Avis : Le Silence des agneaux - Page 9

Le silence des agneaux, un film culte, Oscar du Meilleur Film ! Une réalisation parfaite qui a su installer un climat vraiment oppressant et inquiétant pour tenir le spectateur en haleine, deux acteurs aux interprétations bien différentes mais tellement excellentes - Jodie Foster est rayonnante et Anthony Hopkins est tout simplement magistral dans le rôle du terrifiant Hannibal Lecter, tous deux ont raflés les Oscars - des moments chocs qui pourtant ne s'inscrivent pas dans le registre de l'horreur mais bien dans autre chose de bien plus dérangeant - la scène de l'évasion d'Hannibal Lecter est bien sûr la plus percutante et la plus violente. En bref, Le silence des agneaux est un chef-d'oeuvre de l'angoisse et du suspense, un classique du thriller !

Un poids lourd du cinéma de thriller qui en partie dû aux interprétations fiévreuse d'Hopkins et de Foster, d'un Hannibal tout simplement fascinant et d'une enquête parfaitement ficelée.

"Le Silence des agneaux" est un thriller qui a obtenu un succès monumental à sa sortie avec 18 nominations 9 prix à la clef, dont l'oscar du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur acteur, de la meilleure actrice, du meilleur scénario adapté. Voilà pourquoi il y a beaucoup d'attentes avant le visionnage d'un film comme celui-ci. Au final, "Le Silence des agneaux" est incontestablement un très bon thriller, mais ne comble pas toutes ces attentes. Car pour un film interdit aux moins de 16 ans à sa sortie, le film ne pousse pas assez le côté macabre et vraiment glauque du scénario. Le spectateur n'est pas suffisamment horrifié. Pour le reste, Anthony Hopkins et Jodie Foster forment un couple historique de l'histoire du cinéma, avec des scènes d'interrogatoire où on ne sait plus qui est l'interrogateur. Le masque de Hopkins est devenu culte et donne encore plus d'ampleur au caractère sauvage du personnage, que Hopkins incarne magnifiquement bien. Jonathan Demme tourne son film à huis-clos, le spectateur se sent comme enfermé dans l'horreur qui ne prend donc pas suffisamment d'importance. Le scénario est néanmoins vraiment passionnant, avec un suspens relativement présent. "Le Silence des agneaux" n'est pas une déception, mais n'est pas totalement à la hauteur, il reste un thriller parfaitement bien exécuté et réalisé.

J'ai enfin vu ce film et je n'en suis pas du tout déçu, bien au contraire. Nous avons ici deux acteurs en pleine forme qui ont un style bien à eux. Une excellente mise en scène, de bon dialogue, bref un film ultra marginal.
Un petit plus pour Buffalo Bill doublé par Richard Darbois, ca fait plaisir

Il était enfin temps que je vois ce thriller aux cinq oscars et qui m'a terrifié toute mon enfance juste à la prononciation de son titre. Et bien voilà chose faite et me voici pas du tout déçue. J'ai toujours était intriguée d'une part par l'affiche et d'autre part par l'histoire "effrayante" d'un cannibale. Qu'est ce que ce film pouvait cacher derrière son titre et son affiche tout aussi étranges l'un que l'autre? La réponse: un long métrage remarquable, beaucoup moins "horrifiant" que ce qu'on nous laisse croire (vous verrez les mêmes choses en regardant Les Experts ou Bones), une histoire très bien ficelée et surtout un Anthony Hopkins remarquable! Son rôle est juste fantastique et somptueusement interprété. C'est simple, j'attendais avec impatience à chaque seconde du film, une de ses apparitions. Regardez donc ce thriller sans aucune hésitation et ne craignez pas d'avoir peur.

