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    Don Quintin l'amer
    Note moyenne
    2,9
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    3 critiques spectateurs

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    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2021
    Œuvre de commande au scénario digne d’un roman photo, « Don Quintin, l’amer », remake d’un film des années trente, est piètrement réalisé. Après une mise en place brillante et une astuce visuelle (le garde manger) qui permet une plongée dans le temps, le film s’enlise. Faute de maîtriser le drame, le réalisateur s’attarde dans une pseudo comédie qui ne fait jamais rire tellement les gags sont navrants. Heureusement, le cabaret permet de rester éveillé avec un lamentable numéro involontairement comique, où cinq saucisses étalent autant de paires de jambons. Mais offre aussi un joli numéro de Jovita (Amparo Garrido). Enfin, le happy end est assez réussi, grâce à Alicia Caro, mais il est totalement à contre courant. A éviter.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 août 2011
    La hija del engano reprend exactement les scènes du Don Quintin réalisé dans les années 30 sans y apporter un plus et même reste en dessous de ce premier jet.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2007
    “La Hija del engaño” (Mexique, 1951) est un autre film comercial de Luis Buñuel. Après le comique “El Gran Calavera” (Mexique, 1949), le cinéaste reprend une grande partie de la distribution et tourne un film amer (comme Don Quintin), où le mépris incarné par Fernando Soler glace le spectateur. Ce film de Bunuel relate l’histoire d’un homme qui perd sa femme et sa fille-bébé après qu’il a surpris la première au lit avec un autre. Question de fierté, honneur de l’homme, c’est là tout le moteur du film. Si le fond traite d’un sujet omniprésent au Mexique et pourtant grave (l’honneur vital), la forme et surtout le découpage introduit de la légèreté à l’œuvre. Cette légèreté est notamment incarnée par le duo comique du film. Leur humour de situations empruntant beaucoup au clownesque tire le film vers une hybridité singulière. Cependant le film reste ancrer dans le drame, ceci par la violence du jeu de Fernando Soler qui, sans faire acte de rage à la Scorcese, impose un mal-être dans sa folie inhumaine. Car le personnage de Don Quintin est bien l’image de l’inhumanité, une inhumanité encore vivace à la sortie de la Seconde Guerre Mondiale. Et toute l’âpreté aigre du personnage donne aux scènes toute leur tension, tout le flirt dangereux que le film fait avec la mort. «La Hija del engano» est un film de commande et ça se voit, point de critique de la bourgeoisie ou de l’Eglise, sinon fort peu. Pour conclure, «La Hija del engano» (Mexique, 1951) traite de l’humanité vu dans les yeux de l’inhumanité sur un fond léger. Et c’est cette incertitude du film à mette mal ou à mettre bien qui dérange désagréablement. Pour le coup, Bunuel réussit à moitié.
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