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    Rhapsodie en août
    Note moyenne
    4,0
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    19 critiques spectateurs

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    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    666 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    Visuellement magnifique (la photographie est d'une réelle beauté), ce long métrage réalisé en 1991 par Akira Kurosawa (qui avait alors 81 ans !!) se distingue également par une histoire pleine de poésie et de tendresse, d'une mise en scène raffinée et par une interprétation très sincère de l'ensemble des comédiens (notamment Sachiko Murase dans le rôle de la grand-mère Kane) . A noté d'ailleurs dans ce film la présence sympathique de Richard Gere dans le rôle d'un personnage mi-américain, mi-japonais. Il s'agit d'une oeuvre que l'on peut considérer comme étant une sorte de testament de la part du célèbre metteur en scène japonais, qui est donc bien agréable à suivre et qui se doit d'être découverte par un large public.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 février 2009
    On retrouve bien la sensibilité humaniste et l'humour de Kurosawa principalement dans la 1° partie. Après je ne vois pas trop l'intérêt de montrer Geere en pénitence à propos de la bombe, comme si les nouvelles générations étaient responsables des erreurs des anciens, n'ont-elles pas assez à faire avec les leurs?
    Acidus
    Acidus

    618 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2015
    Bien loin des yakuzas et des samouraïs qui ont fait son succès, Akira Kurosawa s'attaque cette fois-ci au sujet sensible du bombardement atomique déjà abordé dans "Vivre dans la peur" (1955) et "Yume" (1990). Le réalisateur japonais met l'accent sur le traumatisme que la bombe a causé auprès des victimes directes mais aussi de ses répercussions sur les générations futures, notamment sur le devoir de mémoire. Dans ce dernier cas, le cinéaste introduit un message fortement réprobateur et moralisateur destiné à ses compatriotes qui oublient progressivement cette effroyable évènement. Le sujet est traité avec justesse mais aussi avec une certaine légèreté dans le sens où l'intrigue ne bascule jamais dans le mélo et le pathos. Seul le comportement de Clark l'américain, incarné par Richard Gere, parait peu crédible avec sa culpabiblité nettement exagérée. Le film n'en reste pas moins touchant et intelligemment mené. En revanche, pour du Kurosawa, la mise en scène et la photographie, bien que bonne, est décevante. Une touche de lyrisme et de poésie n'aurait pas été de trop non plus. Bon long métrage tout de même.
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 août 2012
    Pénultième film d'un des plus grands cinéastes de tous les temps ce qui rend cette "Rhapsodie en août" encore plus décevante. Une psychologie des enfants à côté de laquelle celle de la Comtesse de Ségur pour un modèle flamboyant de réalisme, ça irait encore pour un réalisateur correct mais pour le géant Kurosawa... Ce qui n'aide pas à rendre convaincant ce film sur les blessures physiques et surtout psychologiques qu'a laissé la bombe atomique lancée sur Nagasaki. La confrontation entre les Etats-Unis et le Japon à l'aube du quarante-cinquième anniversaire de cet événement tragique si elle a le mérite de ne pas du tout tomber dans le manichéisme pêche parfois aussi par excès de naïveté. Reste la curiosité de voir Richard Gere dans une oeuvre du Maître, et que celui-ci avait encore de très beaux restes au niveau de la maîtrise visuelle la fin étant particulièrement magistrale dans ce domaine.
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2013
    Si « Rhapsodie en août » n'est pas le plus lyrique ni le plus passionnant des films d'Akira Kurosawa, on ressent bien toutefois cette force typique du réalisateur, cette volonté de rendre intenses et constructives les relations entre les différents personnages, cette mise en images très supérieure à la moyenne... Alors que l'auteur de « Rashômon » s'avère pourtant moins subtil qu'à l'accoutumée, notamment lorsqu'il évoque la catastrophe d'Hiroshima, on y croit dur comme fer, la qualité des situations y étant sans doute pour beaucoup face à des dialogues parfois un peu lourdauds. Et puis il y a cette constante impression d'apaisement permettant de connaître un réel bien-être intérieur, quitte à ce que le récit ne soit pas plus passionnant que cela. Cette dernière impression est toutefois relative tant Kurosawa parvient à capter ces moments de vie avec intelligence, le fond sur devoir de mémoire et beau message de réconciliation entre les peuples. Bref, à défaut d'atteindre donc des sommets de nuance, le maître japonais parvient à nous toucher durablement sur des questions aussi sensibles qu'universelles : plutôt réussi.
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2014
    Avant dernier film du maitre japonais coupable de nous avoir offert quelques chefs d'oeuvres intemporels comme "Les sept Samouraïs" (1957), "Sanjuro" (1962) ou "Kagemusha" (1980)... Presque étonnant qu'il réalise ce film juste après "Rêves" (1990) alors qu'il sortait un film tous les 5 ans seulement depuis 1965... Adapté du roman "Nabe no naka" de Murata Kiyoko Kurosawa signe là un film qui semble empêtré par un sujet trop lourd, surprenant de la part d'un des plus grands réalisateurs mondiaux. Nous sommes donc en début aout 1990 et une grand-mère se fait inviter par un frère qu'elle n'a pas vu depuis des décennies depuis qu'il a émigré à Hawaï (Etats-Unis donc, ça a son importance). Cependant ce dernier s'est marié à une américaine et a eu un enfant qui a le straits de Richard Gere (oui oui). Le soucis c'est que cette invitation arrive au moment de la commémoration de la bombe atomique sur Nagasaki (9 août 1945 pour mémoire) qui tua le grand-père... La force de Kurosawa est d'instaurer les relations familiales de façon subtile, par petite touche alors qu'en fond, sans pathos, il inscrit dans l'émotion le rappel à la mémoire d'une des plus grandes tragédies de l'Histoire. Malheureusement si on est touché au coeur quelques râtés se font sentir. Les enfants/ados ne jouent pas extrêmement bien, leur candeur est parfois même plutôt ridicule voir grotesque. Ensuite l'arrivée de Richard Gere est une partie peu plausible dans le sens où la culpabilité est trop fortement appuyée, ça manque de subtilité. Une pincée d'humour notamment avec cette grand-mère aussi forte que touchante qui porte le film à elle toute seule. Un humour pas toujours adéquate comme cette dernière scène pourtant sublimement filmée. Les larmes à l'oeil et quelques sourires, une belle histoire mais c'est un film qui reste mineur dans l'incroyable filmographie de Kurosawa.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 septembre 2019
    Lala lalala lololu, rhapsodie en août, youpi ! C'est bien que ça parle du Japon contemporain radieux à voir après les immortels samouraïs, entre les deux générations, il y aura des photos légendaires. Une réalisation tranquille sans chichi qui nous commémore la date clé, remember forever du bombardement atomisé sur Nagasaki, c'est toute une histoire à vous raconter et ce sera long à expliquer.