Impossible après avoir vu ce film de rester le même. Foncièrement dérangeant, le premier vrai film de serial killer ouvre la voie au genre en nous plongeant dans ce que la nature humaine a de pire. Hopkins crée un personnage monstrueux, mais aussi légendaire. Foster dans son plus grand rôle, phénoménale d'émotions et de sentiments. Les personnages sont tellement forts que l'histoire même du serial killer Buffalo Bill devient secondaire et même accessoire. Les suites l'ont compris (sans en faire quelque chose de bien), le véritable sujet est Hannibal Lecter, et Le silence des Agneaux en est la plus grande référence : un film qui traverse et traversera les époques.

Adapté du roman homonyme de Thomas Harris, Le Silence des Agneaux (1991) a su, au fil des années, devenir l’un des emblèmes majeurs des thrillers US. Se déclinant au fil des années en une saga non pas horrifique, mais terriblement psychologique.
Jonathan Demme (Un Crime dans la tête - 2004) retranscrit à merveille une ambiance sombre et oppressante, un duel psychologique stressant et poignant, avec un Anthony Hopkins flippant qui interprète à merveille ce machiavélique tueur sanguinaire, ce boucher culinaire aux milles et une facette. Avec une Jodie Foster qui, comme son partenaire, héritent d’un de leurs plus beaux rôles au cinéma, des acteurs à la fois bluffant et passionnant.
Un film qui récolta au final bien plus que des applaudissements, comme en attestent les 5 Oscars dans les catégories suivantes : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleure actrice & meilleure adaptation.
Un réalisateur qui a su imposer son empreinte au panthéon du 7ème art, en plaçant son chef d’œuvre au sommet des thrillers US, comme l’avait fait par la suite David Fincher avec Seven (1996).

Parfait en tout point, Le Silence Des Agneaux est la preuve irréfutable qu'une adaptation peut surpasser de loin la plume de son créateur.

Oscars en cascade mérités ! Référence absolue du genre. Il fallait le faire, mais il y a plusieurs raisons à cela : d'abord un excellent réalisateur, Jonathan Demme qui n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il nous a déjà gratifié quelques temps plus tôt de Something Wild et Married to the Mob, vraies belles variations sur un genre. Il y a ensuite cette intrigue à tiroirs qui nous laissent captivés tout au long du film sans jamais se montrer ni prévisible ni caricaturale (certains personnages restent au second plan mais n'en posent pas moins leur patte sur le film, Hannibal évidemment, celui qui dans l'ombre tire les ficelles). Il y a aussi cette relation ambigue entre Hopkins et Foster qui rend le spectareur "intelligent" et dépasse de loin la basique dialectique d'une chasse à Buffalo Bill. Voilà qui renverse les figures classiques dans ce genre de film et qui achève d'en faire toute l'originalité. Plus généralement, tout dans ce thriller horrifique est fort (la lente montée d'adrénaline, les indices venant les uns après les autres, grâce à l'intermédiation du monstre), effrayant (de nombreuses séquences dont le final glacent véritablement le sang). Et que de moments d'anthologie (la cage et la scène quasi "fantastique" du trombone qui disparaît, le premier face-à-face Foster-Hopkins...) et de références idéalement senties (La Belle et la Bête naturellement, Psychose également) et que dire de ce dernier plan après cet appel qui donne envie de rester dans la salle pour connaître la suite ?

