Avis sur Mac et moi

On a tort de penser que les mockbusters ont été popularisés il n’y a pas si longtemps que ça, avec l’arrivée de The Asylum. Déjà en 1988, des grosses multinationales en produisaient.

En 1988, MacDonald’s produisit Mac and Me, un film clairement inspiré de E.T. l’Extraterrestre. Soyons honnête tout de suite, ce n’est pas un mockbuster comme on peut en voir. Il n’y a que du cynisme dans l’entreprise de la firme de fast-food. Jamais le film n’essaie d’être original, au-delà d’avoir rendu son héros paraplégique. Encore pire, le film est particulièrement mal joué, par des acteurs qu’on ne reverra nulle part, si l’on excepte Christine Ebersole et les figurantes Nikki Cox et Jennifer Aniston, son mercantilisme pro MacDonald’s est à la limite du scandaleux (une scène de danse de 3 minutes sur un parking d’un restaurant de la franchise suivie d’une scène charnière où la créature trouve son nom…) et sa production design hallucinante de laideur. La créature est tellement lamentable (au niveau des effets spéciaux, eux aussi absurdement ridicules) qu’elle n’attire que des rires au lieu d’être aussi touchant qu’un E.T. Deux ou trois passages ne sont pas trop loupés et permettent au spectateur de ne pas trop s’ennuyer.

Mac and Me est un film réalisé par un incompétent, joué par des incompétents et surtout une œuvre cynique, détestable et franchement oubliable. Rien n’est à sauver.

Dans ma vie, j'en ai vu des films, des bons, des mauvais, des très mauvais, des très bons, mais je n'avais jamais vu un film publicitaire d'une heure quarante. En effet Mac et moi sous ses airs de comédie familiale : ET pour les pauvres, se cache une véritable publicité pour Coca Cola, MacDonald et Skittles. En effet il se révèle très vite que tout le monde dans ce film ne boit que du coca et que un MacDo c'est "Ze Plasse tou bi" ! En effet on y danse, on y chante et il y a Ronald (crédité "as himself") qui nous gratifie d'un caméo des plus gracieux.
Mais bon, on pourrait se dire, ils vont faire ça bien, ça doit donner envie de bouffer de la merde et de devenir gros et gras (et donc américain). Mais non.
Ce film est une succession de clichés des plus navrants. Je veux dire, on se tape un gamin handicapé (déjà tu le sens mon gros pathos sur ton visage) qui va trouver un alien, mais il est poursuivit par des méchants (on ne sait pas trop d'où ils sortent) très cons, puisque toute la famille de l'alien est aussi sur Terre, mais c'est le morveux alien qu'ils cherchent. Amis de la logique, bon soir !
Et putain c'est lent, il ne se passe rien, dès qu'on croit que le film est fini, bouuum ils nous rajoute une scène. Et on se tape une scène similaire à l'envol d'ET dans ET sur le vélo, avec Mac et Eric sur sa chaise roulante. Sauf qu'il ne vole pas, ça aurait fait trop copié, après tout Macdo et coca veulent une image classe, pas une image de voleur d'idées.
Et puis il se passe des tas de truc incohérents, genre ils retrouvent la famille du bébé E.T. mais on sait pas trop comment, ils vont dans un magasin on sait pas trop pourquoi... Bien sûr les aliens ne boivent que du Coca (car c'est la boisson sur leur planète (trop bien)).
On accumule du n'importe quoi (genre le gamin qui tombe d'une falaise mais qui n'a rien, tranquille !), mais le must reste la fin où on se disait tous qu'ils vont rentrer sur leur planète comme dans le modèle. Mais ça ne fait pas assez américain. En fait les aliens demandent la nationalité américaine et l'ont ! Mais c'est juste énorme comme scène, c'est perché comme pas possible et donc forcément hilarant.
Il y a quelques trucs comme ça qui valent le détour, mais sinon ce film est aussi chiant qu'un épisode de plus belle la vie. On notera aussi au passage la résurrection bien cliché d'un morveux dont on ne sait même pas comment il est mort. Bref la totale !
Bon j'ai ris à certains moments, donc je ne peux pas en dire non plus que du mal (ris au dépend du film j'entends hein), mais quelle grosse merde !
Un nanar familial !

