléon jusqu'à Sainte-Hélène. Et cela constitue certainement une des choses dont le Septième Art est le plus orphelin.
    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juin 2012
    Oeuvre monumentale et très ambitieuse, le film de Gance originellement prévu en six parties dépeint la jeunesse puis l'ascension du personnage jusqu'à la campagne d'Italie alors que Napoléon n'est encore que Bonaparte.
    La vision de Gance est très hagiographique, présentant Napoléon comme un personnage juste, un génie militaire, un visionnaire en avance sur son temps et un homme providentiel sauveur de la France et de la Révolution. Si le scénario n'est pas dans l'ensemble le point fort du film, qui souffre même d'une courte baisse d'intérêt lorsqu'il s'attarde trop sur la vie privée de son héros, il a la bonne idée d'inventer totalement certains passages (la rencontre avec Rouget de L'Isle et la fameuse bataille de boules de neige qui ouvre le film) pour appuyer son propos avec une vraie cohérence. L'histoire prend également la peine de varier le ton, passant du récit épique à des touches mélodramatiques et des passages comiques.
    En revanche, ce qui fait la force et l'importance du film, au-delà de son côté superproduction à grand spectacle, c'est la facture expérimentale de la mise en scène de Gance, qui était indéniablement un très grand formaliste. Le cinéaste tente toutes les expériences techniquement possibles à l'époque. Il crée des plans originaux en plaçant sa caméra sur un canon, un cheval ou une balançoire. Il n'hésite pas non plus à filmer certaines séquences de façon à devoir les projeter sur trois écrans simultanément, inventant d'une certaine manière le split screen et annonçant le cinemascope.
    La séquence la plus impressionnante est la reconstitution dantesque de la prise de Toulon, où Gance offre une bataille aux proportions épiques. Gance a l'intelligence de ne pas se contenter de longs plans larges pour impressionner par les moyens dont il dispose et son nombre de figurants mais place au contraire sa caméra au coeur de la bataille, suivant les soldats sous la pluie et dans la boue, collant au plus près de l'action avec sa caméra (on pourrait presque parler de caméra à l'épaule par instants).
    Le film bénéficie aussi d'un montage modèle, notamment lors de la séquence en montage parallèle où Gance associe la tempête maritime avec la tempête qui secoue la Convention ou par son usage habile d'un découpage extrêmement rapide par moments, comme comme de la séquence finale ou des images du film reviennent sous forme de flashs lorsque Napoléon, contemplant la campagne italienne, contemple à la fois son passé et son avenir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 septembre 2013
    Tout le monde qui s'intéresse un tant soit peu au monde cinématographique a entendu parler du "Napoléon" d'Abel Gance, l'un des derniers succès du cinéma muet sorti en 1927. Sous l'influence de DW Griffith et notamment du film "Naissance d'une nation", Gance désirait développer six films centrés sur le Petit Caporal afin de raconter l'incroyable vie de celui qui fut Empereur. Outre son "Austerlitz", sorti en 1960, avec Pierre Mondy dans le rôle de Napoléon (film qui, malgré son budget faramineux n'a pas eu le succès escompté), on ne peut pas dire que Gance ait tenu sa promesse concernant ses six films. Son plus connu, donc, est ce "Napoléon" qui, encore de nos jours, attise la curiosité des cinéphiles. On comptabilise pas loin de 19 versions différentes de ce long-métrage (FF Coppola, lui, estime le nombre à 23!) dont la dernière en date, produite par Coppola d'ailleurs, dure 5h30. C'est sur cette dernière version que je vais m'attarder. Certes, 5h de film muet, ça peut paraître long. Très long. Toutefois, durant les quatre premières heures, on est littéralement scotchés devant la vie et les batailles menés par Napoléon (Albert Dieudonné). Commençant durant sa jeunesse et son éducation difficile à cause de sa différence culturelle par rapport aux autres élèves, les 45 premières minutes se concentrent sur les jeunes années de Bonaparte. Par la suite, les trois heures qui suivent relatent les événements de la Révolution Française tout en faisant le rapport avec les activités du Petit Caporal, de son retour en Corse jusqu'au siège de Toulon. Durant ces quatre premières heures, Gance fait de son long-métrage une oeuvre épique et passionnante, même si le personnage de Napoléon, loin d'être fidèle à l'Histoire, est fantasmé par le réalisateur qui en fait une icône dès les premières minutes. La vision qu'a Abel Gance de Bonaparte est celle d'une figure, quasiment divine, liée à la puissance et à la gloire de la France. On peut être d'accord ou non avec ce point de vue, quoi qu'il en soit, ces quatre heures, en matière de réalisation, de mise en scène, sont très avant gardistes. Gance était en avance sur son temps en matière de réalisation et ça se voit. Usage de trois caméras pour agrandir l'image, et ce 25 ans avant le CinémaScope, invention de ce qui sera appelé le "split screen", montage rythmé, "Napoléon" est une véritable oeuvre visionnaire. Dommage que la dernière heure, se focalisant sur les amours entre Napoléon et Joséphine de Beauharnais soit en décalage avec le reste. A partir de cette dernière partie, le rythme n'est plus là et des longueurs se font ressentir. Dommage. Dommage aussi que la conclusion, s'orientant sur la Campagne d'Italie, soit si courte, comme si Gance avait décidé de balayer cet épisode d'une traite, vite fait bien fait. Malgré une dernière heure en décalage avec le reste, ce "Napoléon" reste une pépite dans le domaine du cinéma muet, transformant les débuts de conquête du futur Empereur en véritable fresque épique. Certes, la durée est longue, mais que voulez vous... Quand on aime, on ne compte pas.
    Guillaume182
    Guillaume182