    Le lien soudé familial, allons chez une survivante et ses petits-enfants apprendre en classe ces écritures composées de mots, phrases et calligrammes affectueux. Une poésie posée et calme d'où la sollicitude de l'acteur américain, une philosophie zen prière pour la pluie au fort coup de vent sous un parapluie, submerge la mise en scène de ce film paisible du sensei œuvrant pour la paix.
    cylon86
    cylon86

    2 256 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2012
    Cet avant-dernier film de Kurosawa montre bien la maîtrise de ce cinéaste, capable d'aborder un sujet difficile avec une mise en scène calme et apaisée, comptant aussi bien sur ses cadres que sur le jeu de ses acteurs pour créer une émotion qui ne vient jamais où on ne l'attend. Ce film qui parle de la bombe atomique et du rapport entre japonais et américain depuis le 9 août 1945 en partant d'un cadre intimiste est d'une justesse incroyable dans la manière dont il dépeint ses personnages et les sentiments, réservant de très belles scènes. Quant à Richard Gere, il a rarement été aussi bon.
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2017
    Akira Kurosawa aura abordé la guerre de diverses manières dans sa filmographie et avec Rhapsodie en août, il l'évoque dans un souvenir douloureux, racontant l'histoire d'une vieille dame, dont le mari a été tué par des bombes américaines, que son frère réclame à ses côtés, lui qui a, il y a bien longtemps refait sa vie avec une américaine.

    Cette avant-dernière oeuvre d'Akira Kurosawa avait tout pour être remarquable, du moins sur le papier, et c'est donc dommage de voir le géant cinéaste japonais se perdre dans quelques maladresses et dans un excès de mièvrerie. Le début est intéressant et même intriguant, avant que le cinéaste japonais ne sache comment continuer son récit et le sublimer, se montrant moins subtil qu'à l'accoutumé alors que Rhapsodie en août manque notamment de lyrisme.