Mac and me ou le E.T. du pauvre ! J'adore ce film sans envergure que j'ai découvert lorsque j'étais enfant, évidemment je l'aurais vu pour la première fois à l'heure d'aujourd'hui il n'aurait peut être pas le même impact émotionnel sur moi parce qu'on ne va se mentir, les SFX sont assez risibles et la marionnette qui tient le rôle principal avec le jeune handicapé (il l'est véritablement) est aux frontières du pitoyable. Mais comme toujours en ce qui concerne les 80's ça a son charme et l'ensemble est rondement mené, c'est dynamique, on ne s'ennuie pas et certains acteurs sortent du lot comme le fameux Eric, touchant et plutôt doué et franchement, on ne pas dire qu'on ne s'amuse pas, que ce soit sincère ou pour se moquer, on ne reste pas de marbre, pas mal d'humour donc et un peu d'émotions également. Par contre bonjour le placement de produits ! McDo et Coca se sont régalés ! Le final est en outre assez ridicule et pour le coup on sent bien l'aspect parodique tant décrié. Au final, une aventure sympathique et mignonne qui souffre des années passées et du manque de budget mais qui reste regardable, notamment pour les nostalgiques.

Une vrai daube. Les extraterrestres sont effrayant avec leur bouche en forme de cul de poule. On a l'impression qu'ils ont été irradié et qu'on les a fait cuire dans un four à micro onde. Et en plus d'être moche c'est lent et chiant. La musique est répétitive et devient insupportable. Autant revoir E-t de Spielberg plutôt que ce nanard puant. 1.9/10

Mac et moi sont tombés dans un bateau..........de nullité !

Mac et moi, 6 ans après E.T il était temps de faire un plagiat au cas où ça rapporterait encore. Mac et Moi et un petit film néanmoins très sympathique, où des créatures avec des têtes particulières se retrouvent paumés aux states. Une scène d'ouverture fantastique très chouette, puis une suite de péripéties agréables où on subit une suite de placements de produit parfois grossière. Un film pour les enfants américains des années 80 et les nostalgiques des petits films de l'époque.

Une sonde spatiale procédant à des prélèvements sur la planète Mars aspire un bébé martien et sa famille. A son retour sur Terre, ils parviennent à s’échapper des griffes des scientifiques et dans la précipitation, ils se retrouvent séparés. Mac, le plus jeune de la fratrie, trouve refuge au sein d’une famille et plus particulièrement auprès d’Éric, un jeune garçon paralysé.

On connaît tous E.T., l'extra-terrestre (1982), le chef d'œuvre de Steven Spielberg, mais on connait moins ses pâles copies qui sont venues s'incruster suite au succès rencontré par le film. On pourra notamment citer Badi aka "Turkish E.T." (1983), l’abjecte parodie Lui et l'autre (1983), Hyper Sapien - Les Visiteurs de l'Espace (1986), l’alien homosexuel Homoti (1987) ou encore l’immonde Nukie et Miko (1987).

Avec Mac et moi (1988), on est sans nul doute devant le plagiat le plus réussit et le plus WTF qui existe à l’heure d'aujourd'hui. Avant toute chose, sachez que ce film de Sci-Fi est un placement de marques à lui tout seul. Sur les 95 minutes que compte le film, les placements de produits y sont légion ! S'en est même hallucinant, voir drôle si l'on se met à compter le nombre de fois où apparaissent les gros plans insistants sur les marques. Ainsi, ne soyez pas surpris d'y retrouver entre-autre : Coca Cola, McDonald's, Skittles, Wickes (magasins d'ameublement), Sears (grande distribution) ou encore United Van Lines (l'équivalent de nos Déménageurs Bretons). Les producteurs devaient sans doute faire face à un budget bien trop rachitique pour un film de cette ampleur, d'où un placement de produits agressif, voir insistant.