    120 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2012
    Après avoir vu ce film il n'y a qu'une chose qui me vient à l'esprit c'est: Waaou! Quel travail!!

    Vous imaginez le réalisateur dans les années 20 lui qui a finit avec des montagnes de bobines pour ce film.

    Il a filmé partout avec le plus strict soucis du détail.

    Il film sur terre, sur mer, dans la neige, à cheval, en bateau.

    C'est impressionnant!

    J'avais déjà vu ce film quand j'étais enfant et j'en avais gardé un souvenir très marquant.

    Je croyais que tout ce que je voyais c'était réellement passé, qu'il s'agissait des faits filmé à l'époque ou ils se sont déroulés hors le cinéma n'existe que depuis une centaine d'années.

    Tout est tellement bien-fait et il y a tellement de figurants, les costumes et les décors.

    Bref, c'est une véritable prouesse.

    Et puis c'est extrêmement bien filmé, je retiens ce magnifique plans panoramique de Napoléon à cheval qui fuit ses poursuivants.

    Ou encore les gros plans sur l'acteur Albert Dieudonne qui a un regard incroyable.
    Ludique: Napoléon était un enfant de la révolution et voulait y étendre ses idées à toute l'Europe.
    Pour qu'il y est une Union Européenne.
    Et puis ensuite il est devenu Empereur.

    Le reproche qu'ont peux faire à Abel gance est peut-être de donner quelques fois avec sa mise en scène une image de sainteté à Napoléon.

    Mais peut importe c'est tellement bien fait, sublime, ludique et spectaculaire que j'en redemande.

    Cinq heures de film qui passe tellement vite.

    Un morceau de l'histoire du cinéma et de l'histoire de France.
    AMCHI
    AMCHI

    5 032 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2013
    Je m'attendais à du grand cinéma mais je dois dire que j'ai été assez déçu par le Napoléon d'Abel Gance. Ayant vu la version restaurée qui est devenue parlante mais le doublage est mal fait et gâche le charme du muet de plus le début du film commence non pas par la jeunesse de Bonaparte mais par l'année 1794 et c'est assez interminable, Albert Dieudonné incarne parfaitement Bonaparte mais pour le reste je trouve que c'est un film qui a mal vieilli.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 382 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 octobre 2021
    Il s'agit de la version muette de 1927 restaurée en 1989 par Kevin Brownlow. Gance a fait lui-même deux versions révisées de son film. La première en 1935 où il l'a raccourci tout en ajoutant du son de nombreux acteurs originaux ont doublé leur voix par exemple Antoine Artaud. J'ai regardé la version restaurée avec de grands espoirs peut-être que si je n'avais pas vu cette version de 1971 j'aurais trouvé la version muette au moins acceptable. Malheureusement les défauts de Gance en tant que réalisateur ont été rendus plus apparents par la musique grandiloquente ajoutée à la version de 1989. Les acteurs apparaissent dans cette version comme des marionnettes muettes et c'est beaucoup demander à un public pendant plus de quatre heures de les suivre. Dans ce film Napoléon a passé toute sa vie dans une chaîne sans fin de campagnes essentiellement pour s'approprier des terres et des biens. Pour moi ses actions apparaissent comme le contraire d'héroïques mais plutôt barbares. Est-ce que lui ou sa vie sont des sujets dignes d'être loués comme grands et influent peut-être mais plutôt non et ne me dites surtout pas que ce film est chef-d'œuvre...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 avril 2013
    P'tain, 5 heures et 30 minutes de film mais ça en valait la peine, bien évidemment c'est vieux et presque illisible par moment, mais quand on a un peu de patience on réussit à apprécier ! Bon film, ça me donne bien envie de voir les autres films sur le bonhomme.
    carbone144
    carbone144

