Avis : Thelma et Louise - Page 10

Un road movie culte les deux actrices sont juste exceptionnelle même si j’ai une préférence
Pour Susan Sarandon les paysages sont magnifiques la fin est un moment culte du cinéma qui laisse personne indifférente
Un chef d’œuvre à voir et à revoir sans modération

Thelma et Louise de Ridley Scott a pu bénéficier d'une version restaurée qui met vraiment bien en valeur le film. Ce road movie ne met pas l'accent sur l'action mais sur les personnages et leur émancipation. On ressent bien le plaisir qu'elles ont a se libérer de toutes contraintes et lois. Le scénario est cependant un peu court.

Le rêve américain, pied au plancher…
Deux évolutions opposées s’opèrent. Thelma, au départ gentil chien chien de son mari Darryl, parvient finalement à l’envoyer sur les roses. Cette métamorphose influe également sur ses relations avec Louise. Cette dernière s’impose très vite comme le personnage qui décide mais aussi le personnage qui agit. C’est elle qui tue Harlan et c’est elle qui décide de fuir au Mexique, tout en évitant le Texas. Néanmoins, au fur et à mesure que leur situation s’aggrave, Thelma semble soudain se réveiller, enfin décidée à prendre les commandes de son existence. Elle se découvre alors un caractère impulsif, instinctif, prête à tout pour ne plus retomber sous le joug des hommes. Côté casting, c’est le sans faute. Geena Davis et Susan Sarandon (que Tony Scott, petit frère de Ridley, choisira plus tard pour son film de vampires Les Prédateurs) forment un duo détonant, formidable de justesse et d’authenticité. Michael Madsen, avec son inaltérable allure de mec bourré qui pourtant maîtrise toujours la situation, donne un ton assez caustique à la partie policière du récit, conduite efficacement par le toujours très bon Harvey Keitel. Et puis difficile de ne pas parler du petit rôle confié au tout jeune Brad Pitt, qui n’était pas encore devenu la machine à fantasmer que l’on connaît, mais dont le charme était déjà à l’époque redoutable.

Les points forts : Mise en scène énergique, indispensable pour ce genre de film, qui ne faiblit jamais, et dont l’acmé au Grand Canyon est superbe. Un casting très réussi, une musique somptueuse, et une poésie de la fuite comme on en a rarement vu. Un véritable hymne à la liberté.

Les points faibles : Les coupes de cheveux des héroïnes. C'est mince.

Il n'y a pas grand-chose à dire sur Thelma et Louise si ce n'est que c'est le pire film que Ridley Scott ait jamais réalisé. Le slogan quelqu'un leur a dit d'avoir une vie alors elles l'ont fait est quelque peu trompeur à moins que la définition de la vie soit le meurtre et le suicide. Qu'est ce que ce film essaie de prouver. Que les femmes peuvent aussi être capables de mener des vies ultraviolentes. S'il s'agit d'une libération les femmes devraient se méfier. Si le personnage de Geena Davis avait quitté son mari violent s'était forgé une nouvelle vie indépendante et avait trouvé le bonheur cela aurait été une source d'inspiration. Mais hélas tout ce que nous avons c'est un mauvais road movie qui glorifie la violence...

Attention messieurs, les dames en ont leur claque des goujats ! Thelma et Louise, ce classique du cinéma et tout autant de l'émancipation féminine, fait vraiment du bien à voir et dénonce assez justement (malheureusement) le quotidien des femmes. Bien sûr, Ridley Scott a forci le trait en ne montrant que des hommes ignobles et détestables : un beauf de mari possessif (on le finirait à coups de chaussures), un petit ami Jimmy colérique, un jeune profiteur et une flopée de pervers... Heureusement qu'il y a le bon flic compatissant, interprété par Harvey Keitel, donnant lieu à l'image finale qui symbolise tout le film : à force de côtoyer les goujats, les femmes s'échappent en choisissant leur propre destin, et les braves hommes doivent maintenant courir derrière vainement... Le parcours initiatique des jeunes femmes est très agréable à suivre (Susan Sarandon et Geena Davis dans un duo fabuleux et complémentaire), et même si l'on déteste le personnage de l'étudiant cambrioleur, comment résister au corps de bellâtre du jeune Brad Pitt... On regrette seulement les plans parfois mal coupés (la scène de l'interrogatoire qui se coupe au milieu d'une phrase). On se demande bien ce qu'on aurait fait à leur place, en tout cas ce puissant Thelma et Louise nous fait réfléchir intelligemment, et nous confirme par sa dernière image : les femmes ne sont plus acquises.