    Bien loin des Yakuzas et des samouraïs qui ont fait son succès, Akira Kurosawa parvient tout de même à proposer quelques points positifs et intéressants, notamment lorsqu'il évoque le souvenir douloureux de la guerre ou encore lorsqu'il met en scène un cadre plus intimiste. Effectivement, c'est en partie dans les relations familiales que Rhapsodie en août trouve une partie de son salut, avec des personnages plutôt intéressants et bien écrits, tout comme leurs évolutions et les relations qu'ils auront entre eux.

    Cette adaptation du roman Nabe no naka de Murata Kiyoko est aussi intéressante dans la façon dont Kurosawa montre une cohabitation entre trois générations de japonais. De plus, il démontre, comme souvent, une totale maîtrise visuelle ainsi que de sa caméra, sachant se montrer assez juste et sublimer le cadre du récit. C'est néanmoins dommage que certains jeux d'acteurs sonnent assez faux, et notamment Richard Gere.

    Empêtré par un sujet qui semble trop lourd, Kurosawa déçoit avec Rhapsodie en août, proposant une oeuvre parfois intéressante, notamment lorsqu'elle évoque les douloureux souvenirs de la guerre mais manquant de subtilité et de lyrisme, dommage.
    hubertselby
    hubertselby

    55 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2008
    Chef d'œuvre de film sur la mémoire, la famille et l'enfance. Je ne vois pas trop à quoi sert Richard Gere, ptet à faire déplacer les têtes de nœud étasuniennes qui n'iraient pas le voir s'ils n'y avait pas une caution , une valeur sûre, bancable du ciné US.
    Bah , après tout si cela leur fait découvrir ce bijou, c'est tout de même ça de pris sur leur bêtise.
    Il faut remercier M Kurusawa pour ce bouleversant hommage aux défunts et ce juste hommage à la paix.
    La réalisation est sobre, le jeu des enfants est parfois un peu gauche mais là n'est pas l'intérêt, le personnage seul de la grand mère soulève tout le film.
    Encore merci M Kurusawa.
    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2011
    Avant dernier film de Kurosawa où le metteur en scène fait preuve du début à la fin de sa maîtrise. Le cinéaste propose une réalisation calme, faite de plans fixes, relativement longs et qui donnent un rythme serein au récit. Le film évoque plusieurs sujets. La cohabitation et la compréhension parfois compliquée entre trois générations de japonais, ce que le réalisateur traite en délaissant les champs/contrechamps, préférant placer tous ses personnages ensemble dans le même plan. Ensuite la place énorme que prend le traumatisme de la bombe atomique pour chacune de ces générations. La grand-mère, témoin et victime de la catastrophe et dont toute l'existence fût marquée par ce jour, les parents qui tentent d'occulter l'évênement par tous les moyens, à commencer par la réussite économique, et les petits-enfants qui doivent construire leur identité par un équilibre entre leur attrait pour l'Occident (tous portent des t-shirts US) et le poids de l'histoire nationale dont ils prennent peu à peu conscience, en particulier lors de la séquence où ils visitent Nagazaki. Enfin le film traite des rapports entre Japon et USA. Sur ce point l'humaniste Kurosawa est on ne peut plus clair en faisant dire à son personnage principal que le responsable du drame ne sont pas les américains mais la guerre en elle-même.
    thethythy
    thethythy

    11 abonnés 434 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2006
    La mise en scéne est un peu rigide et les acteurs manquent de naturel. D'autre part, ce film tiens plus du film-souvenir que d'une fiction. A voir pour apprendre et ne pas oublier.
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    5 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2024
    Visiblement Kurosawa aborde trop cette histoire du point de vue de l'affectif. Sans doute n'avait il pas les moyens de la situer politiquement, ce qui aurait nécessité une analyse qui aille à l'encontre du festival de bons sentiments. Les enfants sont un peu une caricature et R.Gére supporte une responsabilité un peu excessive. Il y a là une théorie de la responsabilité du peuple américain très contestable. Mais quelques moments magnifiques, la fin où la grand mère coure avec son parapluie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    Beau à pleurer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Kurosawa est un grand génie et il le démontre une fois de plus dans son dernier film duquel se dégage une poésie et une émotion très forte. Il n'a vraiment pas son pareil pour nous décrire le Japon.
    Les meilleurs films de tous les temps
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