Si l'histoire tient la route, on sera cependant surpris des nombreuses aberrations que nous abreuve le film (histoire de mettre en avant les marques qui financent le film). C'est ainsi que l'on découvre stupéfait que Mac (à peine débarqué sur Terre) à développer une forte addiction au Coca Cola, ainsi qu'aux bonbons Skittles dont il s'empiffre comme un camé, sans oublier la séquence (aussi bien inutile qu'hilarante) dans un restaurant McDonald's (l'endroit y est décrit comme étant un lieu très convivial, où il fait bon vivre et où le brassage ethnique y est à son apogée. On y trouve de tout : des blancs, des noirs, des asiates, une équipe de football, des cheerleaders, des ballerines, etc), bref de quoi donner irrémédiablement envie à n'importe quel bambin d'y faire un tour. Pour la petite anecdote, c’est Squire Fridell qui incarne Ronald McDonald, celui-là même qui incarnait déjà le clown de la junk-food dans la série télévisée McDonaldland et dans divers spots publicitaires pour la firme américaine.

Le plus inquiétant ici, c'est que les scénaristes seront même parvenus à nous faire croire (enfin, surtout au jeune public pour qui le film est destiné) spoiler: que pour ramener à la vie les parents de Mac, quelques gorgées de Coca Cola suffisent !
Vous l'aurez compris, on est très loin du film de Spielberg, si quelques séquences sont clairement plagiées (la poursuite avec les fédéraux mettait en scène le jeune Elliott & E.T. sur un vélo, dans la version de Stewart Raffill, les fédéraux poursuivent bien Éric & Mac, mais ils sont dans un fauteuil roulant qui cette fois-ci, ne s'envole pas !). L'autre différence flagrante, si E.T. pouvait (je dis bien "pouvait") apparaître mignon, Mac est d'une laideur à toute épreuve, imaginez un croisement foireux entre Yoda & Gollum ! (ils ont une démarche d'autiste et le père donne l'impression d'être sous l'influence de narcotiques, s'ils voulaient faire bonne impression, c'est loupé). De quoi faire fuir n'importe quel gamin devant sa télé (avec ses yeux globuleux, sa bouche en cul de poule, sa paire de couilles en guise de joues et ses pustules crâniennes, bizarrement on arrive à avoir de l’empathie pour lui et Mac parvient à nous émouvoir).

Alors dit comme ça, on n’a qu’une envie, c’est d’éloigner le plus loin possible nos chères têtes blondes, mais détrompez-vous, le film s’avère riche en rebondissements et les moins de 12ans ne prêteront absolument pas attention aux placements de marques. Stewart Raffill (Les guerriers des étoiles - 1984) réalise ici certes, un plagiat d’E.T. et une œuvre hautement consumériste, mais l’ensemble s’avère aussi et surtout, un honorable & gentillet film familial (dont la B.O est composée par Alan Silvestri, ce dernier ne s’est d’ailleurs pas privé pour réutiliser à certains moments, le score qu’il avait composé sur Retour vers le futur - 1985).

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Les puristes crieront à la copie, au navet blablabla... mais pour moi cela reste une gros coup de cœur.
Alors oui, je ne le conseillerais pas à un adulte en 2022, mais si petit je l'ai aimé et que mes fils l'ont aimé tout autant que moi, ce n'est pas un hasard.
Quoi qu'on en pense ce film dégage quelque chose de bon... où la famille, l'amitié et l'entraide ressorte comme des valeurs.
Franchement ils se regarde très facilement.

Pour finir, la BO est une pépite de par ses sonorités New-Jack Swing

Film que j’ai montré à ma fille car je l’adorais étant petit, on ne cherche pas grand chose c’est un film très mignon pour les enfants.