"Thelma et Louise" est un road movie portée par des femmes qui casse les codes classiques du cinéma ! De prime abord, Thelma est une femme au foyer, entretenue par son richissime mari, soumise aux décisions de ce dernier. Louise apparaît plus indépendante, travaillant en tant que serveuse, ayant son propre logement et pourtant accro à son compagnon musicien. Toutes deux décident de fuir la monotonie de leur quotidien et s'offre un week-end de pêche à la montagne. Seulement en chemin, rien ne va ce passer comme prévu, et un événement va venir perturber leurs plans et leurs quotidiens. Au travers des magnifiques mais rudes paysages de l'Arkansas, les deux protagonistes vont se révéler et évoluer. Et finalement, la leadeuse ne sera pas celle que l'on croit ! Leur évolution se fera tant par leur comportement que par leur vêture. Les paysages jouent également un rôle important dans cette transformation. On se laisse assez vite porté par ce road trip en compagnie de Thelma et Louise, malgré quelques scènes convenues, on apprécie leur compagnie, leur voyage et leur évolution. Le duo formé par Susan Sarandon et Geena Davis est magnifique, à la fois naïve et dure, elles font un magnifiques travaillent avec leurs personnages respectifs. Harvey Keitel, Michael Madsen et Brad Pitt, que l'on a plaisir à découvrir, ne font qu'accompagner nos deux actrices dans leur cavale. Le scénario est passionnant, la réalisation magnifique et la bande original entraînante. Tout est réuni pour nous faire passer un bon moment, et accompagné notre duo. Le seul bémol à mes yeux, la scène finale que je ne comprends pas, prenant certainement en compte toutes les possibilités qui s'offraient à elles, c'était très certainement la dernière que j'aurais prise.

Alors il y a pas mal de choses à dire sur ce "Thelma et Louise". Les paysages sont vraiment magnifiques, l'Arizona, c'est tout ce que j'aime. Au niveau du casting, ça a beaucoup de gueule et au niveau des acteurs, ceux qui sortent du lot pour moi sont Susan Sarandon et Harvey Keitel. Musicalement, c'est presque parfait car c'est varié et surtout entraînant. J'ai bien aimé cet esprit road-movie assez bien amené dans l'ensemble avec une belle amitié entre les deux protagonistes. Cependant, ils persistent quelques mauvais points. Tout d'abord, je trouve que ça manque de rythme par moment. C'est aussi un peu trop long car je pense que certaines choses auraient pu passer à la trappe. Le dénouement est sympa mais l'image de fin me laisse sur ma faim (j'ai pas fait exprès). Par ailleurs, la prestation de Geena Davis n'est pas irréprochable. Et puis il faut avouer que c'est assez romancé et pourtant, on est pas dans du fantastique. 12/20.

« Thelma et Louise » (1991) est un film bien à part dans l’œuvre Ridley Scott habitué aux films de SF tels que ses Aliens et autres. Thelma (Geena Davis) et Louise (Susan Sarandon) sont 2 amies au caractère un peu différent mais dont la vie est monotone, l’une dans un coffee-shop avec un petit ami profiteur et l’autre à la maison avec un mari détestable. Elles décident de faire durant un week-end une virée dans l'Arkansas mais lors d'une pause dans un saloon, Thelma est sur le point d’être violée et Louise de le tuer. Conscientes que de nombreux témoins vont pouvoir les identifier, elles partent alors en cavale avec l’idée de rejoindre le Mexique mais sans passer par le Texas où Louise a manifestement déjà eu des soucis qui ne seront pas précisés. Les 2 amies partent alors dans les magnifiques paysages de l’ouest américain avec ses stations-services, ses coffee-shops et ses motels dans leur jus, et vivre des péripéties un peu déjantées mais drôles (le braquage de la station-service ; le flic séquestré dans le coffre de sa voiture ; le routier libidineux dont le camion-citerne va exploser ; le pont trop bas qui bloque les voitures de police…). Le film dure plus de 2 h mais on ne se lasse pas de suivre ses 2 amies complétement dépassées par la situation mais qui vont se serrer les coudes face aux nombreux policiers qui les poursuivent. La fin de la cavale dans le Grand Canyon est tout à fait surprenante et parfaitement bien vue !
A noter la présence de Brad Pitt dans un de ses premiers rôles à l'écran où il incarne un soi-disant étudiant un peu menteur et surtout filou.
Un film que l’on peut qualifier de féministe pour l’époque avec d’ailleurs des rôles masculins assez « classiques », et qui a fait l’objet de nombreuses nominations et a reçu pour le scénario de Callie Khouri, un Oscar et un Golden Globes. Un film parfaitement maîtrisé avec une bande son d’une grande qualité.

A priori une trame facile et classique pour ce road-movie: la descente aux enfers suite à un malheureux accident. L'originalité et la force que dégage le film vient véritablement de ce magnifique duo de femmes très bien interprété qui bouleverse les hommes qui les croisent et le spectateur. Gros casting d'ailleurs avec des personnages tous bien travaillés que ce soit le Keitel en flic obstiné mais très humain ou Pitt en jeune bandit. Cette liberté, cette détermination à vivre par elle-même touche avec sincérité tout comme ce beau final. Un classique.

Une fois de plus, Ridley Scott montre sa virtuosité et son savoir-faire au service d'une oeuvre très impressionnante et symbolique dans son sujet (soit la libération et l'égalité de la femme dans un univers machiste). Drôle, attachant, émouvant, en plus d'être superbement interprété et joliement mis en scène, Thelma et Louise reste l'une des oeuvres cultes du Britannique, bien que trop sage par moment, il est vrai.