    70 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2014
    Film muet de 5h30 en trois parties. Il ne faut pas s'attendre à des miracles par rapport à ce que le futur a apporté au cinéma. Abel Gance le savait lui-même, cherchant sans cesse à peaufiner, améliorer et compléter son film dans les décennies futures. Mais cette recherche de créativité, il l'a commencé dès le tournage de Napoléon. Il est particulièrement dynamique, parfois nerveux, bourré de plans ingénieux, de contrastes entre plans larges et plans rapprochés qui permettent notamment de bien distinguer les visages des différents personnages. Certains sont vraiment hallucinants (Napoléon lui-même et Robespierre !) L'intérêt de voir ce film aujourd'hui tiendra donc essentiellement de son étude et son impacte sur l'histoire du cinéma. On peut regretter que Gance n'ait pu traiter l'épopée napoléonienne au delà de 1796, son oeuvre s'arrête aux débuts de la campagne d'Italie, un peu brusquement. En revanche, l'histoire profondément explorée de Bonaparte pendant la Révolution gagne tout son intérêt pédagogique. Cette période étant sans doute la moins connue du grand public sur Napoléon.
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    36 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2010
    Même en musique, le film traine en longueur. Ainsi l'épopée napoléonienne, aussi romancée et emprise de légende soit-elle dans ces images d'Abel Gance, n'est guère passionnante à regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 septembre 2008
    Chef d'oeuvre pour l'époque mais aujourd'hui cela reste assez brouillon tout de même.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 420 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2024
    Le projet faramineux et ambitieux d'Abel Gance de raconter la vie de Napoléon s'arrête, faute de moyens, après 5h33 d'un récit épique, au début de la campagne d'Italie. On est, malheureusement pour Gance, bien loin du compte et son "Napoléon" aurait dû s'intituler, sans ironie, "Bonaparte". A la fin du film, je ne peux m'empêcher d'imaginer le film-fleuve magistral que le cinéaste aurait produit s'il l'avait pu, et je ne doute pas qu'il aurait basculer dans le cinéma parlant.

    Je me suis lancé dans ce film au long cours par devoir et curiosité de cinéphile et je laisse le soin aux historiens du cinéma de relever tout ce qui a pu caractériser la virtuosité, les prouesses et les innovations de Gance. Pour ma part, j'admets volontiers que le mode narratif de ce film muet ne m'a pas happé. (Notez bien que le dernier "Napoléon" de Ridley Scott m'a paru bien en dessous et bien bien mauvais malgré sa technologie.)
    Le coloriage des scènes (rouge pour les séquences violentes, jaune pour ce qui a trait à la Révolution, violet pour une séquence de bacchanale...et la nuit de noce de Napoléon et Joséphine) m'a même paru une fausse bonne idée dans la mesure où la copie du film est beaucoup plus agréable dans un noir et blanc classique

    Le film s'ouvre sur la fameuse et longue bataille de boules de neige à Brienne dans laquelle Abel Gance détecte déjà les talents militaires de tacticien et de meneur d'hommes de l'adolescent Napoléon Bonaparte. C'est, dans sa candeur et sa réalisation, une des plus belles séquences du film à mon sens. Il y a une volonté affirmée de montrer un jeune cadet prédestiné à la gloire.
    Abel Gance ne cache pas plus longtemps son admiration pour Napoléon qu'il n'hésitera pas à filmer plus tard, en Corse, comme un messie que la France attend, en dépit qu'il n'est encore qu'un modeste capitaine de l'armée. Gance filme son héros comme une figure hiératique que son génie place au dessus de la mélée. Pour autant, le cinéaste n'ignore pas la Révolution qui suit son cours et il filme de larges scènes relatives à Danton et à Robespierre (une vraie gueule de psychopathe!), au épisodes de Thermidor et de Vendémiaire.

    Gance déploie de gros moyens, une foule de figurants, des costumes à foison, et en définitive, les capacités techniques de l'époque et la qualité de la copie ne rendent pas grace à la mise en scène d'envergure de Gance. Ainsi, l'homérique bataille du siège de Toulon, sous la pluie et dans la boue, est un des moments forts du film dont on ne ressent pas l'intensité faute de sons et d'images harmonieuses.
    Toutefois, l'utilisation, dans la toute dernière partie du film, à l'aube de la campagne d'Italie, d'une image en triptyque est impressionnante; elle donne une largeur aux scènes qui annonce le Cinémascope; elle multiplie aussi les points de vue de l'action, renforçant l'impression d'épopée et accentuant la puissance allégorique recherchée par Abel Gance, exalté par son patriotisme et par son hagiographie.

