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    Delicatessen
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Delicatessen" et de son tournage !

    Un succès international

    Avant que le phénomène ne se reproduise avec Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain (Jean-Pierre Jeunet, 2001), Delicatessen, oeuvre très habitée de la personnalité de ses deux géniteurs, a pourtant connu un grand succès dans de nombreux pays. Ce phénomène assura à Marc Caro, et plus encore à Jean-Pierre Jeunet, une réputation internationale. Sans cela, on peut très fortement douter que ce dernier eut jamais été approché pour réaliser le blockbuster américain Alien IV la Résurrection (1997).

    Une travail préparatoire conséquent

    Si Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet ont, en apparence, tenu chacun un rôle différent (directeur artistique pour le premier, réalisateur proprement dit pour le second), ils tiennent à préciser qu'ils ont conçu Delicatessen ensemble dès le départ. Cette complémentarité originelle se concrétisa dans un très important travail commun de préparation, qui a abouti à un livret "script et story-board", Caro ayant dessiné chaque plan d'après le découpage de Jeunet.

    Des collaborateurs fidèles

    Delicatessen fut l'occasion de constituer un groupe de collaborateurs proches qu'on retrouve dans la plupart des films des deux réalisateurs. C'est vrai pour les acteurs : Dominique Pinon, Chick Ortéga (ces deux derniers ayant déjà joué dans le court-métrage Foutaises), Jean-Claude Dreyfus, Ticky Holgado... Mais aussi pour l'aspect technique et financier : on peut citer, entres autres, la productrice Claudie Ossard -présente sur tous leurs films français-, le directeur de la photographie Darius Khondji ou encore le monteur Hervé Schneid.

    Une complicité déjà ancienne

    Premier long métrage de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro, Delicatessen n'était pas pour autant leur première oeuvre. De façon individuelle, Caro avait notamment fait de la bande dessinée et Jeunet de la publicité. Ensemble, ils avaient déjà réalisé cinq courts-métrages dont les plus connus sont Le Bunker de la dernière rafale (1981) qui déclencha des émeutes dans certaines salles de cinéma, et Foutaises (1989), qui remporta le César du meilleur court métrage en 1991.

    Des moyens techniques importants

    Les moyens techniques utilisés pour Delicatessen étaient non seulement conséquents pour un premier film -français qui plus est- mais aussi novateurs pour l'époque. Des retouches numérique furent ainsi mises à contribution pour les scènes où figure "l'Australien", l'étonnant coutelas-boomerang de Louison. Les scènes se déroulant dans les boyaux souterrains des égoûts nécessitèrent, eux, trois semaines de motion-control, procédé de manipulation de la caméra par ordinateur interposé.

    Un lieu de tournage insolite

    Le film fut tourné en studio dans les anciens entrepôts de la Seita situés à Pantin, dans les environs de Paris. Bien que n'étant pas équipés pour ça, ces vastes hangars servent en effet de lieu de tournage artisanal à de nombreux films, pour des raisons économiques.

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