Réalisé par Ridley Scott, Thelma et Louise est un pur road-movie qui raconte comment le voyage de deux amies tourne au cauchemar suite à un évènement tragique qui va changer leur destin. Susan Sarandon et Geena Davis dans les rôles phares, ce film culte du début des années 90 est aussi celui qui révéla la carrière de Brad Pitt. Un peu comme le Sugarland Express de Steven Spielberg mais plus étalé et moins impulsif, le métrage remporta d'ailleurs l'Oscar du meilleur scénario original, mérité, pour cette épopée hors du commun.

Thelma Et Louise est un road movie sympa qui sent bon les années 90 dans un jolie cadre avec une dose de film policier. L'histoire est originale et de plus en plus prenante au fil des minutes. Les deux héroïnes vont enchainer les péripéties dans des décors naturel très jolie sublimer par une superbe réalisation de Ridley Scott. Plusieurs scènes m'ont marqué comme spoiler: toute la partie dans le motel, la scène ou le policier les arrêtes dans le désert, la scène western sur le parking avec le routier et la courte scénette du rasta
. Le compromis à bien été trouvé entre la partie policière et la partie cavale, le rythme est bon et l'on ne s'ennuie jamais. En plus il y a quelques touches d'humour bien senti et la b.o. est très agréable. Mais la grande force du film vient de ses héros qui ici sont des femmes et c'est rafraichissant. Geena Davis alias Thelma est plutôt naïve et gaffeuse alors que Susan Sarandon alias Louise est plus directive et décisionnaire. Elles sont diamétralement opposé au niveau de leur caractère et c'est très plaisant même si j'aurais aimé en savoir plus sur leur amitié. En plus on voit bien leur évolution et qu'elles gagnent en assurance durant le film. Au passage ce sont elles les inventrices du selfie avec un polaroid s'il vous plait! Le reste du casting est vraiment bon avec Harvey Keitel en gentil flic à la réplique assassine, Michael Madsen toujours aussi classe et Brad Pitt étonnant en autostoppeur. Ce film fait du bien et donne envie d'être à la place des protagonistes et de vivre avec ce sentiment de liberté même si dans le fond ce qu'elles font n'est pas bien pourtant on est avec elle. Parce que finalement le film est quand même assez violent même si sa fin très réussi est douce et pleine d'espoir. Je ne peut que vous conseillez de vivre cette aventure à leur côté pour un dépaysement total.

L'histoire tragique de deux femmes dont l'épanouissement et leur volonté de s'affranchir des hommes se fera à travers....une cavale. Thelma et Louise est certainement l'un des meilleurs road movie jamais réalisé, dirigé par un Ridley Scott en très grande forme qui sublime les paysages de l'ouest américain en plus de sublimer les âmes de ses deux héroïnes. Action et humour sont également de la partie dans cette œuvre sans temps mort, emmenée par Susan Sarandon et Geena Davis, toutes deux complétement habitées par leurs rôles et qui forment un des meilleurs tandem de l'histoire du cinéma. Même si les hommes en prennent pour leur grade, Thelma et Louise n'est pas pour autant un film féministe ; le scénario oscarisé de Callie Khouri n'appuie pas un propos anti-masculin mais s'efforce de montrer comment deux femmes peuvent s'émanciper, sans monter un camp contre l'autre, juste pour elles -même. Sans forcement monter un camp contre l'autre (le personnage d'Harvey Keitel). Le tout avec recul et nuance. Une réussite totale

Ce road-movie féminin plein d'action, d'émotion et avec ce qu'il faut d'humour dénonce aussi pas mal certains aspects de notre société mais sans en faire trop non plus. Un bel hommage aux femmes, à l'amitié et à la liberté. On reconnait bien la patte de Ridley Scott pour le côté épique et tragique. Le duo de "desperate housewives" formé par Susan Sarandon et Geena Davis fonctionne parfaitement. Michael Madsen, Harvey Keitel et Brad Pitt très bons eux aussi dans des seconds rôles "de luxe". Avec des paysages superbes et une musique grandiose ce film qui ne laissera personne indifférent n'a pas volé son statut de "film culte"! (Très bien)

Plein gaz pour ces deux serviettes de tables, pressées comme des citrons par un mari ou un petit ami avachi par la bière et la diction pâteuse.

Dehors le destin est imprévisible, Thelma passe de l’exploitation abusive à la protection assassine. Louise prend les commandes d’un road movie traditionnel ponctué de l’inévitable flic de cambrousse aux basques de fugitives exaltées par un panoramique offert dans une décapotable brassant vent et kilométrages.

Au fil de la route Louise s’éveille, prend de l’assurance, s’éloigne du concept masculin dans une lucidité confronté à une situation s’aggravant d’heures en heures.

« Thelma et Louise » récit de route aux paysages vertigineux et hallucinés libère deux ménagères de la graisse des fourneaux en leur offrant un territoire sans limites.

Cette relation fusionnelle n'est pas sur le fil du rasoir de l'homoséxualité mais ressemble plutôt à une amitié sans le plumard entre deux femmes hystériquement récupérées par un contexte sans limites admiré sans retenue.