Le Silence des Agneaux est un film culte, un must du thriller horrifique, marquant, au-delà de son ambiance malsaine, par une intelligence rare dans ce milieu ou les scènes de gore sont bien souvent préférées à l'analyse psychologique des personnages, qui est ici pourtant tellement bien menée qu'elle devient du coup le point fort du film. Car oui, les personnages sont vraiment ce qui font du "Silence of the lambs" ce qu'il est, à savoir un chef d'oeuvre. Voici donc le moment de citer l'un des personnages les plus fascinants de l'histoire du cinéma - et sans doute parallèlement le plus répugnant, j'ai nommé Hannibal Lecter, ce psychiatre cannibale et d'une intelligence froide absolument glaçante. Incarné par un Anthony Hopkins au sommet (à part Javier Bardem dans No Country for old Men, bien peu d'acteurs ont jamais rendu une prestation si convaincante), c'est bien ce personnage magnétique, attirant comme repoussant, qui génère cette tension latente et incroyablement captivante qui rend le film si envoûtant. Une utilisation encore plus poussée du talent de Hopkins et du potentiel de son personnage est peut-être la seule chose qu'on peut reprocher au film, même si Jodie Foster s'en tire à merveille dans son rôle de jeune étudiante déterminée mais évidemment terrifiée, car lancée dans une dangereuse et répugnante affaire de meurtres, celle du tueur en série Buffalo Bill, nouveau personnage d'une incroyable épaisseur. Boosté par des dialogues peaufinés comme rarement, le film traîne malheureusement un scénario qui, s'il reste intéressant, n'est à mes yeux pas à la hauteur de l'ensemble. Le Silence des agneaux reste néanmoins, devançant même des films tels que Se7en ou Angel Heart, le meilleur thriller horrifique que j'ai jamais eu la chance d'avoir entre les mains.

Anthony Hopkins nous livre ici la performance d'acteur la plus époustouflante jamais rendue pour un film d'épouvante. De plus Jodie Foster joue elle aussi très bien. Les décors sont particuliers mais rende cet atmosphère si étrange et spécifique aux silence des agneaux. Le scénario est très bien ficelé quant à Jonathan Demme, son film procure un plaisir évident mais aussi une angoisse plus que présente.

Le thriller par excelence,ce qui se fait de mieux.Peut etre le plus grand role de Jodie Foster.

On me l'a présenté comme l'un des films les plus terrfiants de tous les temps. Je n'irai pas jusque là, car, ne m'ayant pas vraiment effrayé, j'ai apprécié "le Silence des Agneaux" pour d'autres raisons. Comme par exemple, cette interprétation incroyable d'un niveau rarement atteint. Le jeu pervers orchestré par Hannibal Lecter autour de Clarence Starling trouve toute sa dimension psychologique dans cette manière unique de jouer qu'a obtenu le maintenant célèbre duo d'acteurs. L'un comme l'autre excellent et fascinent de plus en plus le spectateur, entraîné dans une spirale morbide assez inquiétante. On devient voyeur, presque acteur et on voudrait faire partie de cette enquête horrible afin de réellement comprendre les motivations du docteur cannibale. Que veut-il ? Cette interrogation permet de maintenir une tension constante tout le long, qui atteindra son paroxysme au moment où Hopkins semble se jouer de cette charmante Jodie Foster. C'est macabre mais on se laisse prendre. Comme me l'a fait très justement remarquer une personne (qui se reconnaîtra), on ressent la sensation d'hypnotisation de Starling à l'égard d'Hannibal. On est tellement obnubilé par ce regard qu'on est plongé dans le film à un degré rarement atteint. De plus, Jonathan Demme a eu la bonne idée de ne pas succomber aux effets gores en préférant se concentrer sur une suggestion permettant d'obtenir un suspense crédible et de finir tout cela de manière admirable. Le duo Buffalo Bill-Hannibal Lecter rivalise de violence gratuite, de perversité, mais je crois que le second remporte largement la Palme. C'est autour de lui que tout se construit : il est le personnage principal alors qu'une inspectrice enquête sur un tueur en série. Ce n'est pas rien ! Cette seule remarque permet de situer le pouvoir d'attirance de Lecter et l'incroyable justesse d'Hopkins qui aurait très facilement pu sombrer dans le grand-guignol. En conclusion, un des plus grand films de tueur en série jamais réalisé.

Bon thriller, un peu lent, très glauque, qui n'a pas trop mal vieilli a l'exception de certaines scènes d'action... Le point fort est clairement la personnalité fascinante du Docteur Lecter, qui est interprété de manière remarquable par Anthony Hopkins.

Un thriller d’une redoutable efficacité avec un Anthony Hopkins intriguant et envoutant de noirceur. CULTE.