    Observons, pour l'ironie de la chose, que ce sont les anglais qui ont restauré le film...
    Antarès
    Antarès

    2 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2020
    Considéré a juste titre comme un chef-d'oeuvre du cinéma mondial, le Napoléon "vu" par Abel Gance n'a pas eu la carrière qu'il aurait mérité. Fresque qui se voulait colossale Gance, ne fit que le premier de six volets prévus initialement par manque d'argent. Sorti en 1927 à l'aube du parlant, acclamé a sa sortie, oublié quelques mois après. Gance n'aura de cesse de le remanier quitte a littéralement détruire le film.

    Film déroutant par plusieurs aspect. La durée, colossale, à sa sortie entre 5heures et 9heures pour la version la plus longue. La folie qui s'en émane, du simple figurant aux personnages principaux complètements absorbés par leurs rôles, que dire d'Albert Dieudonné, le Napoléon le plus "vrai" jamais vu (qui devint fou par la suite, il aurait été enterré dans le costume de Napoléon en s'étant pris lui même pour la réincarnation de l'empereur). Gance ne recule devant rien et c'est en ce sens que les figurant jouent leur rôle à merveille, l'effet foule/folie collective y est très bien rendu que ce soit pour les séquences Club des Cordeliers, de la Convention, la bataille de Toulon, la campagne d'Italie,...

    Le plus frappant reste la démesure du projet. Les moyens techniques/effet spéciaux formidables (qui semblent parfois plsu réaliste qu'actuellement) crées juste pour ce film, de caméras a dos de chevaux, à des guillotines en passant par le tryptique final et les surimpression. Tout cela surpasse tout ce qui s'est fait dans le cinéma. Gance insuffle une aura à son film en ne cherchant nullement à dépeindre un Napoléon réel mais "SON" Napoléon, un homme idéalisé, quasiment parfait, guidé dans le film par tout un tas de symboles.

    Et pourtant malgré une fidélité historique un peu bafoué il n'en reste pas moins que dès le première minute du film le Napoléon de Gance fascine et nous absorbe. Si l'histoire est remaniée le film a néanmoins la mérite de dépeindre la Révolution comme rarement cela a été fait (et en ce sens l'histoire de napoléon durant cette période trouble nous en apprend un peu plus sur un napoléon encore inconnu a cette époque).
    Komodorr
    Komodorr

    132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2023
    Ayant vu déjà de nombreux films muets, certains avec un peu de difficulté mais appréciant la plupart je me suis lancé, à l'aube de la sortie du Napoléon de Ridley Scott avec Joaquim Phoenix dans ce fameux Napoléon d'Abel Gance. Pas toujours facile à suivre, notamment lorsqu'il s'agit de politique j'ai apprécié ce film de 5h30 qui part de la jeunesse de Napoléon dans une pension à son ascension grade par grade jusqu'à la campagne d'Italie; je regrette d'ailleurs que la suite ne soit pas traitée avec sa prise de pouvoir , l'Egypte, son couronnement, ses autres batailles, le code civil, l'administration etc... car cela aurait pu être magistral. C'est un peu ce que ma note sanctionne, cela avec les longueurs qui aurait pu servir à voir ces passages de la vie de l'Empereur plutôt que des scènes dirons nous plus intimistes. Sinon nous revivons de grands moments de sa vie et d'histoire parfois avec de l'humour, on apprend des choses, on rencontre des personnages qui ne sont pas forcément connus; l'acteur qui l'incarne est très bon et crédible. Malgré sa longueur, il est rythmé par de la musique militaire/populaire et classique qui accompagne certaines scènes épiques emplies de patriotisme, effectivement pour l'époque ce film est une prouesse et ravira tous les férus d'Histoire et de Napoléon (1ere partie ! ) .
    ares renov Ares
    ares renov Ares

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2023
    Que dire de la première version d'Abel Gance que j'ai vu il y a 30 ans extraordinaire c'est ce mot qui me vient à l'esprit extraordinaire. Jamais on a touché l'esprit napoléonien l'esprit bonapartiste. Le Bonaparte est exceptionnel il est réel il est sans égal et il nous fait passer des moments merveilleux, auprès d'un grand esprit revolutionnaire Abel Gance est vraiment le plus grand des génies qui a touché Napoléon dans l'esprit. Elle nous a touché tous au cœur. J'ai hâte de voir la nouvelle version.
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