Le film qui a marqué toute une génération, Boyz'n The Hood a été l'un des premiers longs métrages a traité du problème des quartiers aux Etats-Unis. Dénonçant les inégalités sociales et la ségrégation raciale dans le Los Angeles des années 90, Boyz'n The Hood est un devenu une référence du genre. Avec une super bande originale, une histoire touchante autant que révoltante, ce film doit être vu au moins une fois.
Boyz'n The Hood nous raconte l'histoire de Tre Styles un jeune garçon intelligent mais dont l'avenir semble très difficile dans un quartier dirigé par les gangs. Alors que sa mère fait tout pour s'en sortir, elle décide de confier son garçon à son père pour que celui-ci veille aux grains. Tre se retrouve alors à vivre avec son père avec qui il fait l'apprentissage de la vie et reçoit toute l'attention nécessaire. Dans son quartier le jeune garçon se lie d'amitié avec d'autres enfants dont Doughboy qui fait régulièrement des allés-retours en prison. En grandissant, Tre comprend que les obstacles vont être nombreux pour lui. Entre les violences policières et la rivalité des gangs, le père de Tre a bien du travail pour préserver son fils.
Boyz'n the Hood nous permet de découvrir des acteurs qui sont aujourd'hui des références depuis Cuba Gooding Jr., Laurence Fishburne, Ice Cube, Regina King, etc... Tout le gratin des acteurs afro américains ont participé à la création de Boyz'n the Hood. Si le film a quelque peu vieilli, il est toujours aussi profond et l'histoire reste d'actualité plus de 20 ans après sa sortie. Après le succès de Straight Outta Compton, ce film nous rappelle que la question des ghettos et de la ségrégation raciale aux Etats-Unis est un sujet qui a déjà été traité avec brio.
J'ai eu du mal à accrocher le début de la deuxième partie. Elle est nécessaire car elle montre l'insouciance avant le drame mais cette partie a mal vieillie. À part ça tout est juste et intemporel. La violence et la haine.
Boyz N' The Hood est considéré comme le premier d'une nouvelle vague de films sur les ghettos noirs dans les années 90 (ex: Juice, Menace II Society, Above The Rim, Fresh, Clockers, Génération Sacrifiée...). Toutefois, quelques mois plus tôt sortait New Jack City de Mario Van Peebles (accessoirement fils de Melvin Van Peebles, réalisateur en 1971 du culte Sweet Sweetback's Baadasssss Song, film référence du courant blaxploitation), film policier dont certains thèmes correspondent avec le film de John Singleton et auquel participait un autre grand nom du rap US, Ice T.. Si la direction des acteurs laisse parfois perplexe, Laurence Fishburne connaît là, néanmoins, un de ses meilleurs rôles. L'art de la mise en scène n'est pas non plus le point fort du réalisateur de Boyz N' The Hood avec des prises un peu maladroites et un goût prononcé pour le pathos, mais l'atout du film est la sincérité de l'histoire qui s'inspire de la vraie vie de Singleton. D'autre part, celui-ci n'hésite pas à sortir des clichés. En effet, le racisme évoqué ici est le plus souvent celui entre les Noirs eux-mêmes. Ce film a donc eu une influence essentielle en montrant au grand public l'univers des ghettos américains et en diffusant une musique hip-hop en plein essor. Dommage que la réalisation soit un peu lisse et légèrement maladroite.
je viens de le revoir, il n'y a pas d'autre mot que chef d'oeuvre pour commenter ce film. En fait c'est mon film préféré et pourtant je ne l'ai vu que 2 fois. Si vous hésitez encore, lisez ma critique et courez l'acheter en édition collector car c'est vraiment le meilleur film de tous les temps.
Il y a un bon fonds, par contre le jeu des acteurs est plus que mauvais. On m'en avait dit beaucoup de bien et vu le message, j'étais embarassé par la prestation des acteurs principaux surtout celle de Cuba.
Un film culte. John Singleton dénonce ici la misère et l’injustice qui règnent dans les ghettos américains . Un excellent casting . Un film qui laisse un beau message a travers le temps . Boyz'N the Hood n’est pas un simple film de Gangsta c’est Un mythe violent qui prône la paix.
dans la lignée de Menace II society en plus moralisateur , ce film est dur de véritée sur le cas des quartiers chaud des USA et l atmosphere qui y régne , Cubba est encore a la hauteur. Ce film fait froid dans le dos et est a voir vite... a voir mais attention on est pas aux USA ! terrible et a voir !
Les déboires de la jeunesse noir des quartiers pauvre de L.A. dans les années 80/90. Agréable à regarder et retranscrivant plutôt fidèlement les jeunes dans ces situations c’est à ne pas manquer, ne serait-ce que pour les discours moralisateurs et criant de vérités du père du protagoniste dont plus d’un ferait bien parfois de s’en inspirer...